Communiqué de presse Paris, 7 mars 2017 English below Le Comité Colbert en Europe À la présidence de l’ECCIA, le Comité Colbert mobilise Commission et Parlement européens Le 3 mars, sous l’égide de la représentation permanente de la France auprès de l'Union européenne, l’ECCIA* a invité des membres des cabinets des Commissaires et des Directions générales de la Commission ainsi que des députés européens pour leur présenter les positions du secteur au regard des nombreuses initiatives de ces instances le concernant. Un secteur majeur de l’économie européenne L’ECCIA a rappelé que le secteur du luxe européen représente : - 70% du marché mondial du luxe, - 1,7 million d’emplois directs et indirects - et exporte plus de 60% de sa production dans le monde (hors UE). Les trois priorités en 2017 Trois sujets majeurs ont été abordés : enquête sectorielle sur le commerce électronique menée par la DG Concurrence : l’ECCIA a rappelé que le secteur européen du luxe et du haut de gamme était un acteur majeur et vertueux du monde du digital et a souligné sa satisfaction devant la publication des résultats préliminaires de l’enquête. Ceux-ci démontrent la croissance actuelle du commerce électronique dans un environnement concurrentiel et rappellent notamment la validité du principe de la distribution sélective lorsque celle-ci se fonde sur des critères appropriés tels qu’ils sont définis dans les lignes directrices du règlement actuel de la Commission. L’ECCIA a souligné qu’il existe de nombreux moyens d’être présent sur Internet et que les PMEs du secteur du luxe et du haut de gamme sont très attachées à leur liberté de choix concernant leur image en ligne et la qualité de la distribution de leurs produits. révision en cours de la directive relative au respect des droits de propriété intellectuelle (IPRED) : l’ECCIA a rappelé que les droits de propriété intellectuelle sont l’un des piliers du modèle économique des industries du luxe et du haut de gamme. L’augmentation exponentielle de la contrefaçon – notamment en ligne – a des conséquences graves sur le consommateur européen, sur les emplois, sur les capacités d’innovation des entreprises et leur créativité, et sur les recettes des Etats Membres. Elle est de plus de plus en plus reliée au financement d’activées criminelles et terroristes. Afin de permettre le développement serein du marché unique numérique, il est nécessaire de restaurer la confiance des consommateurs et la sécurité juridique des entreprises engagées dans le commerce en ligne. L’ECCIA a donc appelé les instances européennes à la mise en place de mesures fortes permettant de Communiqué de presse Paris, 7 mars 2017 lutter contre la contrefaçon sur Internet à travers l’implication de l’ensemble des acteurs de la chaine de valeur du numérique. accès aux marchés : l’ECCIA a souligné que le secteur du luxe et du haut de gamme contribuait largement à la croissance européenne par l’intermédiaire de la puissance de ses exportations et qu’il était nécessaire de disposer d’un accès équitable aux marchés étrangers. Dans ce cadre, l’ECCIA a relevé l’importance de la conclusion de l’accord de libre-échange avec le Japon – un marché clé. Elle a également fait état de la préoccupation de ses membres au regard des projets de réforme fiscale aux USA, notamment concernant la Border Adjustment Tax dont l’impact serait néfaste pour les consommateurs, les entreprises et les distributeurs américains. L’ECCIA a par ailleurs salué la publication du rapport « Une politique communautaire cohérente pour les secteurs de la culture et de la création » adopté par le Parlement européen. L’ECCIA a enfin détaillé une série de recommandations concernant la mise en place de politiques européennes de valorisation et de formation aux savoir-faire et de mesures en faveur du tourisme. À l’issue de la réunion, Guillaume de Seynes, président de l’ECCIA, a déclaré : « L’industrie du luxe européenne est l’ambassadrice des valeurs d’excellence, de savoirfaire, de culture, de créativité et d’innovation de l’Europe. Le secteur compte parmi les meilleurs en matière d’exportation, renforçant l’attractivité touristique européenne. Son modèle économique unique en son genre doit être soutenu par des réglementations adaptées et les membres de l’ECCIA sont unis pour défendre ensemble ces positions » devant une assistance très représentative des différentes instances européennes. *À savoir L’ECCIA – European Cultural and Creative Industries Alliance – rassemble les associations nationales du luxe que sont Círculo Fortuny (Espagne), Comité Colbert (France), Fondazione Altagamma (Italie), Meisterkreis (Allemagne), Walpole (Royaume-Uni). Par ailleurs, grâce aux membres européens du Comité Colbert en Autriche, Belgique, Grèce, Hongrie, Pologne et République Tchèque, l’ECCIA est le porte-parole de l’industrie du luxe ainsi présente dans 11 pays européens. La présidence de l’ECCIA est une présidence assumée de façon tournante par l’une des cinq associations membres. En 2017, le président en est Guillaume de Seynes, président du Comité Colbert. Mots clefs : Europe, ECCIA, industrie culturelle et créative, emploi, digital, distribution sélective, propriété intellectuelle, calliphore. Pour plus d’informations : Heymann, Renoult Associées Agnès Renoult + 33 (0)1 44 61 76 76 [email protected]