Laboratoire Fonctionnement et évolution des systèmes écologiques
Laboratoire Biogéochimie et écologie des milieux continentaux
Impact des activités humaines sur les écosystèmes :
la fragmentation des habitats
Les activités humaines comme
l’agriculture, la construction de
routes, de barrages, l’exploitation
forestière, peuvent diviser cer-
tains écosystèmes en différents
fragments et réduire leur super-
cie. Cette fragmentation est un
des facteurs responsables des
extinctions d’espèces.
Réduction de l’habitat disponible
pour les espèces
Les espèces qui requièrent de vastes
habitats, comme les grands carnivores, sont
particulièrement sensibles à la fragmentation.
Isolement des fragments de
l’écosystème
Certains fragments peuvent être trop petits
pour maintenir des populations reproductrices
viables de certaines espèces.
L’éloignement et l’absence de connexions
entre les fragments peuvent nuire à la
pollinisation, à la dispersion des graines, à la
migration de la faune et à la reproduction.
Les espèces peu mobiles et à faible taux de
dispersion sont les plus affectées.
Modication du microclimat
autour des fragments
La fragmentation augmente la surface de
contact entre l’écosystème et les autres
milieux.
En bordure des fragments, les conditions
de lumière, de température, de pression de
prédation diffèrent. Ces conditions différentes
peuvent diminuer la survie des espèces à la
lisière des fragments. Ce phénomène réduit
encore plus l’habitat d’un certain nombre
d’espèces.
Contact :
www.biologie.ens.fr/ecologie Laboratoire Fonctionnement et évolution des systèmes écologiques
Laboratoire Biogéochimie et écologie des milieux continentaux
X
© Susan Hannon
©INRA. G. Cattiau
© N. J. Cordeiro
© N. J. Cordeiro
L’espèce Nectarinia olivacea (à droite) est plus mobile et moins affectée
par la fragmentation de la forêt tropicale que l’espèce Phylloscopus
rucapillus (à gauche), à taux de dispersion plus faible.
©Markus Fisher
Les densités de l’espèce Primula
farinosa, espèce des zones humides,
sont inférieures de plus de 35% en
bordure des zones humides par rapport
à la zone centrale.