Kevin CHEVALIER 4
e. Conclusion
Les lymphocytes T et B comportent en surface des récepteurs spécifiques d’antigène (BCR et TCR)
qui sont dirigés vers des antigènes ciblés. De plus ils ont une activité de mémoire qui permet une
réponse plus rapide et plus efficace en cas de seconde rencontre d’un antigène.
Ces cellules expriment, en plus, d'autres récepteurs membranaires permettant :
Une costimulation / une modulation
Une coopération / une communication (Par exemple : lymphocyte T et macrophage)
Une adhésion / une migration des cellules immunitaires leur permettant de rejoindre les
tissus ou, au contraire, les vaisseaux sanguins.
Ces cellules peuvent agir à distance grâce à la production et la sécrétion de diverses substances
solubles comme les cytokines (interleukine, interférons, …)
2. Immunité innée ou non spécifique
Ces cellules sont la première ligne de défense de l'organisme.
a. Acteurs
Plusieurs cellules agissent dans ce système immunitaire innée, les :
Polynucléaires
Monocyte / Macrophage
Cellules dendritique (plasmacytoïde, myéloïde)
Lymphocyte NK
Sous-population minoritaire des lymphocytes : T-NK, MAIT
Ces cellules expriment aussi des récepteurs membranaires ou solubles ainsi que des récepteurs
intracellulaires. Ce sont les récepteurs PPR (Pattern-Recognition Receptors). Par contre, il n’y a pas
de récepteur spécifique à l’antigène, c’est ce qui les différencie de l’immunité spécifique.
On a la sécrétion d'enzymes mais aussi de :
Molécules d'adhésion
Cytokines : interleukines, interférons, chimiokines, facteurs de croissances
Système du complément
Kinine, prostaglandine, leukotriènes
Peptides antimicrobiens