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Dans le cas du régime permanent 0
r
=
∂
∂
A, on retrouve l’expression classique VgradE −=
.
Non unicité du couple de potentiels :
On suppose que, pour un champ EM donné, on dispose de deux couples ( 0
A
,V0) et (
,V) de
potentiels. Alors :
0)( 00
=−== AArotsoitArotArotB
Par conséquent, en notant ),( tr
un champ scalaire quelconque :
ϕϕ
gradAAsoitgradAA +==− 00
Le potentiel vecteur
ϕ
gradAA += 0
(où ),( tr
désigne un champ scalaire quelconque) convient
également : le potentiel vecteur est défini à un gradient près.
De même, pour le potentiel scalaire :
AA
VVgradsoit
A
Vgrad
A
VgradE ∂
−∂
−=−
∂
∂
−−=
∂
∂
−−= )(
)( 0
0
0
0
r
Soit :
0)( 0=
∂
+−
VVgrad
Après intégration, la fonction additive du temps qui s’introduit est mise sous forme d’une dérivée
par rapport au temps :
d
tdF
tf
VV )(
)(
0==
∂
+−
Finalement, en posant )(),(),( tFtrtr −=
:
tr
trVtrVettrgradtrAtrA ∂
−=+= ),(
),(),(),(),(),( 00
rrrr
r
ψ
Il existe donc une infinité de couples de potentiels vecteurs : faire le choix d’un d’entre eux est
faire un choix de jauge (il existe une infinité de jauges). On dit qu’il y a indétermination de jauges.
Le champ EM est par contre invariant de jauge ; lui seul a un sens physique alors que les
potentiels sont seulement un moyen mathématique d’expression des champs (en mécanique
classique).
Potentiels permanents :
En régime permanent, les équations de Poisson se réécrivent sous la forme :
jA
0
µ
−=∆ et 0
ε
−=∆V
Cette dernière équation a pour solution la solution bien connue (loi de Coulomb pour le potentiel
électrostatique) :
τ
πε
d
SM
S
MV D
)(
41
)( )(
0∫∫∫
=
(On note M le point où l’on calcule le potentiel, S un point source de la distribution (D) de
charges, r = SM et urSMr
== ).