Classe de TS Partie D-chap 16
Physique
Prof
3
peuvent prendre, au contraire, que des valeurs bien précises et toujours les mêmes pour tous les atomes d’hélium.
110
On dit qu’il y a quantification des état excités.
Ce résultat est généralisable à tous les atomes avec simplement, des valeurs d’énergie différentes.
Cette quantification de l’énergie interne d’un atome ne peut être expliquée par les lois de la mécanique de
Newton. Selon ces dernières, au contraire, lors d’un choc avec un électron, la différence E
out
- E
in
devrait pouvoir
prendre toute valeur comprise entre 0 et E
in
!
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Peut-on augmenter indéfiniment le nombre des états excités possibles c’est–à-dire les valeurs quantifiées de
l’énergie correspondant aux états excités ?
La réponse est négative. A partir d’une valeur de E
in
appelée énergie d’ionisation, le transfert d’énergie suffit à
arracher un électron à l’atome qui devient ion positif. Dans le cas de l’hélium on obtient un ion He
+
et cela se
produit à 24,6 eV.
120
En conclusion, notre expérience a permis d’identifier, pour l’atome d’hélium, les états excités suivants
3
(donnés en eV) : 19,8 20,6 21,0 21,2 22,9 23,1 23,7 et 24,0.
On dit que l’énergie d’un atome est quantifiée.
Le même résultat peut être observé avec les autres atomes. Par exemple, les principaux états excités du
césium sont : 1,38 et 2,30 eV. L’ionisation du césium a lieu pour 3,87eV. Ceux du mercure sont (en eV) : 4,86 ;
125
5,44 ; 6,67 ; 7,71 et 8,84. L’ionisation du mercure a lieu pour un transfert d’énergie de 10,4 eV.
1
:
Il s’agit en fait d’une expérience simplifiée, plus difficile à réaliser mais plus facile à interpréter. Pour plus de précision on
pourra se reporter à la fiche intitulée « spectroscopie électronique ».
2
: Il ne reste pas dans l’état excité et revient ultérieurement, en une ou plusieurs étapes, à l’état fondamental, cédant alors
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l’énergie interne emmagasinée. C’est la raison pour laquelle on observe corrélativement un spectre optique d’émission.
3
: D’autres états excités de l’atome d’hélium sont possibles et peuvent être identifiés expérimentalement ; les valeurs des
énergies d’excitations sont toujours les mêmes, quantifiées et inférieures à 24,6 eV.
Q
QU
UE
ES
ST
TI
IO
ON
NS
S
D’après le passage lignes 1 à 23 :
1) Rappelez quelles sont les caractéristiques du modèle de l’atome de Rutherford ? quelle
analogie a t-il fait pour décrire ce modèle ?
Pour Rutherford, le modèle de l’atome était analogique au modèle planétaire :
L’atome possédait un centre, massique, constitué par le noyau de l’atome, qui était analogue au Soleil ou
à la Terre.
Autour de ce centre gravitent des électrons, analogues aux planètes qui tournent autour du soleil ou aux
satellites gravitant autour de la Terre.
2) Quelles sont les lois en 1/r² qui ont mis Rutherford sur cette piste de l’analogie ?
(1)
Donnez l’expression de la force pour chacune d’entre elle, basée sur un schéma précis.
A l’échelle microscopique, la cohésion de la matière est régie par l’interaction électrique, elle-même
décrite par la loi de Coulomb :
Par exemple, A peut être le noyau d’un atome, et
B un électron du cortège électronique.
A l’échelle astronomique, la cohésion des systèmes planétaires est régie par l’interaction
gravitationnelle, elle-même décrite par la loi de Newton :
3)
F : valeur commune des forces (N : newton)
d : distance AB (m)
q
A
et q
B
: charges de A et B (C)
9
-2
2
mA
A/B
F
B/A
F
F : valeur commune des forces (N : newton)
d : distance AB (m)
m
A
et m
B
: masse des corps (kg)
G = 6.67*10
-11
N.kg
-2
.m
2
, constante
B/A
F
A/B
F
q
A
q
B
2
//
**
qqk
FF
BA
ABBA
==
2
//
**
mmG
FF
BA
ABBA
==