Réplication Chez les procaryotes Besoin de dXTP+ brin matrice + ADN pol I de E. Coli (synthèse dans le sens 5’3’) , activités exonucléase 3’—5’ (enlève les bases mal appariées permettant à ADN pol de réessayer) et 5’3’, enzyme peu processive et Mg2+dépendante + ribonucléotides Réplicon : molécule d’ADN ou d’ARN pouvant se répliquer à partir d’une origine de réplication. Une origine de réplication : ori C. Réplication rapide et bidirectionnelle. Une séquence de terminaison. A) Initiation de la transcription 1) Reconnaissance d’oric : Fixation Dna A (ATP dépendante) sur l’origine de réplication et ouverture du double brin au niveau des séquences GATC 13 mers riches en AT. 2) Formation du primosome : 2 DnaB hélicases, ATP dépendante ouverture des doubles brins par rupture de liaisons H. DnaC (intervient avec Dna B) et Dna G (primase). Stabilisation des régions simples brins (SSB). 3) Accrochage de l’ADN pol III 4) Synthèse des amorces ARN par la Primase. 5) Elimination des super enroulements en amont par gyrase, en aval par topoisomérase I. B) Elongation (ADN Pol III, très processive). ADN pol I (peu processive) va hydrolyser les amorces ARN et synthétiser de l’ADN puis ligation des fragments (ligase + ATP). C) Terminaison au locus Ter région riche en G et T. Protéine Tus se fixe sur cette région et bloque l’hélicase. Dernières synthèses probablement par ADN pol I. D) Régulation : L’initiation de la réplication nécessite la méthylation des séquences GATC sur les deux brins par la protéine Dam. Chez les eucaryotes Besoin 4 desoxyribonucléotides précurseurs (dXTP) + brin matrice + ADN pol (synthèse dans le sens 5’3’) enzyme processive (processivité= capacité d’une enzyme à cata des R successives sur une même molécule sans la relâcher) qui catalyse la synthèse de l’ADN, elle reconnaît et se fixe sur une origine de R, activité exonucléase 3’5’ + ribonucléotides pour la synthèse des amorces ARN .Les 2 brins d’ADN sont répliqués simultanément. Parentés structurales entre les polymérases mais différences. Alpha : structure de l’activité exo similaire aux autres mais celle-ci est inactive. Epsilon : domaine additionnel intervenant dans la processivité. ADN pol début de la réplication, associée à une Primase. ADN pol fait les réparations. ADN pol réplication de l’ADN mitochondriale. ADN pol δ élongation des brins plus réparation de l’ADN. Initiation de la réplication Origines de réplication multiples. Elles sont repérées à la phase G1 et leur activation s’opère au début de la phase S. La sélection des réplicateurs est assurée par la formation de complexes de pré-réplication (pré-RCs) qui comportent une protéine initiatrice ORC, deux adaptateurs d’hélicases (Cdc6 et Cdt1) et une hélicase (le complexe Mcm2-7). L’activation des pré-RCs est activée par des kinases qui agissent seulement quand les cellules entrent en phase S. ADN pol va former un complexe avec une primase. ADN pol δ + PCNA (protéine qui augmente la procéssivité) + RFC pour l’élongation primase est libérée. Fourche de réplication Rnase H va hydrolyser les amorces ARN et ADN pol va les remplacer par de l’ADN puis une ligase va assembler les fragments. Anneau coulissant associé à l’ADN pol quand celles-ci sont hautement processives. Une endonucléase FEN va cliver les bases qui ne sont pas bien appariées. Réplication des télomères : sur le brin 5' → 3' parental, du fait de la nécessité de la présence d'une amorce, la réplication de l’extrémité 3' terminale n'est pas possible. Le brin fils va être plus cours de 10 nucléotides environs, raccourcissement à chaque cycle. Enzyme : la télomérase reconnaît la région riche en TG des télomères et en utilisant sa propre amorce ARN ajoute des copies de télomères 5'-- TTAGGG --3' aux extrémités 3' simple brin parentaux des chromosomes. Une primase va ensuite synthétiser une amorce ARN sur le brin fils, l’ADN polymérase va copier le brin matriciel qui a été allongé. Hydrolyse de l’amorce ARN. Télomérase = transcriptase inverse. Réplication de l’ADN mitochondriale : Désynchronisation de la R des 2 brins dans la mitoC. 1 seule fourche de R . Transcription VIH : tRNA-Lys 3 amorce. Elongation de l’ADN par la reverse transcriptase, se forme alors un duplex ARN-ADN, la RNase H vient dégrader la partie ARN du duplexe. L’élongation de l’ADN continue, se forme un autre duplexe ADN-ARN, une partie de l’ARN va être dégradé. L’ARN restant va servir d’amorce pour commencer l’élongation de l’ADN dans le sens inverse, se forme cette fois un duplexe tRNA-Lys 3-ADN , tRNA-Lys 3 va être dégradé par Rnase H ainsi que l’amorce ARN , l’élongation contiune jusqu’à ADN double brin. Reverses transcriptases ADN pol ARN dépendantes peuvent synthétiser de l’ADN db à partir d’une matrice ARN. Réparation de l’ADN Deux grands mécanismes : réparation des mésappariements, reconnaissance puis élimination de dommage chimiques. La détection et la réparation des dommages est continuelle. L’ADN subit des dommages permanents : -Radiation : UVdimères de thymines réparation par photolyase. -Désamination spontanée : correction d’une base anormale par excision. Glycolycase élimine la base modifiée ce qui crée un site abasique reconnu par une endonucléase AP puis une exonucléase retire le sucre et son groupement phosphate. L’ADN polymérase bêta synthétise de l’ADN au niveau du site abasique et la ligase scelle le tout. -Méthylation de l’ADN : Mismatch repair = mécanisme de surveillance de l’ADN lors de la réplication qui permet de réparer préférentiellement ces erreurs dans le brin nouvellement synthétisé. Après la réplication le brin néo-synthétisé n’est pas aussitôt méthylé permet de distinguer brin parental de brin néo-synthétisé et de ne pas corriger le premier. Reconnaissance du mésappariement par MutS, confirmation par recrutement de MutL, reconnaissance du brin méthylé par MutH (endonucléase), coupure du brin non méthylé par MutH. Resynthèse par ADN pol III et suture par ligase. -Oxydation -Agents chimiques mutagènes