LA PATHOLOGIE DE L’ISLAM - 3 -
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Définition des Sociétés aryennes et des sociétés sémitiques.
Définition des Sociétés aryennes et des sociétés sémitiques.Définition des Sociétés aryennes et des sociétés sémitiques.
Définition des Sociétés aryennes et des sociétés sémitiques.
S'il existe dans le monde une entreprise difficile entre toutes, c'est celle de vouloir faire connaître à la
France la composition de l’lslam, Mahomet, la religion musulmane et la politique des Turcs. C'est une
œuvre herculéenne devant laquelle on recule à première vue ; c'est la description d'un chaos mobile où
s'agitent des légendes pour toutes les controverses, où, à chaque pas, tout change et se transforme,
comme si l’on regardait des formes étourdissantes dans un gigantesque kaléidoscope.
Cette immense difficulté, cette confusion inextricable, cette hésitation à présenter, au public français,
l'esquisse psychologique d'un peuple asiatique, doivent être attribuées à l’éducation moderne des
Français, au système de l’instruction publique en France, à l’empoisonnement par les romanciers de
l'époque, aux multiples erreurs des historiens, des théologiens, des littérateurs qui ont enveloppé l'Islam
et Mahomet dans des récits et des tableaux d'une séduction étrange et les ont présentés au monde
comme s'ils étaient des événements providentiels et bienfaisants ou des flambeaux d'une civilisation
inappréciable.
Pour qu'un individu puisse se faire une idée exacte de la composition morale et constitutive d'un peuple
étranger, d'une nation différente de la sienne, il faut qu'il possède, lui-même, à un très haut degré, le
«
connais-toi toi-même
» c'est-à-dire, qu'il ait la conscience absolue du type psychologique auquel il
appartient ; il faut qu'il ait vivant, pour ainsi dire, le sentiment de l'origine et de la raison d'être de sa
nationalité, de sa race, de sa religion, des lois fondamentales qui régissent la société dont il fait partie,
ses intérêts sociaux et individuels, sa famille, etc.
Si, en contemplant un monde qui n'est pas le sien, cet individu perd un moment ce sentiment ; si au lieu
de suivre la voie que lui ont tracée ses traditions nationales, au lieu d’obéir aux lois constitutives de son
type psychologique, il se laissait circonvenir et guider par ses ennemis séculaires qui ne manqueront,
indubitablement pas, de l’engager dans des voies différentes et inconnues, il résulterait sans qu’il s'en
doute, un ébranlement subit dans son organisme mental ; on le verrait travestir la vérité de son passé
historique, s'approprier, avec une sorte d’ardeur, les outrages de ses ennemis, pour les déverser sur ses
ancêtres, dénoncer les gloires de sa patrie comme des erreurs et des mensonges, et travailler, sous la
direction de ses mortels ennemis, maîtres de lui, à la désorganisation de la société laquelle il appartient,
à la dissolution de sa race, à la destruction de son propre pays, livrer enfin ses enfants à l'esclavage et à
la honte et se résigner à la perte de ses biens et de son foyer.
Ce n'est que le jour où tout, autour de lui, sera bouleversé et ruiné, lorsqu'il sera plongé dans les
angoisses les plus rigoureuses, qu'il se réveillera pour embrasser du regard l'immensité de la perfidie de
ses conducteurs et l'égarement dans lequel il s'est stupidement laissé aller. Heureux, s'il lui restait
encore des forces pour briser les chaînes qu'il s'est laissé river aux mains, réagir avec vigueur et frapper