A M B A S S A D E D E F R A N C E E N E S P A G N E - S E R V I C E É C O N O M I Q U E
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entreprise et à la condition d’une diminution significative de l’absentéisme (à négocier avec les partenaires sociaux). La CEOE
rappelle par ailleurs que la santé des entreprises reste encore fragile à la sortie de la crise, puisque seules 42 % d’entre elles
dégageaient des bénéfices en 2014
. Pour rappel, les syndicats plaident quant à eux pour une hausse des salaires comprise entre
1,8 % et 3 % en 2017.
L’OIT optimiste sur les créations d’emploi en 2017, mais préoccupée sur la précarité du travail en Espagne. L’Espagne
serait l’un des rares pays européens à connaître une réduction significative du chômage en 2017 selon l’Organisation
Internationale du Travail, qui s’inquiète toutefois de la précarité des emplois, dont le travail à temps partiel qui gagne du terrain.
En Espagne, le travail à temps partiel concerne actuellement 14,6 %
des travailleurs et a crû de 4 pp entre 2008 et 2015. La
précarité du travail se matérialise également par la prévalence des contrats à durée déterminée (27 % de l’emploi salarié en
Espagne4). L’OIT dément l’idée selon laquelle ces modalités de travail sont transitoires et constituent un tremplin vers un emploi
de meilleure qualité. Au contraire, ces situations précaires s’éternisent et sont le plus souvent subies par les travailleurs : près de
63 % du travail à temps partiel est involontaire en Espagne et respectivement 85 % pour un emploi à durée déterminée.
ENTREPRISES
Técnicas Reunidas renforce sa présence en Arabie Saoudite avec le projet Clean Fuels. La société d’ingénierie espagnole a
confirmé le 9 janvier dernier à la CNMV
une nouvelle commande de la compagnie nationale saoudienne d'hydrocarbures
Aramco. Técnicas Reunidas devra améliorer les rejets polluants sur l’environnement de la raffinerie de pétrole de Ras Tanura,
la plus ancienne du pays, pour un coût évalué entre 1,4 Md € et 1,7 Md € pour une durée de 4 ans. Le groupe saoudien réaffirme
ainsi sa confiance auprès de du groupe espagnol qui totalise plus de 10 projets de raffinement, de pétrochimie et de gaz depuis
2003.
SECTEUR BANCAIRE
Le sauvetage bancaire espagnol aurait coûté 60,7 Md € au contribuable espagnol. Selon le Tribunal des Comptes, le coût
public de la restructuration bancaire espagnole menée entre 2009 et 2015 est estimé
aujourd’hui à 60,7 Md €. L’institution
rappelle que les ressources publiques engagées pour soutenir le secteur bancaire espagnol s’élèveraient à 122 Md € cumulés
entre 2009 et 2015.
Changement de stratégie de Banco Popular pour se défaire de ses actifs non productifs. Selon des sources de marché, Banco
Popular aurait vendu un portefeuille de dettes issu du secteur hôtelier de 220 M € au fonds Apollo et un autre portefeuille de
dettes de 400 M € provenant du secteur résidentiel
au fonds Blackstone. Bien que la vente de portefeuilles soit un des canaux
privilégiés par les banques pour désinvestir leurs crédits douteux, il s’agit d’une première pour Banco Popular, démontrant ainsi
le changement de stratégie du groupe avec l’arrivée du nouveau PDG. M. Sarancho. Pour mémoire, le plan stratégique 2016-
2018 vise à réduire les actifs non productifs de 45 %, soit 15 Md €.
Selon les données de liquidation de l’IS pour l’année 2014. Source : administration fiscale espagnole (AEAT).
Conjointement avec le Portugal, l’Irlande, la Croatie et les Pays-Bas.
L’Autorité des marchés financiers espagnole.
Le coût définitif dépendra des ventes de Bankia et de BMN, qui n’ont pas encore eu lieu.
750 logements et un nombre similaires de places de garages et d’entrepôts.