Le concept de rétablissement en santé mentale, une

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AEESICQ 2009 (Atelier)
Saint-Jean-sur-Richelieu
© François Gendreau
Inf. M.A., M.Sc. (Inf.)
BUTS DE L’ATELIER

Un exposé/forum et non pas une formation sur un
concept qui tient de l’innovation complémentaire au
monde traditionnel médical dans le domaine de la
psychiatrie;

Une sensibilisation du concept du rétablissement et de
ses impacts possibles sur la pratique et la formation
infirmières dans le domaine de la psychiatrie;

Une réflexion à poursuivre dans nos localités.
NOS POSTULATS

Un bref rappel sur les définitions

L’encadrement philosophique

L’encadrement juridique
SANTÉ MENTALE
 « La santé mentale est la capacité qu’a
chacun d’entre nous de ressentir, de penser
et d’agir de manière à améliorer notre
aptitude à jouir de la vie et à relever les défis
auxquels nous sommes confrontés.
 Il s’agit d’un sentiment positif de bien-être
émotionnel et spirituel qui respecte
l’importance de la culture, de l’équité, de la
justice sociale, des interactions et de la
dignité personnelle. »
(Gouvernement du Canada, 2006:2)
MALADIE MENTALE
 « Les maladies mentales sont caractérisées par
des altérations de la pensée, de l’humeur ou du
comportement (ou une combinaison des trois)
associées à un état de détresse et à un
dysfonctionnement marqués.
 Les symptômes de la maladie mentale varient
de légers à graves, selon le type de maladie
mentale, la personne, la famille et le contexte
socioéconomique. »
(Gouvernement du Canada, 2006:2)
EXPRESSIONS COURANTES

On substitue souvent librement les expressions
« problèmes de santé mentale », « maladie mentale »
et « troubles mentaux » l’un à l’autre.
 Ce ne sont toutefois pas des termes équivalents.
 Alors que « problème de santé mentale » désigne tout
écart par rapport à l’état de bien-être mental ou
psychologique, les termes « maladie » et « trouble »
renvoient à des affections reconnues cliniquement, et
elles donnent à entendre qu’il y a soit détresse
significative, soit dysfonctionnement, ou un risque
tangible de résultats néfastes ou indésirables.
(Gouvernement du Canada, 2006:2)
CADRE PHILOSOPHIQUE

L’Organisation mondiale de la santé (OMS:2005)
plaide pour doter les personnels de santé de
compétences plus étendues les rendant aptes à faire
face à des situations de plus en plus complexes afin
d’assurer des soins efficaces aux malades;

Le plaidoyer se base sur la montée de l’importance de
la maladie chronique dans notre population.
CADRE JURIDIQUE 2005-2010

Le MSSS du Québec dépose en octobre 2005 son
Plan d’action en santé mentale 2005-2010 « La
force des liens ».
 Ce plan vise à doter le Québec d’un système
efficient de santé mentale qui reconnaît le rôle
des personnes utilisatrices et qui offre l’accès à
des services de traitement et de soutien pour les
enfants, les jeunes et les adultes de tout âge ayant
un trouble mental, ainsi que pour les personnes
présentant un risque suicidaire.
(Projet clinique, 2006:15)
LES ENJEUX

Sur la base des constats effectués quant aux difficultés et
aux progrès réalisés dans la dernière décennie, certains
enjeux émergent :
 • le rétablissement de la personne dans sa globalité;
 • les investissements importants pour contrer les tabous et la





stigmatisation;
• l’amélioration de l’accessibilité aux services de 1re ligne;
• une meilleure utilisation des services existants arrimés entre eux
afin de répondre, dans la continuité, à la diversité des besoins;
• la disponibilité de l’expertise des services de 2e ligne auprès de la
1re ligne;
• la bonification des services de santé mentale auprès des jeunes;
• la réduction des suicides en ciblant les personnes à risque élevé,
particulièrement les hommes.
(Projet clinique, 2006:15)
LES PRINCIPES DE BASE

La « Force des liens » 2005-2010 du MSSS du Québec
base son plan d’action sur les principes suivants:
1.
Le pouvoir d’agir des personnes atteintes et de leurs proches;
2.
Le rétablissement;
3.
L’accessibilité locale de services de 1ière ligne de qualité;
4.
Le partenariat entre les dispensateurs de services et les
ressources de la communauté;
5.
L’efficience.
(MSSS, 2005)
COMMENT DÉFINISSEZ-VOUS LE
RÉTABLISSEMENT ?

Exercice en commun:
 Donnez votre définition personnelle
du rétablissement en quelques lignes.
C’est quoi se rétablir ?
 Comparons nos définitions.
COMPARONS CES CONCEPTS
 1- LA CAPACITÉ D’ENDURANCE
 2- LA RÉSILIENCE
 3- LE RÉTABLISSEMENT
DÉFINITION DE
CAPACITÉ
D’ENDURANCE
- théorie
(Clémence Dallaire, 2005)
CAPACITÉ
D’ENDURANCE

À partir de ses études sur le confort,
l’endurance et l’espoir, l’infirmière
canadienne Janice Morse définit
l’endurance comme étant la capacité
innée des humains de passer à travers
des circonstances d’assauts
physiologiques et psychologiques
extraordinaires ou de conditions
stressantes et de demeurer intact
émotionnellement.
(Clémence Dallaire, 2005)
CAPACITÉ
D’ENDURANCE

Caractéristiques:
1- Préfère utiliser le concept de capacité plutôt que
celui de stratégie afin de décrire les façons
d’endurer de fait;
 2- La capacité semble être innée et non pratiquée
ou apprise;
 3- Les façons d’endurer sont plus de l’ordre du
réflexe que du choix délibéré;
 4- C’est une réponse non préméditée, même si une
raison fondamentale soutient ou motive
l’endurance (Ex: Je le fais pour ma famille).

(Clémence Dallaire, 2005)
CAPACITÉ
D’ENDURANCE

Qualités:
1- Capacité de se centrer sur le présent;
 2- Capacité de maintenir sa concentration
cognitive.


Cette distraction cognitive sert à supprimer
l’insoutenable passé ou anticipé en tant que
conséquence de la situation actuelle, ce qui
accroît la capacité d’endurer.
(Clémence Dallaire, 2005)
DÉFINITION DE
RÉSILIENCE
- théorie
(Marie Anaut, 2004)

IL Y A DEUX ÉLÉMENTS
FONDAMENTAUX QUI NOUS
PERMETTENT DE PARLER DE
RÉSILIENCE … NOUS DEVONS
OBLIGATOIREMENT AVOIR LA
PRÉSENCE DE:
TRAUMA PHYSIQUE
OU
TRAUMA PSYCHOLOGIQUE
CONFRONTATION À SA
MORT

LA RÉSILIENCE SE BASE SUR
L’APPLICATION DES
MÉCANISMES DE DÉFENSE ET
DE LEURS CONSÉQUENCES
POUR UN TRAUMATISME
ENGENDRÉ CHEZ LA
PERSONNE.
PREMIER TEMPS DE LA
RÉSILIENCE:

La confrontation au trauma et la
résistance à la désorganisation
psychique.

Ce temps de rencontre avec le
trauma, ou le contexte aversif, va
passer par la déconstruction d’un
fragment de réalité intolérable et le
recours à des mécanismes défensifs.

Mécanismes: Déni, humour,
projection, déplacement, imaginaire,
sublimation, répression des affects …
DEUXIÈME TEMPS DE LA
RÉSILIENCE:

L’intégration du choc et la réparation
(ou auto-réparation) et l’abandon de
certains mécanismes de défense
d’urgence (comme le déni ou la
projection) pour privilégier des
formes de protection plus souples et
des défenses plus adaptées.

C’est l’étape où l’on confère un sens
au trauma, c’est-à-dire l’activation du
processus de mentalisation. On se
reconstruit.
Définition

L’art de s’adapter aux situations adverses
(conditions biologiques et sociopsychologiques)
en développant des capacités en lien avec des
ressources internes (intrapsychique) et externes
(environnement social et affectif), permettant
d’allier une construction psychique adéquate et
l’insertion sociale (Anaut, 2004).
L’application clinique est
l’accompagnement

1- Prendre en compte et mobiliser
les capacités des personnes

2- Aider les personnes à trouver des
ressources en eux et autour d’eux
Différentes formes
d’accompagnement





1- Estime de soi et l’insertion sociale
2- Analyse et mise en évidence des ressources
et compétences familiales comme un pendant
aux constats de défaillance
3- Counselling
4- Groupes de soutien
5- etc.
DÉFINITIONS DE
L’APPROCHE DU
RÉTABLISSEMENT
- théorie
RÉTABLISSEMENT

Selon les intervenants
RÉTABLISSEMENT

Selon les personnes
RÉTABLISSEMENT



Que ce soit l’intervenant et/ou la personne, il est indéniable de
constater que le concept du rétablissement possède en soi
une notion de finalité (but/résultat) reliée soit à un problème,
soit à une pathologie diagnostiquée (objet).
Que ce soit l’intervenant et/ou la personne, la finalité du
concept du rétablissement vise la guérison (traitements) du
problème ou de la pathologie diagnostiquée. Mais cette
guérison n’est pas interprétée de la même façon (chronologie /
hiérarchie / symptomatologie / fonctionnalité / etc.).
Que ce soit l’intervenant et/ou la personne, le concept du
rétablissement vise un résultat dont les critères ou les
indicateurs orientent la pratique et/ou les interventions.
Spaniol (1994)

Le rétablissement est un processus par
lequel la personne reconstruit et
développe des nouvelles
interdépendances personnelle, sociale,
environnementale et spirituelle dans leurs
vies. C’est un processus d’ajustements
de leur propres attitudes, sentiments,
perceptions et buts dans la vie, et, un
processus d’autodécouverte,
d’autorenouveau et de transformation.
(Davidson, 2005)
Mot-clé

Le mot-clé est « processus »
 De quel processus est-il fait
mention?
Vision
INTERVENANT
LE RÉTABLISSEMENT COMME
UN PROCESSUS

Vue par les yeux des intervenants, le processus
réfère à une notion étapiste


Le Dx conduit à traiter en vue de l’élimination ou à
l’éradication d’une pathologie
L’ensemble des Tx est compris dans un contexte
 Chronologique
 Hiérarchique

Le but est le retour à la normale de l’individu
LE RÉTABLISSEMENT COMME
UN PROCESSUS

Le rétablissement est identifié comme un
processus dynamique vers une finalité qui est
associée à la normalité de l’individu. À ce titre, le
rétablissement est associé à la guérison comme
étant un retour des capacités optimales de
l’individu confirmées par une absence de
symptômes.
Vision

LA PERSONNE
LE RÉTABLISSEMENT
COMME UN PROCESSUS
 Vu
par les yeux de la personne ayant un
trouble de santé mentale




Les symptômes sont permanents
On ne parle plus de guérison
puisqu’immuable
Doit-on parler de fonctionnement global de
l’individu aux prises avec une SM ?
Processus: Guérison, rémission,
réadaptation, ou … ?
Hélène Provencher (2002)

L’expérience du rétablissement consiste
en la transcendance des symptômes, des
déficits fonctionnels et des handicaps
sociaux rattachés au trouble mental. Ce
processus s’appuie sur des
transformations se produisant dans
plusieurs sphères, soit la redéfinition et
l’expansion du soi, la relation à l’espace
temporel, le pouvoir d’agir et les relations
avec les autres.
(Provencher, 2002)
Mot-clé

Le mot-clé est « expérience »
 De quelle expérience parle-t-on ?
Vision
INTERVENANT
LE RÉTABLISSEMENT ENTRE
EXPERTISE ET EXPÉRIENCE

À partir d’un ensemble d’indicateurs à atteindre
par les intervenants:




Symptômes (présence ou absence)
Résultats qui déterminent la guérison
Confirment la démarche d’interventions
Protocoles (Guidelines) pour une finalité préétablie
LE RÉTABLISSEMENT ENTRE
EXPERTISE ET EXPÉRIENCE


À ce titre, le rétablissement est associé une autre
fois à la guérison, mais, selon le choix du
professionnel dans sa démarche pour atteindre
les capacités physiques optimales de l’individu.
L’intervenant est soit expert, soit expert-conseil.
Vision

LA PERSONNE
LE RÉTABLISSEMENT
ENTRE EXPERTISE ET
EXPÉRIENCE

Vu comme un processus de rémission et
de rechutes
Une rechute implique un recommencement
 Un recommencement implique également qu’il
y aurait eu rétablissement au préalable
 Comment la personne intègre son expérience,
son vécu ? Et dans quel but ?
 Devons-nous parler de finalité dans le sens de
guérison, ou comme une rémission, ou … ?

LE RÉTABLISSEMENT
ENTRE EXPERTISE ET
EXPÉRIENCE

Vu comme un processus de rémission et
de rechutes

Les critères d’évaluation se définissent:



Dans le bien-être tel que dépeint par la personne
Dans la fonctionnalité globale recouvrée au sein de la
société (rôle; estime de soi; etc.) telle que dépeinte
par la personne
Dans la difficulté de déterminer ce qu’est une
guérison d’une pathologie considérée comme
irrémédiable et d’une dégénérescence inéluctable
LE RÉTABLISSEMENT
ENTRE EXPERTISE ET
EXPÉRIENCE

À mon avis: Vu comme un processus de
rémission et de rechutes

En somme pour la personne, le rétablissement
en santé mentale devient un processus infini
d’interventions continuellement confronté aux
concepts de guérison et de rémission pour le
définir dans la pratique, selon un continuum
passé/présent/futur personnel à chaque
individu ayant un problème, ou un trouble, ou
une maladie.
Charles A. Rapp (2004)

L’approche du rétablissement
vise l’autoprise en charge
(empowerment) de la personne
ayant un trouble de SM, pour
laquelle son autonomie se
manifeste par le recouvrement
de son interdépendance entre
celle-ci et son environnement.
(Rapp, 2004)
Mot-clé

Le mot-clé est « empowerment »
 L’on vise l’interdépendance entre
la personne et son environnement
interne et externe
Vision
INTERVENANT
LE RÉTABLISSEMENT COMME
EMPOWERMENT

Selon les intervenants ou personnels de
santé:

Contrôle d’une crise ou d’un trauma, identifié par
l’absence ou la diminution de symptôme

Le retour à la vie normale de façon optimale
évalué par une compliance aux traitements
prescrits
Vision

LA PERSONNE
LE RÉTABLISSEMENT
COMME EMPOWERMENT
 Selon
la personne ayant un trouble
de Santé Mentale (SM):

Le retour à la maison

Le fait de fonctionner normalement
sans l’apport de la médication
Vision

CLINIQUE
LE RÉTABLISSEMENT

Vu comme un processus de réadaptation selon
un paradigme différent
Le rétablissement peut être une base philosophique
qui comprend la réadaptation
 La réadaptation possède:





Processus
Modèle de fonctionnement
Approche multimodale de la personne
Le recouvrement considère:


L’expérience de la personne et son vécu avec sa maladie
L’expérience de la personne comme soutien à l’orientation des
démarches cliniques
LE RÉTABLISSEMENT

Vu comme un processus de réadaptation
selon un paradigme différent
Ainsi, comme on ne peut plus s’orienter vers une
guérison, il faut « changer son fusil d’épaule » et
penser plus au bien-être des personnes ayant un
trouble de SM, à leur fonctionnalité.
 L’on doit se fier à l’expérience de la maladie par la
personne comme experte de sa condition.
 L’intervenant est perçu comme un expert conseil
accompagnateur.

Selon notre vision clinique, l’importance est-elle liée à la destination ?
Dans notre vision, l’importance est-elle liée à la destination ?
Au voyage que nous entreprenons ?
au voyagedes
quepersonnes
nous
AuxOu
trajectoires
ayant
entreprenons
un trouble de?santé mental ?
LES SERVICES
IDÉAUX
Interventions psychiatriques
Médication
Liées au modèle traditionnel médical de la santé mentale
(Selon le Tableau de Daniel B. Fisher, www.power2u.org, 2006)
PARTAGE DES CLIENTÈLES
(Projet clinique, 2006:15)
(Diagramme inspiré des services
selon W.A. Anthony, 2004)
LES COMPÉTENCES
RECHERCHÉES POUR
TOUT INTERVENANT
OEUVRANT EN SANTÉ
MENTALE SELON
L’APPROCHE DU
RÉTABLISSEMENT
LES 12 COMPÉTENCES CLÉS DE
COURSEY (2000)
 1- Considérer les adultes aux prises avec des troubles





mentaux comme des personnes dignes et compétentes et
les engager comme des collaborateurs à part entière dans
la planification et la prestation des services
2- Impliquer la famille et les autres personnes significatives
dans la planification, la prestation et l’évaluation des
services, lorsque c’est pertinent
3- Connaître les enjeux actuels face à la maladie mentale
4- Connaître les aspects biologiques de la maladie mentale
5- Développer, fournir et documenter des services et
soutiens individualisés
6- Connaître et utiliser les « meilleures pratiques »
d’intervention et de soutien
LES 12 COMPÉTENCES CLÉS DE
COURSEY (2000)






7- Accéder aux ressources dans la communauté et les
utiliser
8- Démontrer son savoir en matière d’enjeux juridiques et
de droits civils
9- Travailler en collaboration dans le système et en
intersectorialité
10- Intervenir de façon professionnelle et éthique
11- Intervenir de façon à respecter la culture des personnes
desservies
12- Connaître et appliquer des méthodes évaluatives pour
sa propre pratique
(Rosanne Émard, 2004)
EFFETS +/- DE LA COMPÉTENCE
SUR LE RÉTABLISSEMENT
EFFETS +/- DE LA COMPÉTENCE
SUR LE RÉTABLISSEMENT
À QUOI PEUT-ON S’ATTENDRE EN
AYANT UN MANQUE DE
COMPÉTENCES DANS NOTRE
ORGANISATION EN RAPPORT AVEC
LA PERSONNE EN PROCESSUS DE
RÉTABLISSEMENT?
ET L’INVERSE ?
EFFETS +/- DE LA COMPÉTENCE
SUR LE RÉTABLISSEMENT

SERVICES DE SANTÉ MENTALE







Influences négatives
Manque de choix de traitement
Manque d’information à propos du Tx
Ordonnance de Tx ou d’hospitalisation
Médication forcée
Contrôle et abus par le système et le
personnel en S.M.
(Ruth O. Ralph, 2004)
EFFETS +/- DE LA COMPÉTENCE
SUR LE RÉTABLISSEMENT

SERVICES DE SANTÉ MENTALE








Influences positives
Fournisseurs écoutent et collaborent
au Tx
Efforts pour un Tx efficace et
disponible
Méthodes de santé alternative
Respect des croyances et des finalités
culturelles
Informations pour le Tx et la Rx
Respect du choix de la personne
EFFETS +/- DE LA COMPÉTENCE
SUR LE RÉTABLISSEMENT

SUPPORT SOCIAL







Influences négatives
Pauvreté
Itinérance
Réduction ou absence de support à la
maison
Emploi limité par une coupure de
prestation
Discrimination culturelle et raciale
EFFETS +/- DE LA COMPÉTENCE
SUR LE RÉTABLISSEMENT

SUPPORT SOCIAL




Influences positives
Revenus de soutien adéquats
Assistance à la maison incluant les
réunions de famille et les opportunités
d’employabilité et de scolarisation.
EFFETS +/- DE LA COMPÉTENCE
SUR LE RÉTABLISSEMENT

SUPPORT PAR LES PAIRS








Influences négatives
Manque de compréhension de la
maladie
Manque de ressources et de
scolarisation
Surprotection
Prendre le blâme sur soi (self-blame)
Déni
Être en compétition avec les pairs
plutôt qu’en collaboration
EFFETS +/- DE LA COMPÉTENCE
SUR LE RÉTABLISSEMENT

SUPPORT PAR LES PAIRS






Influences positives
Une porte ouverte à la famille et aux
amis sans coercition et donnant du
support spirituel et émotif
Assistance financière
Assistance à la maison au besoin
Collaboration, support émotif et
physique, et défense des droits
EN RÉSUMÉ
Le concept du rétablissement
est un paradigme différent et complémentaire au modèle médical
traditionnel en psychiatrie
est accessible par le paradigme de la simultanéité en sciences
infirmières et répond à l’ouverture sur le monde de la profession
est un processus qui donne de l’espoir et permet à la personne
ayant des troubles de santé mentale de s’approprier sa santé
permet aux intervenants de mettre en pratique des compétences
axées sur l’orientation vers la personne, sur l’amélioration de la
personne, pour favoriser le choix / l’autodétermination et pour
permettre le potentiel de croissance de la personne
permet d’évaluer en complémentarité la personne, les intervenants
et les dispensateurs de services de santé mentale
MOT DE LA FIN
LE PRINCIPE DU RÉTABLISSEMENT, N’EST-IL PAS UNE CONDITION
ESSENTIELLE À LA COMPÉTENCE D’UNE RELATION THÉRAPEUTIQUE?
Références bibliographiques
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