Niveaux d'énergie dans les atomes - classification périodique - 2/11
http://www.plaf.org/phycats Prépa ATS Dijon - Sciences physiques - ARCHITECTURE DE LA MATIÈRE
Interprétation du spectre de raies (due à Niels Bohr, 1913)
Les photons émis possèdent une énergie h
ν
ij
=
= hc (T
i
- T
j
)
avec h = 6,62559.10
-34
J.s, constante de Planck
Si on admet que chaque photon est émis par un atome indépendamment des autres atomes, l'énergie h
ν
i,j
représente, d'après la conservation de l'énergie la perte d'énergie subie par l'atome au cours du processus
d'émission.
h
ν
ij
=
∆E
EE
E
=E
EE
E
initiale (atome)
- E
EE
E
finale (atome)
= hc T
i
- hc T
j
⇒ E
EE
E
j
= -hc T
j
: valeur de l'énergie de l'atome avant émission
E
EE
E
i
= - hc T
i
: valeur de l'énergie de l'atome après émission
(énergies < 0 car états liés)
Conclusion : L'énergie emmagasinée par un atome ne peut prendre que certaines valeurs particulières
formant une suite discontinue.
A toute raie spectrale observée correspond une transition entre 2 niveaux d'énergie :
h
ν
ij
=
⇒ L'énergie des systèmes liés (atomes, molécules, noyaux,...) est quantifiée.
Exemple : Diagramme des niveaux d'énergie de l'atome d'hydrogène (page précédente et annexe, p10)
2. N
IVEAUX D
'
É
NERGIE DANS UN ATOME
2.1. Position du problème
a) matière et rayonnement électromagnétique
Le rayonnement électromagnétique a une structure ondulatoire caractérisée par un champ électrique
et un champ magnétique
, structure permettant d'expliquer les phénomènes tels que la réflexion, la
réfraction, les interférences, la diffraction, ...
Par contre, le rayonnement du corps noir, l'effet photoélectrique, l'effet Compton,... ont été expliqués en
attribuant une structure discontinue, corpusculaire au rayonnement (théorie des quanta de Planck) : un
photon est un "grain de rayonnement" transportant l'énergie
h
ν
.
L’aspect ondulatoire du rayonnement électromagnétique est caractérisé par la longueur d’onde
λ
(ou la
fréquence :
ν
=
c/
λ
),
alors que l’aspect corpusculaire est caractérisé par la quantité de mouvement :
λ
ν
h
c
h
p==
.
Inversement, Louis de Broglie émit l’hypothèse en 1924 qu’une particule matérielle présente un aspect
ondulatoire.
Ces 2 aspects complémentaires sont résumés dans la relation de Louis de Broglie selon laquelle à toute
particule de quantité de mouvement
p
, on associe une onde de longueur d’onde :
p
h
=
λ
aspect ondulatoire aspect corpusculaire
(⇒ théorie de l'électromagnétisme) (mécanique)
Cette hypothèse a reçu depuis de nombreuses confirmations expérimentales :
1927 : Davisson et Germer observèrent la diffraction d’un faisceau d’électrons par un cristal, phénomène en
tout point comparable à la diffraction des rayons x par le même cristal.
1956 : Faget et Fert observèrent des phénomènes d’interférences d’électrons. Problème analogue à celui
des fentes d’Young en optique.
Bien que depuis remplacée par la théorie quantique, elle reste une approche intéressante du problème.
b) Principe d’incertitude d’Heisenberg (1927)
L’une des conséquences de la dualité onde-corpuscule est le principe d’incertitude d’Heisenberg :
Il est impossible de déterminer simultanément la position et la quantité de
mouvement d’un corpuscule avec autant de précision qu’on le désire.
h
ν
ij
E
EE
E
j
E
EE
E
i