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Clientèles à risque de dépression du
SNC suite à la prise d’opiacés
plus de 70 ans
naïve à un opiacé (prise d’un nouvel opiacé débutée
depuis moins d’une semaine)
MPOC
Apnée du sommeil
Insuffisance rénale ou hépatique
Douleur intense qui cesse subitement
Traumatisme crânien
Obésité (IMC > 35)
Prise concomitante d’autres dépresseurs du SNC
Schématisation de la progression de la
dépression du SNC (OIIQ, 2009)
Atteinte de l'état de conscience
Signes précoces observables: augmentation du degré de
sédation
Atteinte de l'état respiratoire
Signes précoces observables: ↓ fréquence,
du rythme ou de l'amplitude
Atteinte grave de l'état respiratoire
Signes tardifs observables: ↓ saturation,
ronflements
Atteinte systémique résultant notamment d'un
apport insuffisant en O2 et d'une accumulation
de CO2
Signes tardifs observables : altération du pouls
et de la tension artérielle
Arrêt cardiorespiratoire imminent
Soulagement de la douleur
Rapport du coroner du Québec, 2001
Opiacés à forte dose = effet sur la respiration > effet sur le S.N.C.
Dose
suprathérapeutique
Dose létale
Arrêt respiratoire et
inconscience rapide Respiration inadéquate chez patient
conscient (lente ou superficielle)
Arrêt cardio-respiratoire PCO2 et pH = acidose
respiratoire
Ronflements forts
Hypoxie sévère
FV et asystolie
Dose thérapeutique Règle de soins CHUM
Prévention de la dépression
respiratoire
Administrer régulièrement la coanalgésie
Débuter les opiacés à la plus faible des doses
prescrites
↑ la dose de façon graduelle → ne pas dépasser
plus de 50% de la dose précédente
Éviter, si possible, l’administration simultanée
de plusieurs médicaments dépresseur du SNC
Combiner avec une méthode non
pharmacologique
Les paramètres de
surveillance clinique
Le niveau de somnolence
La fréquence et l’amplitude respiratoire (FR)
La présence de forts ronflements
La SpO2
L'intensité de la douleur
Le diamètre des pupilles