Les Timbrés de l`orthographe 2013

Corrigés des tests de la sélection nationale 2013-2014
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Les Timbrés de l’orthographe 2013-2014
Corrigés des tests de sélection nationale
CADETS
1. Quelle est l’affirmation correcte ?
□ a. L’adjectif épithète s’accorde avec le nom.
□ b. Le nom s’accorde avec l’adjectif épithète.
□ c. L’adjectif épithète s’accorde avec le verbe.
Réponse : a. L’adjectif épithète (beau, rouge, grand…) apporte un complément d’information au
nom auquel il se rapporte. Il s’accorde en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou
pluriel) avec ce nom.
2. Qu’est-ce qu’un pseudonyme ?
□ a. un mot de même sens qu’un autre
□ b. un mot de sens contraire à un autre
□ c. un nom utilisé pour cacher son identité
□ d. le nom d’une personne célèbre
Réponse : c. Un pseudonyme est un nom différent du vrai nom (par exemple, Molière est le
pseudonyme de Jean-Baptiste Poquelin). Le mot pseudonyme est formé des racines pseud(o)-
qui signifie « faux » et onym- qui signifie « nom ».
3. On dit d’un astronaute qui semble flotter dans l’espace qu’il est :
□ a. en apesanteur □ b. dans la pesanteur □ c. en gravitation
Réponse : a. Le nom apesanteur est formé du préfixe a- qui sert à exprimer le contraire et du
nom pesanteur qui désigne la force qui attire tout corps sur la Terre. Lorsqu’ils sont dans l’espace,
loin de la Terre, les astronautes ne sont plus soumis à cette force. Ils sont donc en apesanteur.
4. Au futur simple, la 2e personne du singulier du verbe voir est :
□ a. tu verra □ b. tu verras □ c. tu voiras □ d. tu véras
Réponse : b. Le verbe voir forme son futur sur le radical verr- (avec deux r) ; la terminaison de la
2e personne du singulier du futur est -as (pour tous les verbes).
5. Combien d’erreurs contient la phrase « Le facteur passera distribué des calendriers
dans le voisinnage » ?
□ a. 0 □ b. 1 □ c. 2
Réponse : c. Les deux erreurs sont : distribué (il faut écrire le verbe à l’infinitif : distribuer) et
voisinnage (il faut écrire ce nom avec un seul n : voisinage).
6. Pour dire de quelqu’un qu’il est petit, on dit qu’il est haut comme trois…
□ a. poires □ b. prunes □ c. pêches □ d. pommes
Réponse : d. L’expression haut comme trois pommes est parfois renforcée par à genoux.

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7. La phrase « Je n’ai pas encore répondu à toutes les questions du test » est une phrase :
□ a. interro-négative □ b. exclamative □ c. négative □ d. affirmative
Réponse : c. La présence de la négation n’… pas qui encadre l’auxiliaire ai indique que l’on a
affaire à une phrase négative. Si une phrase est négative, elle ne peut être affirmative. Une
phrase exclamative se termine par un point d’exclamation et une phrase interro-négative par un
point d’interrogation (c’est une phrase interrogative qui contient une négation).
8. Le nombre 23 s’écrit :
□ a. vingt trois □ b. vingt-trois □ c. vingte trois □ d. vingte-trois
Réponse : b. Il faut écrire vingt sans e et mettre un trait d’union. Ce dernier remplace et : vingt-
trois, c’est vingt et trois (20 + 3).
9. Tous les temps à tous les modes ont six personnes : trois au singulier et trois au pluriel.
□ a. vrai □ b. faux
Réponse : b. L’impératif ne se conjugue qu’à une personne au singulier (la 2e : joue) et à deux
personnes au pluriel (la 1re et la 2e : jouons, jouez).
10. Quelle est la fonction de « vers six heures » dans la phrase « Le coq a chanté vers six
heures » ?
□ a. sujet
□ b. complément d’objet indirect
□ c. complément circonstanciel de lieu
□ d. complément circonstanciel de temps
Réponse : d. Le groupe « vers six heures » donne une information sur l’heure à laquelle le coq a
chanté. C’est donc un complément circonstanciel de temps du verbe a chanté. Le sujet du verbe
est « Le coq ». La phrase ne contient ni complément d’objet indirect ni complément circonstanciel
de lieu.
JUNIORS
1. Laquelle de ces orthographes est toujours employée de nos jours, contrairement aux
autres ?
□ a. une grand’mère □ b. mon maistre □ c. un rouge-gorge □ d. le roy
Réponse : c. On écrit aujourd’hui une grand-mère, mon maître et le roi.
2. Le mot pavillon peut désigner (plusieurs réponses possibles) :
□ a. une partie de l’oreille
□ b. une maison
□ c. un drapeau, sur un bateau
□ d. l’extrémité d’une clarinette
Réponse : a., b., c. et d. Ce sont les quatre principaux sens du nom pavillon aujourd’hui.
Autrefois, il désignait une tente militaire.
3. Lequel de ces adverbes n’est jamais un adverbe de temps ?
□ a. tantôt □ b. longtemps □ c. pourtant □ d. entre-temps □ e. instantanément
Réponse : c. L’adverbe pourtant sert à marquer l’opposition. Il a pour synonymes cependant,
toutefois, néanmoins.

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4. Compléter la phrase : « Notre équipe avait-elle… chance de gagner ? »
□ a. quelle que □ b. quel que □ c. quelque □ d. quelques
Réponse : c. Devant le nom singulier chance, il faut employer le déterminant (ou adjectif) indéfini
singulier, c’est-à-dire quelque. Quand il est au singulier, quelque signifie « un certain, un
quelconque ».
5. Parmi ces adjectifs numéraux, lequel n’est pas invariable ?
□ a. huit □ b. quatre □ c. trente □ d. cent
Réponse : d. Le numéral cent prend la marque du pluriel (il est donc variable) lorsqu’il est
« multiplié » et qu’il n’est suivi d’aucun autre nombre : trois cents euros mais trois cent dix euros.
6. Qu’est-ce qu’un verbe intransitif ?
□ a. un verbe qui ne se conjugue qu’à la 3e personne du singulier
□ b. un verbe qui ne se conjugue pas à tous les temps
□ c. un verbe qui n’admet pas de complément d’objet
Réponse : c. Contrairement aux verbes transitifs qui se construisent avec un complément d’objet
(direct ou indirect), les verbes intransitifs n’ont jamais de complément d’objet. Ils peuvent se
construire avec des compléments circonstanciels (je pars demain).
7. Dans quelle phrase le groupe de mots « de la boîte à lettres » a-t-il pour fonction
complément du nom ?
□ a. J’ai retrouvé la clé de la boîte à lettres.
□ b. Le facteur m’a parlé de la boîte à lettres.
□ c. Il y a vingt mètres de la boîte à lettres à ma porte.
Réponse : a. Dans cette phrase, le groupe nominal « de la boîte à lettres » est complément du
nom clé.
8. L’adjectif inévitable est formé par :
□ a. dérivation □ b. composition □ c. abréviation □ d. déclinaison
Réponse : a. La dérivation consiste à ajouter préfixe et/ou suffixe à une base pour créer un
nouveau mot. L’adjectif inévitable est formé sur le verbe éviter avec le préfixe in- et le suffixe -able.
9. Lequel de ces synonymes appartient au registre littéraire ?
□ a. facile □ b. aisé □ c. simple □ d. fastoche
Réponse : b. L’adjectif aisé est un synonyme littéraire des adjectifs facile et simple qui, eux,
appartiennent au registre courant. Quant à fastoche, c’est un synonyme familier.
10. Que signifie le proverbe « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » ?
□ a. il vaut mieux obtenir quelque chose de concret, plutôt qu’une promesse
□ b. il vaut mieux se tromper que douter, si l’on se trompe de bonne foi
□ c. il vaut mieux avoir la tête bien faite que la tête bien pleine
Réponse : a. Dans ce proverbe, ce qui est concret est rendu par un tiens et la promesse par deux
tu l’auras.

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ADULTES
1. Quel autre nom donne-t-on au conditionnel passé 2e forme ?
□ a. passé 2e version
□ b. plus-que-parfait du subjonctif
□ c. passé composé du subjonctif
Réponse : b. Le plus-que-parfait du subjonctif et le conditionnel passé 2e forme sont deux temps
qui se confondent.
2. Primature est un nom employé dans plusieurs zones francophones, notamment
africaines. Que désigne-t-il ?
□ a. un récipient en terre cuite
□ b. la fonction de Premier ministre
□ c. la suprématie, la prédominance de quelque chose
□ d. une fête religieuse
Réponse : b. Le nom primature a été créé dans les années 1970 par Léopold Sédar Senghor.
Primature et premier appartiennent à la même famille étymologique.
3. Le français est une langue :
□ a. germanique □ b. romane □ c. indo-européenne □ d. balte
Réponse : b. et c. Le français est une langue romane (tout comme l’espagnol et l’italien) car elle
est dérivée du latin. C’est également une langue indo-européenne, l’indo-européen étant une
langue dont on n’a pas de trace écrite, mais qui a été reconstituée en comparant les différentes
langues qui en sont issues.
4. La phrase « La factrice qui paraît compétente a été nommée responsable du service »
contient un ou plusieurs attributs. Combien ?
□ a. 1 □ b. 2 □ c. 3
Réponse : b. Le premier attribut est compétente (l’adjectif est attribut du sujet qui par
l’intermédiaire du verbe paraît) ; le second attribut est responsable du service (le groupe nominal
est attribut du sujet la factrice par l’intermédiaire du verbe a été nommée).
5. Parmi ces noms, lequel ou lesquels s’accordent lorsqu’ils sont utilisés comme adjectifs
de couleur ?
□ a. écarlate □ b. marron □ c. mauve □ d. orange □ e. rose
Réponse : a., c. et e. Lorsqu’un nom (ce qui est courant pour les noms désignant un fruit, une
pierre…) est apposé à un autre nom pour donner une information de couleur, il reste invariable :
des étoffes marron, des étoffes orange (c’est-à-dire « des étoffes de la couleur du marron, des
étoffes de la couleur de l’orange »). Mais écarlate, mauve et rose sont devenus des adjectifs à
part entière et ils s’accordent en genre et en nombre avec le nom auquel ils se rapportent : des
étoffes écarlates, mauves, roses.

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6. Dans la phrase « Le film dont je t’ai parlé va sortir en DVD », dont a pour fonction :
□ a. sujet du verbe ai parlé
□ b. complément d’objet direct du verbe ai parlé
□ c. complément d’objet indirect du verbe ai parlé
Réponse : c. Le pronom relatif dont est l’équivalent de « du film » (« je t’ai parlé du film ») : il est
donc complément d’objet indirect (puisque introduit par une préposition) du verbe ai parlé.
7. Au sens figuré, sevrer est antonyme de priver :
□ a. vrai □ b. faux
Réponse : b. Au sens figuré, sevrer est un synonyme de priver, pas un contraire.
8. Quelle est la nature de tout dans la phrase « Tout condamné à mort aura la tête
tranchée » ?
□ a. pronom
□ b. article partitif
□ c. déterminant (ou adjectif) indéfini
□ d. adverbe
Réponse : c. Tout peut être pronom, déterminant ou adverbe, mais jamais article partitif. Dans
cette phrase, il introduit le groupe nominal condamné à mort. C’est donc un déterminant (ou
adjectif) indéfini.
9. Quelle forme conjuguée du verbe rompre n’existe pas ?
□ a. rompiez □ b. romptes □ c. rompisse □ d. rompîtes
Réponse : b. Rompiez est une 2e personne du pluriel (imparfait de l’indicatif ou présent du
subjonctif) ; rompisse est la 1re personne du singulier de l’imparfait du subjonctif ; rompîtes est la
2e personne du pluriel du passé simple de l’indicatif.
10. Parmi ces verbes, lequel ou lesquels ont un participe passé toujours invariable ?
□ a. mourir □ b. nourrir □ c. plaire
□ d. pleuvoir □ e. succéder □ f. suivre
Réponse : c., d. et e. Les verbes impersonnels, comme pleuvoir, et les verbes qui se construisent
avec un complément d’objet indirect, comme plaire (plaire à quelqu’un) et succéder (succéder à
quelqu’un, à quelque chose), ont un participe passé invariable : aucun complément d’objet direct
ne peut les précéder et ils ne peuvent pas être mis au passif. Même lorsqu’ils sont à la forme
pronominale, ces participes passés restent invariables : ils se sont plu, elles se sont succédé.