Objectifs Chapitre 8 • Expliquer comment se déterminent les intentions de dépenses à un niveau de prix donné La Demande agrégée et le multiplicateur • Expliquer comment se détermine le PIB réel à un niveau de prix donné • Expliquer ce qu’est le multiplicateur ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 1 2 Objectif : Expliquer comment se déterminent les intentions de dépenses Objectifs (suite) • Expliquer comment s’amorce une récession ou une reprise économique La dépense agrégée est égale à la somme des composantes suivantes : consommation, investissement, dépenses publiques et les exportations nettes — donne le PIB réel. • Expliquer la relation qui existe entre la dépense agrégée et la demande agrégée • Expliquer pourquoi la valeur du multiplicateur décroît à mesure que les prix et les revenus varient. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 3 La consommation et l’épargne ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 4 La consommation et l’épargne Les dépenses de consommation et l’épargne sont influencées par plusieurs facteurs, mais le plus important est le revenu disponible. Un ménage peut, avec son revenu disponible, soit acheter des biens et services de consommation (C), soit l’épargner (E), alors RD = C + É Au fur et à mesure que le revenu disponible des ménages augmente, les dépenses de consommation et l’épargne augmentent. Revenu disponible : PIB réel ou le revenu agrégé (Y) moins les impôts nets (T): RD = Y – T. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 5 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 6 La fonction de consommation et la fonction d’épargne Épargne planifiée Toutes choses étant égales par ailleurs, la relation entre les dépenses de consommation et le revenu disponible s’appelle Fonction de consommation. (milliards de dollars 1992 par année) a b c d e 0 100 200 300 400 75 150 225 300 375 –75 –50 –25 0 25 f 500 450 50 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga Le montant de la dépense de consommation lorsque le revenu disponible est égal à zéro s’appelle Dépense de consommation autonome. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 7 Les intentions de consommation et d’épargne 8 La fonction de consommation Lorsque les dépenses de consommation excèdent le revenu disponible, l’épargne (ou emprunts) est utilisée pour financer la consommation courante. La dépense de consommation qui excède la dépense de consommation autonome s’appelle dépense de consommation induite — une dépense qui résulte d’une augmentation du revenu disponible. Dépenses de consommation (Milliards de $ de 1992 par année) Dépenses de Revenu consommation disponible planifiées Les intentions de consommation et d’épargne o Droite de 45 500 f Épargne 400 Fonction de consommation e Désépargne 300 d c 200 100 b a 0 100 200 300 400 500 Revenu disponible (Milliards de $ de 1992 par année ) ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 9 La fonction de consommation et la fonction d’épargne Épargne (Milliards de $ de 1992 par année ) La fonction d’épargne Toutes autres choses étant égales par ailleurs, la relation entre l’épargne et le revenu disponible s’appelle la Fonction d’épargne . De l’épargne négative s’appelle de la désépargne. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 10 100 Épargne e Désépargne d 0 100 200 c -100 a 11 Fonction f d’épargne b 300 400 500 Revenu disponible (Milliards de $ de 1992 par année ) ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 12 La propension marginale à consommer Les propensions marginales à consommer et à épargner Dépenses de consommation (Milliards de $ de 1992 par année) o La Propension marginale à consommer (PmC) est la fraction de la variation du revenu disponible consacrée à l’achat de biens et services de consommation. PmC ? ? C ? RD Ligne de 45 500 e 300 100 Épargne (Milliards de $ de 1992 par année ) PmÉ ? ? É ? RD 15 La propension marginale à épargner ? C ? ? É ? ?RD 100 200 300 400 500 Revenu disponible (Milliards de $ de 1992 par année ) 14 100 Fonction f d’épargne PmÉ = 0.25 ? E=25 milliards e d 0 100 200 c -100 a b 300 400 500 Revenu disponible (Milliards de $ de 1992 par année ) ? RD ? $100 milliards ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 16 d’épargne Variations du revenu disponible changent les dépenses de consommation et l’épargne et amènent un mouvement le long de la fonction de consommation et la fonction d’épargne. Un changement dans les autres facteurs susceptibles d’influer les dépenses de consommation ou l’épargne provoque un déplacement des fonctions de consommation et d’épargne. Divisant les deux cotés par ? RD : ? C ? É ? RD ? ? RD ? 1 ? PmÉ ? RD = 100$ milliards a Autres facteurs qui ont une incidence sur les dépenses de consommation et La somme de la propension marginale à consommer et de la propension marginale à épargner est égale à 1, étant donné que la consommation et l’épargne absorbent tout le revenu disponible. PmC ? C = 75$ milliards La fonction de consommation et la fonction d’épargne La propension marginale à épargner (PmÉ) est la fraction de la variation du revenu disponible qui est épargnée. ?1 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga b ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 13 La propension marginale à épargner ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga d c 200 0 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga Fonction de f consommation Pmc = 0.75 400 17 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 18 Déplacements de la fonction de consommation FC Dépenses de consommation (Milliards de $ de 1992 par année) Autres facteurs qui ont une incidence sur les dépenses de consommation et d’épargne Les principaux facteurs pouvant influer sur la consommation et l’épargne sont : 1) Le revenu disponible anticipé des ménages Une augmentation du revenu disponible anticipé des ménages augmente C, diminue É. 2) Taux d’intérêt Une baisse des taux d’intérêt augmente C, diminue É. 3) Richesse Une augmentation de la richesse augmente C, diminue É. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga Épargne (Milliards de $ de 1992 par année ) Déplacements de la fonction d’épargne -100 300 400 500 Revenu disponible (Milliards de $ de 1992 par année ) ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 200 100 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 20 Lorsqu’une récession commence, la fonction de consommation se déplace vers le bas. 21 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 22 La consommation en fonction du PIB réel La fonction de consommation canadienne Dépenses de consommation réelles (milliards de $ de 1992) 300 Lorsqu’une expansion commence, le revenu disponible attendu (futur) augmente ce qui provoque un déplacement vers le haut de la fonction de consommation. FÉ2 200 FC2 Les déplacements de la fonction de consommation et de la fonction d’épargne se produisent en raison des cycles économiques FÉ0 100 FC0 La fonction de consommation canadienne FÉ1 0 400 1 Droite de 45 0 100 200 300 400 500 Revenu disponible (Milliards de $ de 1992 par année ) 19 100 o 500 Ligne de 45° La consommation change quand le revenu disponible change. FC1 FC0 Le revenu disponible change quand le PIB réel change ou quand les impôts nets changent. Pmc =0.65 Mais les impôts nets sont liés au PIB réel : alors le PIB réel augmente, les impôts augmentent (et les paiements de transfert diminuent). La fonction de consommation se déplace vers la droite à travers le temps étant donné que la croissance économique présage des revenus disponibles futurs importants Revenu disponible réel (milliards de $ de 1992) ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 23 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 24 Fonction d’importation Objectif : Expliquer comment le PIB est déterminé quand le niveau des prix est fixe Les importations sont aussi influencées par le PIB réel. Toutes autres choses étant égales par ailleurs, plus grand est le PIB réel plus importantes seront les importations canadiennes. À court terme les prix sont fixes : les quantités vendues dépendent de la demande et pas de l’offre. La propension marginale à importerest la fraction de la variation du PIB réel qui est consacrée aux importations. Entre 1990 et 1998, le PIB réel a augmenté de $111 milliards. Les importations ont augmenté de $126 milliards. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 25 Dépenses d’équilibre pour un niveau de prix fixe En conséquence, pour comprendre comment le PIB réel est déterminé lorsque le niveau des prix est fixe, on doit comprendre comment la demande agrégée est déterminée. 1. Le prix est fixe pour chaque entreprise. 2. La demande détermine la quantité vendue par chaque entreprise, alors la demande agrégée détermine la quantité agrégée de biens et de services vendue dans l’économie ce qui égale le PIB réel. La dépense agrégée planifiée est la somme des dépense de consommation planifiées, des dépenses d’investissement planifiées, des dépenses publiques planifiées et des exportations nettes planifiées. 27 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga L’équilibre des dépenses Le modèle de dépenses agrégées Les dépenses de consommation planifiées et les importations planifiées sont influencées — ET INFLUENT — par le PIB réel. La relation entre la dépense agrégée planifiée et le PIB réel peut être décrite soit par un barème de dépense agrégée, soit par une courbe de dépense agrégée. L’Investissement, les dépenses publiques et les exportations fluctuent pour plusieurs raisons, mais PAS en raison des fluctuations du PIB réel. Le modèle de dépenses agrégées explique comment C, IM et le PIB réel sont déterminés simultanément par une boucle entre les dépenses planifiées et le PIB réel. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 26 Dépenses d’équilibre pour un niveau de prix fixe Des prix fixes ont deux implications pour l’économie dans son ensemble : ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 29 28 Le barème de dépense agrégée nous donne le niveau de dépense agrégée planifiée pour divers niveau du PIB réel. La courbe de dépense agrégée est un graphique du barème de dépense agrégée. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 30 Dépense agrégée planifiée Dépense agrégée planifiée I+G+X+C 1200 Dépenses de PIB réel (Y) consommation Investissement (C) Dépense agrégée publiques ExportationsImportations planifiée (G) (X) (IM) (DAP=C+I+G+X–IM) Dépenses (I) (milliards de dollars de 1992) a 0 75 50 75 200 0 400 b c 400 600 375 525 50 50 75 75 200 200 100 150 600 700 d 800 e 1 000 675 825 50 50 75 75 200 200 200 250 800 900 f 1 200 975 50 75 200 300 1 000 Dépense agrégée planifiée (en milliards de dollars 1992) Dépense planifiée Importations DAP 1000 f 800 e d 600 400 Dépenses de Consommation c a b I + G+ X 200 0 I+ G I 200 400 600 800 1000 1200 PIB réel (en milliards de dollars 1992 par année) ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 31 Dépense agrégée planifiées et le PIB réel La dépense agrégée planifiée augmente lorsque le PIB réel augmente. Toutefois, seulement les dépenses de consommation et les importations augmentent avec le PIB réel. Les dépenses induites représentent la somme des composantes de la dépense agrégée planifiée qui varient avec le PIB réel. Les dépenses autonomes représentent la somme des composantes de la dépense agrégée planifiée qui sont indépendantes du PIB réel. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 33 Les dépenses effectives, les dépenses planifiées et le PIB réel 32 Les dépenses effectives, les dépenses planifiées et le PIB réel La dépense agrégée effective est toujours égale au PIB réel. Toutefois, la dépense agrégée planifiée n’est pas nécessairement égale à la dépense agrégée effective, de ce fait, n’est pas nécessairement égale au PIB réel. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 34 Les dépenses effectives, les dépenses planifiées et le PIB réel Mais si les dépenses agrégées planifiées sont inférieures au PIB réel, les entreprises n’écoulent pas tous leurs stocks et elles se retrouvent avec une accumulation non planifiée de leurs stocks. Comment les dépenses effectives et les dépenses planifiées peuvent-elles différer ? Les gens font les dépenses de consommation qu’ils ont projetées. Le gouvernement effectue les achats de biens et de services qui ont été planifiés; les exportations nettes sont à leur niveau planifié. La variation des stocks constitue l’une des composantes des investissements des entreprises. Les entreprises exécutent leurs projets d’investissement. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 35 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 36 Équilibre des dépenses L’équilibre des dépenses PIB réel (Y) L’équilibre des dépenses est ce niveau des dépenses agrégées où la dépense agrégée planifiée égale le PIB réel. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga Dépense agrégée Variation non planifié planifiée des stocks (DAP) (Y – DAP) (en milliards de dollars de 1992 a 0 400 –400 b 400 600 –200 c 600 700 –100 d 800 800 0 e 1,000 900 100 f 1,200 1,000 200 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 37 38 L’équilibre des dépenses Convergence vers l’équilibre Lorsque la dépense agrégée planifiée n’est pas égale à la dépense agrégée effective, un mécanisme de convergence vers l’équilibre se met en branle. PIB réel excède les dépenses planifiées 1200 Dépense agrégée planifiée (en milliards de dollars 1992) Droite de 45o Quand la dépense agrégée planifié est supérieure à la dépense agrégée effective, les stocks diminuent : l’investissement effectif est inférieur à l’investissement planifié. Dans la prochaine période, les firmes augmentent leur production pour rétablir leurs stocks. Ce processus continue jusqu’au moment où les dépenses effectives égales les dépenses planifiées. DAP 1000 d 800 b 600 400 e Équilibre des dépenses les dépenses planifiées excèdent le PIB réel a 200 0 c f 200 400 600 800 1000 1200 PIB réel (en milliards de dollars 1992 par année) ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 39 Variation non planifiée des stocks (en milliards de dollars 1992 par année) L’équilibre des dépenses 400 Accroissement non planifié des stocks f 200 0 200 d 400 600 800 1000 1200 b PIB réel (en milliards de dollars 1992 par année) a ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga Objectif : Expliquer le multiplicateur Lorsque les dépenses autonomes augmentent, la dépense agrégée s’accroît et les dépenses d’équilibre s’accroissent aussi. Le multiplicateur est le nombre par lequel on multiplie la variation des dépenses autonomes pour déterminer la variation des dépenses d’équilibre et du PIB réel qu’elle engendre. c –200 40 Mais l’augmentation des dépenses d’équilibre et du PIB réel est plus importante que ne l’est la variation des dépenses autonomes. e Baisse non planifiée des stocks –400 Investissement non planifié des stocks ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 41 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 42 Comment fonctionne le multiplicateur ? Comment fonctionne le multiplicateur ? Supposons que l’investissement augmente... L’augmentation initiale de l’investissement provoque une augmentation encore plus importante de la dépense agrégée parce qu’elle induit une augmentation des dépenses de consommation. Les dépenses additionnelles effectuées par les entreprises font augmenter la dépense agrégée et le PIB réel. Le revenu disponible augmente ce qui engendre une augmentation des dépenses de consommation. L’ampleur de l’augmentation de la dépense agrégée provoquée par l’accroissement des dépenses autonomes est déterminée par la valeur du multiplicateur. En conséquence, le PIB réel et la dépense agrégée augmentent; le PIB réel, le revenu disponible, et les dépenses de consommation augmentent encore davantage. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 43 Le multiplicateur Dépense agrégée planifiée (en milliards de $ de 1992) Le multiplicateur Dépense agrégée planifiée PIB réel (Y) Initial (DAP0) 44 Nouvelle (DAP1) (en milliards de $ de 1992) 700 a 725 a' 775 800 b 800 b' 850 900 c 875 c' 925 1,000 1 000 d 950 d' 1,000 1 000 1 100 e 1,025 e' 1 075 o Ligne de45 DAP1 1100 1000 Une augmentation de $50 Milliards des dépenses autonomes.... c' 900 800 700 0 b' a' a 700 e' DAP 0 e d' d’ d c b …entraîne une hausse du PIB réel de $200 milliards 800 900 1000 1100 PIB réel (en milliards de $ de 1992) ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 45 L’ampleur du multiplicateur Pourquoi la valeur du multiplicateur est-elle supérieure à 1 ? Pour obtenir la valeur du multiplicateur il faut diviser la variation des dépenses d’équilibre par la variation des dépenses autonomes. La valeur du multiplicateur est supérieure à 1 en raison des dépenses induites. Une augmentation de l’investissement entraîne une augmentation du revenu, ce qui induit une augmentation additionnelle des dépenses, ce qui induit une augmentation des revenus, ce qui induit d’autres dépenses … ainsi de suite. Avec l’exemple de tantôt : Variation des dépenses d’équilibre (PIB réel) Multiplicateur = = ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 46 47 Variation des dépenses autonomes 200 $ milliards 50 $ milliards = 4 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 48 Le multiplicateur et la pente de la courbe DAP Le processus du multiplicateur Plus raide est la pente, plus grande est l’augmentation des dépenses induites qui résulte d’une augmentation du PIB réel. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga Augmentation cumulative 49 Objectif : Expliquer les points de retournement d’un cycle économique Augmentation du PIB réel ( en milliards de $ de 1992) 200 Augmenta - tion lors de l’étape courante La pente de la courbe DAP détermine l’ampleur du multiplicateur. 150 100 50 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga Les points de retournement d’un cycle économique Lorsqu’un cycle économique atteint un creux, l’économie passe d’une période de récession à une phase d’expansion et, une fois le sommet atteint, elle s’engage dans une nouvelle période de récession. Une expansion est le résultat d’une augmentation des dépenses autonomes qui entraîne une augmentation des dépenses agrégées planifiées. Les forces qui engendrent les point de retournement d’un cycle économique sont les variations dans les dépenses autonomes, c-à-d, les dépenses d’investissement et les exportations. L’entrain de la nouvelle direction dans laquelle s’engage l’économie vient du multiplicateur. Au moment où l’économie s’engage dans une expansion, les dépenses agrégées planifiées excèdent le PIB réel. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 51 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 52 Les points de retournement d’un cycle économique Les points de retournement d’un cycle économique Une récession est le résultat d’une diminution des dépenses autonomes qui fait baisser les dépenses agrégées planifiées. Les entreprises voient leurs stocks diminuer de façon non planifiée. Pour conserver leurs stocks au niveau désiré, elles augmentent leur production et le PIB réel s’accroît. Cette première augmentation du PIB entraîne une hausse des revenus qui stimule les dépenses de consommation. Au moment où l’économie s’engage dans une récession, le PIB réel excèdent les dépenses agrégées planifiées Le processus du multiplicateur se met en marche et l’expansion gagne de la vitesse. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 50 53 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 54 Les points de retournement d’un cycle économique Objectif : Expliquer la relation entre la dépense agrégée et la demande agrégée Les entreprises voient leurs stocks s’accumuler de façon non planifiée. Pour faire diminuer leurs stocks, les entreprises réduisent leur production et le PIB réel se met à diminuer. Cette première diminution du PIB réel entraîne une baisse des revenus qui freine les dépenses de consommation. Lorsque les entreprises ont du mal à satisfaire la demande pour leurs produits et que leurs stocks baissent sous le niveau désiré, elles augmentent leur production, tout en étant obligés à un certain moment, d’augmenter aussi leurs prix. Le processus du multiplicateur vient amplifier la diminution initiale des dépenses autonomes et la récession s’installe. En modifiant individuellement leurs prix, les entreprises amènent un changement du niveau général des prix. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 56 Dépense agrégée et la demande agrégée Le multiplicateur et le niveau des prix La courbe de la dépense agrégée illustre la relation entre la dépense agrégée planifiée et le PIB réel, toutes choses étant égales par ailleurs. Pour étudier la détermination simultanée du PIB réel et du niveau des prix on utilise le modèle offre agrégéedemande agrégée. La courbe de la demande agrégée illustre la relation entre la quantité demandée agrégée de biens et de services (PIB réel) et le niveau des prix, toutes choses étant égales par ailleurs. Mais pour comprendre l’ajustement de la demande agrégée, il faut comprendre le lien entre le modèle OA-DA et le modèle de dépense agrégée. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 55 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 57 Dépense agrégée et le niveau des prix 58 Dépense agrégée planifiée (en milliards de $ de 1992) Demande agrégée S’il y a un changement du niveau des prix, la dépense agrégée planifiée changera et la quantité demandée de biens et de services changera aussi. La courbe de demande agrégée est de pente négative pour deux raisons : o Droite de 45 1000 900 DAP1 Effet d’une baisse du niveau des prix à 90 800 DAP2 b 700 Effet d’une augmentation du niveau des prix à 130 a 600 1) Effet de richesse 2) Effet de substitution 0 DAP0 c 600 700 800 900 1000 PIB réel (en milliards de $ 1992) ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 59 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 60 Dépense agrégée et le niveau des prix Niveau des prix (Indice implicite du PIB, 1992 = 100) Demande agrégée 140 Lorsque le niveau des prix change , toutes choses étant égales par ailleurs, la courbe de dépenses agrégées se déplace et il y a mouvement le long de la courbe de demande agrégée. Effet d’une augmentation du niveau des prix a 130 120 b 110 100 Effet d’une diminution du niveau des prix Quand d’autres facteurs susceptibles d’influer sur la dépense agrégée planifiée changent, alors les deux courbes, dépense agrégée et la courbe de demande agrégée, se déplacent. c 90 DA 0 600 700 800 900 1,000 PIB réel (en milliards de $ 1992) ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga Une variation de la demande agrégée Une variation de la demande agrégée DAP1 b 1,000 DAP0 900 800 a 0 Une augmentation de $100 milliards des dépenses autonomes provoque un accroissement de la demande agrégée planifiée… PIB réel (en milliards de $ 1992) ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 130 120 b 110 a 100 …et un accroissement de la demande agrégée. Ici le multiplicateur est de 2. DA 0 90 DA 1 800 900 1,000 1,100 PIB réel (en milliards de $ 1992) 63 Dépense agrégée et le niveau des prix ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 64 Dépense agrégée et le niveau des prix De combien est-ce qu’une augmentation des dépenses autonomes déplace la DA ? Une augmentation des dépenses autonomes provenant d’une autre source que la variation du niveau des prix fait déplacer la courbe DAP vers le haut et la courbe DA vers la droite. La réponse dépend du multiplicateur : Variation de la = dépense autonome x Multiplicateur ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 140 0 800 900 1,000 1,100 Déplacement de la DA 62 o Niveau des prix (Indice implicite du PIB ) Dépense agrégée planifiée (en milliards de $ de 1992) Droite de 45 1,000 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 61 L’importance du déplacement de la courbe DA dépend de l’ampleur de la variation des dépenses autonomes et de la valeur du multiplicateur. 65 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 66 Le multiplicateur à court terme Dépense agrégée planifiée (en milliards de $ de 1992) Objectif : Expliquer comment la valeur du multiplicateur diminue lorsque le niveau des prix change En pratique, une variation des dépenses autonomes se traduit-elle généralement par un changement du PIB réel, un changement du niveau des prix ou une combinaison des ces deux situations? La réponse à cette question dépend de la pente de la courbe d’offre. Un augmentation des dépenses autonomes provoque une augmentation de la 1,100 dépense agrégée planifiée… 1,000 960 DAP0 c 900 0 DAP1 DAP2 b 800 On doit considérer à la fois le long terme et le court terme. o Droite de 45 …mais le niveau des prix s’accroît, ce qui entraîne une diminution de la dépense agrégée planifiée. a 800 900 960 1,000 1,100 PIB réel (en milliards de $ 1992) ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 140 130 Même si on tient compte des variations du niveau des prix, il demeure qu’une hausse des investissements fait tout de même augmenter le PIB réel, mais cette hausse est moins importante que si le niveau des prix n’avait pas changé. OACT Niveau des prix (Indice implicite du PIB) c 116 b a 100 90 DA 0 0 800 Plus la pente de la courbe d’offre agrégée à court terme est abrupte, plus la hausse du niveau des prix est importante et plus l’augmentation du PIB réel est faible en raison du multiplicateur. DA 1 900 960 1,000 1,100 PIB réel (en milliards de $ 1992) ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 69 OALT 150 o Niveau des prix(Indice implicite) Dépense agrégée planifiée (en milliards de $ de 1992) DAP1 DAP2 c AE0 0 DAP 900 a' 800 a 700 0 700 800 900 140 130 OACT 0 c 116 b 110 a 100 DA 1 90 DA 0 0 700 800 900 960 1,000 PIB réel (en milliards de $ 1992) 1,000 PIB réel (en milliards de $ 1992) ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga OACT 1 a' Droite de 45 b 70 Le multiplicateur à long terme. Le multiplicateur au long terme. 1,000 68 PIB réel d’équilibre et le niveau des prix Le multiplicateur à court terme 110 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 67 71 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 72 PIB réel d’équilibre et le niveau des prix Au long terme, une augmentation de la demande agrégée laisse le PIB réel inchangé mais augmente le niveau des prix. FIN A long terme, la valeur du multiplicateur est nulle. ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 73 ECN 1473: Analyse macroéconomique - Prof.: Dimitri Sanga 74