11 mars 2011 BIOLOGIE HUMAINE IMMUNOLOGIE ETUDE DE

11 mars 2011
BIOLOGIE HUMAINE
IMMUNOLOGIE
ETUDE DE QUELQUES ASPECTS DE LA REPONSE IMMUNITAIRE SPECIFIQUE
les parties 1 et 2 sont indépendantes.
L'efficacité de la réponse immunitaire spécifique repose sur la reconnaissance d'antigènes variés. On se propose
d'étudier les mécanismes mis en jeu dans la reconnaissance de l'antigène, dès son entrée dans l'organisme.
1 étude des organes et des cellules intervenant dans la reconnaissance de l'antigène.
1.1
Définir le terme ''antigène'': Toute substance naturelle ou synthétique qui, introduite dans
l'organisme , stimule une réaction immunitaire et qui réagit spécifiquement, in vivo comme in vitro, avec les
produits de la réaction qu'il a induite.
1.2
On réalise les expériences suivantes :
1.2.1
Expliquer le rôle de la colonne de billes de latex dans les expériences A, B et C.
Les billes de latex sont immunologiquement inertes. Dans les expériences elles jouent le rôle de
porteur d'antigène. On réalise ici des chromatographies d'affinité appliquées à des mélanges de
cellules. Seuls des cellules liant l'antigène porté par les billes de latex seront retenues dans la
colonne de chromatographie.
1.2.2
Les antigènes I et II dont d'origine bactérienne. Citer le type de spécificité des ces
antigènes pour les souris. Ce sont des hétéroantigènes (ou xénoantigènes)
1.2.3
Étude des lymphocytes injectés aux souris
1.2.3.1
une souris irradiée à la naissance à qui on injecte des antigènes I et II est incapable de
produire des anticorps spécifiques de ces deux antigènes. Interpréter sachant que l'irradiation
détruit les cellules de la moelle rouge des os.
La moelle rouge des os est l'organe hématopoïétique qui produit toutes les cellules sanguines.
Les cellules sanguines ou au moins certaines sont indispensables à la production d'Ac suite
à la pénétration d'un Ag dans l'organisme.
1.2.3.2
En comparant ce résultat avec celui de l'expérience C, déduire le rôle des
lymphocytes injectés à la souris Z dans l'étape 5.
La souris Z parvient à produire des Ac anti I et anti II par l'apport de lymphocytes provenant
d'une souris de même souche non irradiée et immunisée avec les Ag I et II.
La capacité à produire des Ac a été transférée par transfert de lymphocytes.
Les lymphocytes ont donc un rôle dans la production d'Ac.
1.2.3.3
Interpréter les résultats obtenus dans les expériences A et B à l'aide des réponses
apportées aux questions précédentes. Conclure.
Expérience A : les lymphocytes de la souris immunisée à l'étape 1 sont soumis à la
chromatographie d'affinité sur une colonne de billes de latex porteuses de l'Ag I. Après injection
des Ag I et II , elle ne produit que des Ac anti-II. Or, les lymphocytes portant des récepteurs à
l'Ag I ont été retenus sur la colonne et donc non transférés à la souris irradiée à la naissance.
La présence de lymphocytes porteur de récepteurs à l'Ag I sont dons indispensables à la
production d'Ac anti-I .
Expérience B: même démonstration pour l'Ag II.
Conclusion: la présence de lymphocytes porteurs de récepteurs à un antigène donné est
nécessaire à l'obtention d'une réponse immunitaire avec production d'anticorps spécifiques de ce
même antigène.
1.3
Lors de sa pénétration dans l'organisme, un antigène est orienté vers des organes particuliers,
où des cellules prêtes à le reconnaître vont être stimulées.
1.3.1
Quelle catégorie d'organes est capable de prendre en charge des antigènes qui viennent de
pénétrer dans l'organisme? Citer deux exemples particuliers.
Ce sont les organes lymphoïdes secondaires. Exemples: les ganglions lymphatiques et la rate.
1.3.2
Quelle est l'appellation générale des cellules immunitaires impliquées dans cette étape de
la reconnaissance spécifique de l'antigène?
Les lymphocytes.
1.3.3
Cette reconnaissance représente la première étape de la réponse immunitaire spécifique.
Citer les étapes suivantes qui aboutissent à la production d'anticorps.
Les lymphocytesB ayant reconnu et lié l'Ag par leurs récepteurs spécifiques sont stimulés avec ou
sans le concours d'interleukines sécrétées par des lymphocytes T activés par liaison à leur Ag
spécifique. Un lymphocyte B activé subit une transformation lymphoblastique suivie d'une
prolifération clonale avec différentiation en plasmocytes producteurs d'Ac. Certaines cellules du
clone ne se différencient pas et deviennent des cellules mémoire.
2 ETUDE DES MOLECULES MISES EN JEU DANS LA RECONNAISSANCE DE L'ANTIGENE
Les lymphocytes B possèdent à leur surface des molécules capables de lier un antigène donné
région........5............
région.........6........
2.1.1
Donner les légendes au document ci-dessus.
1: site anticorps ou paratope
2: chaîne légère (L)
3: chaîne lourde (H)
4: pont disulfure (intra-chaîne)
5: région ...variable
6: région...constante
2.1.2
Citer le nom et l'abréviation donné à cette molécule.
IgS pour immunoglobuline de surface ou BCR pour récepteur B
2.1.3
Citer le nom et l'abréviation de la molécule équivalente à la surface des lymphocytes T
TCR ou récepteur T
2.1.4
Des molécules du type de celles représentée ci-dessus peuvent se trouver à l'état libre
dans le plasma. Citer leur nom et leurs différentes classes par ordre de concentration décroissante.
Ce sont les immunoglobulines plasmatiques réparties en 5 classes par ordre de concentration
plasmatique décroissante: G,A,M,D,E
2.1.5
Citer la classe de ces molécules montrant une structure pentamérique.
Les IgM