. ²²²²²²²²²² Messes Sorgues : 7h30 En semaine. Entraigues : Vendredi : 17h. Maison de la Garance. Sorgues : Samedi - 18h30 (horaire d’été) Dimanche : Sorgues : 9h30. Entraigues : 11h NAZARETH Sorgues : Père Christian Bezol - curé : 06 22 60 44 97. Entraigues : Père Henry Védrines - curé : 06 76 47 47 75. Communauté Pantokrator : 06 89 26 22 48. Ecole catholique Marie Rivier, Sorgues : 04 90 39 70 70. Pour toutes correspondances Monsieur le curé. Presbytère. 18, rue du château d’If. 84700 Sorgues. E-mail : [email protected] Site internet : www.pastourelle.fr Permanences ² Sorgues : Tous les jours ouvrables de 9h à 11h. Téléphone : 04 90 83 31 25. Presbytère. Entraigues : Mardi et vendredi : 10h à 12h Téléphone : 06 76 47 47 75. Presbytère. Feuille d’information des communautés catholiques de Sorgues et d’Entraigues – n° 47 – samedi 3 août 2013. Vous dites : Paroisse ! (5/8) ‘’L’humilité, un dénominateur commun partagé par Dieu et l’homme.’’ Le troisième, tourne autour de l’humilité de Dieu. Si les vacances vous laissent un peu de temps, cherchez et lisez ce splendide texte du Père François VARILLON : « L’humilité de Dieu1 ». Permettez-moi de vous citer un extrait : « Je crois pouvoir vous dire : Dieu est humble. Quand je prie, je m’adresse à plus humble que moi. Quand je confesse mon péché, c’est à plus humble que moi que je demande pardon. Si Dieu n’était pas humble, j’hésiterais à le dire aimant infiniment. » Devant le divin nous nous s’inclinons parce qu’il est plus bas que nous. Dans le credo ne disons-nous pas : « Le troisième jour, il est descendu aux enfers… » ! Une manière de rappeler que Dieu descends jusque dans nos enferments. C’est sa manière à lui de nous donner la force, celle qui nous permet de nous relever et vivre debout, en ressuscité. Il faut ici relire aussi l’hymne aux Philippiens 2/6-11. Ce texte est incontournable pour accueillir l’humilité de Dieu : Lui qui jouissait de la façon d’être de Dieu, il ne s’est pas attaché à cette égalité avec Dieu, mais il s’est réduit à rien, jusqu’à prendre la condition de serviteur. Et devenu homme entre les humains, il s’est mis au plus bas, il s’est fait obéissant jusqu’à la mort, et la mort en croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé et lui a donné le Nom qui passe tout autre nom afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre, et en bas chez les morts, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur ! » , pour la gloire de Dieu le Père ! 2 Saint Paul rappelle que l’humilité de Dieu est (1 corinthien 1) : « scandale pour les juif. » Cette humilité associée à la faiblesse de Dieu, ne passe pas aux yeux des hommes. Le Dieu auquel nous croyons, est un Dieu vulnérable, qui par son incarnation c’est abaissé pour nous rejoindre. C’est l’itinéraire du Christ qui n’a revendiqué qu’une chose : être signe d’amour et de Salut pour tout homme. L’Église, corps mystique de Dieu au milieu des hommes se doit de vivre, de la même humilité, de la même faiblesse elles sont source d’inspiration. Pour être complet, j’aime bien rappeler que le seul ornement liturgique de Jésus, c’est le tablier du serviteur. Il a revêtu cet habit liturgique un certain Jeudi Saint, jour ou, à genoux devant chacun des ces apôtres il a fait ce beau geste du lavement des pieds. Dieu de puis, ne cesse de se mettre à nos genoux, il est lui aussi un mendiant d’amour, c’est ça plus grande gloire. Le quatrième, tourne autour de l’humilité du chrétien. Nombreux sont les textes d’Évangile qui nous invitent à prendre le chemin de l’humilité : 1 2 François Varillon - l’humilité de Dieu – texte édité dans Bayard Compact. 2002. Traduction de la Bible des peuples. « Tout homme qui s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé » (Luc 18/14) ; « Lorsque tu es invité, va te mettre à la dernière place. » (Luc 14/10) ; « Si vous ne changez pas et ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. » (Matthieu 18/3). Deux phares spirituels ont vécu et nous entrainent à leur suite sur ce chemin d’humilité. C’est la petite Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face qui, dans son carmel de Lisieux a vécu la petite voie, celle de l’humilité à l’image de Jésus. Elle s’est identifiée à Lui au point de devenir une hostie vivante au milieu des siens. Elle se considéré comme l’atome de Jésus. « Si je suis méprisé du monde, S’il me regarde comme un rien, Une paix divine m’inonde Car j’ai l’hostie comme soutien, Quand je m’approche du ciboire Tous mes soupir sont entendus… être un néant, voilà ma gloire, Je suis l’atome de Jésus. » 3 Et puis le frère Charles de Foucauld. Qui à prôné et vécu l’humilité en particulier par une démarche d’enfouissement. « Pour chacun d’entre nous, l’enfouissement ne signifie refus des responsabilité. C’est au contraire les accepter, mais humblement, dans un esprit de service, en mobilisant nos compétence, nos capacité, notre cœur, en vue de l’intérêt des autres, pour construire un monde plus fraternel en Église et là où nous vivons. » 4 L’humilité quand il s’agit de vivre une identification au Christ, est une grâce et ne repose pas uniquement sur notre propre volonté. C’est une force qui n’a rien à voir avec la faiblesse. L’humilité est la manière la plus chrétienne, la plus christique, de s’exposer. Le chemin de la prière est la charité envers autrui sont les canaux privilégiés de cette grâce qu’il faut la demander quotidiennement. Christian BEZOL curé de Sorgues. Samedi 3 août : Dimanche 4 août : Agenda paroissial Sorgues. 11h. baptême : Sarah PLANTIER. Entraigues. Baptêmes : Madone DELAYE et Quentin BRONNER. Célébrations d’obsèques chrétiennes du mois de Juillet 2013 Sorgues Roger FAGORDO ; Marie-Louis CARLONI ; Marie-Jeanne GIRY ; Arlette SABIA ; Emili OMIZSTICK ; Rénée SABATIER ; René BRESSE ; Carmen ZAMITE ; Marthe LANDRIN ; Paulette BRULAT Entraigues Rosa LECHA ; Italo MATTUTINI ; Antoine PHILIPPI ; Odette BADEI 3 Sainte Thérèse de Jésus et de la Sainte Face. Poème. Tome 2. La confiance et l’amour. Présentation de Jean François Six. Éditions Grasset – Desclée de Brouwer. 1992. Page 181. 4 Directoire pour la fraternité séculière Charles de Jésus. L’édition de 1986. Page 125.