1. Les différents types de supports physiques
Il y a plusieurs manières d'intégrer physiquement des puces RAM à la carte mère ou à la carte
d'extension. Les systèmes anciens utilisent des puces mémoire séparées, appelées des puces DIP
doubles rangées de broches), qui étaient raccordées par des connecteurs ou soudées directement à une
carte.
La plupart des systèmes modernes utilisent des barrettes mémoires appelées SIMM ( Single In-line
Memory Module = module mémoire à simple rangée de broches de connexion ).
Ce type de module combine plusieurs puces sur une petite plaquette enclenchée dans un socle de
maintien. Le module SIPP est semblable à un SIMM, mais utilise des broches à la place du connecteur
plat pour se connecter à la carte mère. Il est possible de transformer une barrette SIPP en SIMM en
supprimant les broches, ou de transformer une SIMM en SIPP en soudant les broches. Certaines sociétés
fabriquent des convertisseurs de SIPP en SIMM qui permettent au SIPP de se brancher sur des
connecteurs SIMM 30 broches conventionnels. Il existe donc actuellement 4 types de support de
mémoire. Les puce DIP, les barrettes SIPP, SIMM et DIMM. Viens ensuite la génération de mémoires,
RDRAM.
Fig. 1: Des barrettes SIP, avec leurs fines pattes soudées sont presque aussi délicates à installer que les
puces traditionnelles
1.1 Format d'une barrette SIMM 8 bit.
Fig. 2: Les barrettes SIMM 30 broches sont plus pratiques. L'échancrure à gauche évite qu'elles
soient montées à l'envers. Ce sont des barrettes 8 bits.
1.2 Format d'uns barrette SIMM 32 bit
Barrette SIMM 72 broches 32 bits Montage d'une barrette SIMM 72
broches
L'échancrure au milieu et à gauche évite qu'elle soit
montée à l'envers.
1.3 Format d'uns barrette DIMM 64 bit
Barrette DIMM 168 broches en 64 bits. Montage d'une barrette DIMM 168
broches
Les deux échancrures au milieu évitent de monter la barrette à
l'envers. Ces barrettes existent en 3,3 v et en 5 v. La positions des
échancrures varie en fonction de la tension de la barrette.
Barrette DIMM 184 broches en 64 bits.
On voit qu'ici il n'y a qu'une seul
échancrure. Ces barrettes existent en
2,5 v.
Barrette DIMM 208 broches en 64 bits (QBM).
On voit ici la serie de petit composants
situés en dessous des blocs
mémoires.
Le format DIMM est utilisé, entre autre, par des mémoires de type SDRAM en 168 broches puis par des
mémoires DDR SDRAM et QDR SDRAM en 184 broches et le 208 broches pour les mémoires QBM.
1.4 Format de la barrette RDRAM
Ce sont des barrettes mémoires séries constituées de composants 16 bits ( ou 18 bits ) avec un
connecteur de 184 broches. On a donc une largeur de bus de 16 bits ( Oui j'ai bien dit 16 bits ). Ce type
de mémoire a fait son apparition début 1999 et aurait dut se généraliser en 2002 malheureusement sont
prix était trop excessif par rapport à la DDR Ram. Ce qui a eu pour concéquence de faire disparaître petit
à petit ce type de mémoire.
2. Bancs de mémoire
Les barrettes mémoire ( SIPP, SIMM et DIMM ) sont organisées en bancs sur les cartes mères et les
cartes mémoires. Vous devez connaître l'agencement du banc de mémoire et sa position sur les cartes
mères et les cartes mémoires quand vous ajoutez de la mémoire au système. En outre, les diagnostics
mémoire indiquent les emplacements des erreurs par octet et par adresse et vous devez utiliser ces
chiffres pour savoir où se trouve le banc défectueux. Les bancs de mémoire correspondent, en général, à
la capacité du bus de données du microprocesseur.
Le Tableau suivant montre la taille de chaque banc selon le type de PC :
Processeur Bus de
données
Taille du
banc
( Parité )
SIMM 30 broches par
banc SIMM 72 broches par
banc
8088 8 bits 9 bits 1 1 (4bancs)
8086 16 bits 18 bits 2 1 (2bancs)
286 16 bits 18 bits 2 1 (2bancs)
386SX, SL, SLC 16 bits 18 bits 2 1 (2bancs)
386DX 32 bits 36 bits 4 1
486SLC,SLC2 16 bits 18 bits 2 1 (2bancs)
486SX, DX, DX2,
DX4 32 bits 36 bits 4 1
Pentium 64 bits 72 bits 8 2
Le nombre de bits de chaque banc peut être fait de simples puces ou de SIMM. Par exemple, dans un
système 286 utilisant un banc 18 bits, vous pourriez faire un bloc de 18 puces d'une capacité de 1 bit, ou
utiliser quatre puces d'une capacité de 4 bits, pour les bits de données, et deux puces d'une capacité de 1
bit comme bits de parité. La plupart des systèmes modernes n’utilisent pas de puces mais des SIMM. Si le
système dispose d'un banc 18 bits, il utilisera plutôt des SIMM 30 broches, deux par banc. Toutes les
barrettes SIMM d'un même banc doivent être de la même taille et du même type. Comme vous pouvez le
constater, les SIMM 30 broches sont moins intéressants pour les systèmes 32 bits parce que vous devez
en utiliser quatre par banc !
Ces SIMM n’étant disponibles qu’en 1 Mo ou 4 Mo, cela signifie qu'un banc doit faire 4 Mo ou 16 Mo de
mémoire. II n'y a pas de capacité intermédiaire.
L'utilisation de SIMM 30 broches dans un système 32 bits limite artificiellement la configuration de la
mémoire et n'est pas conseillé. Sur les systèmes 32 bits qui utilisent des SIMM 72 broches, chaque
SIMM représente un banc séparé et peut être ajouté ou enlevé individuellement, et non forcément par
groupe de quatre. La configuration de la mémoire est ainsi plus facile et plus souple. Par contre sur des
systèmes 64 bits comme les Pentium II, les barrettes SIMM doivent être utilisées par paires. Seules les
barrettes DIMM de 64 bits peuvent être montées par unité.
La disposition physique sur les cartes mères ou les cartes mémoire est arbitraire, elle est déterminée par
les constructeurs. Vous pouvez choisir la disposition de votre carte mère ou de vos cartes d'extension en
faisant des tests, mais cela prend du temps et ce n'est pas toujours facile, surtout si vous avez des
problèmes avec votre système. La documentation de votre système ou de votre carte vous y aidera.
2.1 Mémoire avec Parité et sans Parité.
Les mémoires avec parité sont des mémoires qui utilisent 1 bit supplémentaire pour stocker la parité d'un
octet ( 8 bits ). C'est à dire que lorsque le système écrit un octet, par exemple 0000 0010, il compte le
nombre de bit qui sont à 1. Si ce nombre est pair alors le bit de parité est mis à 0 sinon il est mis à 1. De
même, à chaque lecture, le système recalcule le nombre de bit à 1 et vérifie que le résultat correspond
bien à la valeur stockée. Pour que le contrôle de parité soit effectué, il faut au préalable qu'il soit activé
dans le bios. Lorsqu'une erreur de parité est détectée, le système est toujours arrêté brutalement avec un
message du type :
'PARITY ERROR AT 0AB5:00BE. SYSTEM HALTED.'
Et cela pour les systèmes d'exploitation DOS, Windows v3.11 et Windows 95, car c'est une erreur
matérielle classifiée de 'FATALE' et que l'on ne peut pas ignorer. Par contre certains systèmes comme
Linux ou SCO-Unix, gèrent eux même cette erreur soit en détournant l'interruption 02h soit en mettant à
zéro le bit 7 du port 70h. Certain type de mémoire stocke le nombre de bit impair au lieu du nombre de bit
pair. Le tableau suivant fournit la valeur du bit de parité en fonction du type de mémoire
Type Bits de données Nombre de 1 Bit de parité
Parité pair 0000 0000 pair 0
1000 1001 impair 1
Parité impaire 1000 1000 pair 1
0111 0000 impair 0
3. Structure physique de la mémoire.
La mémoire est organisée sous la forme d'une grille dont chaque nœud correspond à un transistor. On
utilise la capacité résiduelle du transistor pour stoker l'information.
Le processeur envoie l'adresse complète au multiplexeur / démultiplexeur de la mémoire, le MUX, et
spécifie s'il s'agit d'une lecture ou d'une écriture.
Le circuit de multiplexage divise l'adresse en deux parties. Les bits de poids fort contiennent
l'adresse de la ligne et les bits de poids faibles l'adresse de la colonne. Le signal Row Adress
Strob ( RAS ) est généré pour indiquer à la DRAM qu'il s'agit d'une adresse ligne. Puis le signal
Column Adress Strob ( CAS ) est généré pour indiquer à la DRAM qu'il s'agit d'une adresse
colonne.
Si une lecture est effectuée alors le bit, situé à l'intersection de la ligne et de la colonne, est
envoyé sur la ligne de donnée. Dans le cas contraire la donnée est écrite à la même intersection.
La mémoire est composée de transistors que l'on utilise comme des condensateurs. Afin de compenser
les pertes de charge de ces condensateurs la mémoire doit être régulièrement rafraîchie. Pendant le
rafraîchissement, il n'y a pas d'accès possible à la mémoire, ni en lecture ni en écriture. Le processeur
doit attendre quelques cycles pour que le rafraîchissement soit terminé. Ces temps d'attente, appelé en
anglais Waitstates ou Temps de Latence, font chuter les performances du système. On s'efforce donc
de les réduire autant que faire se peut. Ils ne sont pas les mêmes pour tous les composants, de sorte qu'il
existe des composants de mémoire plus ou moins rapides.
Les temps d'accès s'évaluent en nano secondes et sont compris entre 40 ns et 120 ns. Une nano
seconde vaut un milliardième de seconde = 10-9 s ! ). Plus ce temps est long, plus le composant de
mémoire est lent.
La vitesse de rafraîchissement ne peut pas s'adapter à la vitesse d'accès des composants de mémoire.
Elle est tenue de respecter des limites bien précises imposées par la construction de la carte mère. Pour
les cartes mères modernes, on exige en général un temps d'accès de 60 ns , 70 ns ou 80 ns. L'utilisation
de composants de mémoire plus lents provoque en général de graves erreurs de lecture alors que des
composants plus rapides n'apportent aucun gain de vitesse supplémentaire. Au contraire, les mémoires
très rapides, par exemple avec 40 ns de temps d'accès nécessitent éventuellement aussi un
rafraîchissement plus rapide et si la carte mère ne le fournit pas en temps voulu, il y a de fortes chances
pour que la mémoire ait déjà tout oublié. La perte de performance due aux temps d'attente est très
sensible sur les cartes mères modernes cadencées à 100 MHz et davantage. Pour remédier à ce
problème, on utilise deux procédés fondamentalement différents, seuls ou combiné:
Un cache externe de mémoire statique, généralement de 256 Ko.
De nouvelles technologies des mémoires, les RAM EDO, BEDO, SDRAM, DDR SDRAM, QDR
SDRAM et RDRAM
3.0 Architectures interne de la SRAM.
Il existe plusieurs type d'architecture interne des composants mémoires SRAM.
SyncBurst en Flow-throught, Pipelined SCD (Single cycle deselect), Pipelined DCD (Double cycle
deselect).
ZBT (Zero Bus Turnaround ) Flow-throught et ZBT Pipelined.
QDR 2-word burst et QDR 4-word burst.
DDR 2-word burst et DDR 4-word burst avec des entrées/sorties communes ou séparées..
La composant mémoire SRAM de base ne change pas. Par contre ce qui change c'est la façon de gérer
les entrées/sorties. Par exemple le SyncBurst permet à 2 bus de gérer le composant. 4-word burst
signifie que l'on peut lire en 1 seul cycle une donné sur 64 bits. D'une façon générale, on vas surtout
essayer avec le ZBT, DDR et QDR de diminuer les cycles d'horloge utilisés entre les lectures/écritures et
d'optimiser la gestion du décodage des adresses.
Exemple d'architecture DDR
3.1 Chronogramme des cycles d'accès.
Les boîtiers de mémoire dynamique n'ont pas de commande de validation. Ce rôle est remplit par la
conjonction des signaux RAS et CAS. Il y a trois cycles de base pour une mémoire dynamique, le cycle de
lecture, le cycle d'écriture et le cycle de rafraîchissement
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