17/09/2008
Madame, Monsieur
Dossier délivré pour
17/09/2008
Madame, Monsieur
Dossier délivré pour
_______________________________________________________________________________________________ POSTES À HAUTE ET TRÈS HAUTE TENSIONS
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© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie électrique D 4 572 − 5
(0)
La température des conducteurs est calculée, pour un courant
permanent donné, au moyen de la formule développée en [D 4 574].
Pour ce calcul, les températures ambiantes sont celles observées
dans les pays considérés. En France métropolitaine, elles sont
prises respectivement égales à :
• 30 oC en été ;
• 15 oC en hiver 1 ou 5 oC en hiver 2 (selon la période de l’hiver
considérée).
1.3.2 Régime de surcharge
d’une durée maximale de 20 min
Il est caractérisé par un courant qui peut traverser les câbles ou
les tubes pendant une durée inférieure ou égale à 20 min après un
fonctionnement en régime permanent maximal. Cette durée, retenue
pour les réseaux français, permet aux exploitants d’effectuer les
manœuvres nécessaires pour revenir à une situation normale du
réseau après avaries.
La température de fonctionnement est limitée à 100 oC pour les
câbles et à 110 oC pour les tubes, les températures initiales étant
respectivement de 85 et 95 oC au début du régime de surcharge.
1.3.3 Régime de court-circuit
Il est caractérisé par un courant de court-circuit qui traverse le câble
ou le tube pendant une durée égale au temps de fonctionnement
des protections contre les courts-circuits et les défauts d’isolement.
La température des tubes et des câbles ne doit pas dépasser 220 oC
à partir de températures initiales égales à 100 oC pour les câbles
et 110 oC pour les tubes, correspondant à la limite du régime de
surcharge pendant 20 minutes.
Le passage d’un courant de défaut important, mais pendant un
temps très court, dans une connexion provoque une élévation de
la température de celle-ci que l’on calcule en régime adiabatique en
fonction du produit I2t, I étant la valeur du courant de défaut
(cf. [D 4 574]).
1.4 Conditions de construction
liées à la sécurité du personnel
d’exploitation
Il convient de préciser que les distances de construction des
ouvrages relèvent de trois types de considérations :
— la tenue électrique qui est définie par la tenue aux surtensions
atmosphériques et la tenue aux surtensions de manœuvre, dans le
cadre de la coordination de l’isolement (tableau 1), les distances
entre phase et masse et entre phases qui en découlent (tableau 2)
déterminant l’encombrement minimal de l’ouvrage ;
— les méthodes d’entretien liées à l’outillage et aux modes
opératoires ; les distances de travail évoluent en fonction des
moyens d’intervention ; elles déterminent en grande partie
l’encombrement des ouvrages ;
— le domaine réglementaire (arrêté interministériel du
2 avril 1991, UTE C 18-510) révisable périodiquement et incluant,
entre autres, les évolutions techniques dans les modes opératoires.
La nécessité, pour le personnel d’exploitation et d’entretien, de
pouvoir circuler et d’intervenir dans le cadre de ses attributions, en
n’importe quel point du poste et en toute circonstance, a conduit à
définir des distances dites de sécurité.
Une personne travaillant ou circulant à proximité des pièces sous
tension ne doit pas engager soit la distance minimale d’approche
DMA, soit la distance minimale entre phase et masse DM (§ 1.2.1)
de l’échelon de tension considéré.
Les indications suivantes concernent les travaux conventionnels,
c’est-à-dire sur ouvrages hors tension mais à proximité de pièces
pouvant être sous tension, effectués par du personnel habilité
(exploitant ou organisme d’état) ou non habilité surveillé par du
personnel habilité.
Nota : en ce qui concerne les travaux sous tension, le lecteur se reportera, dans ce traité,
à l’article Travaux sous tension [D 4 140].
On suppose une structure classique d’ouvrage avec des moyens
standards d’intervention.
Des dispositions constructives particulières (écran à demeure,
disjoncteur débrochable, etc.) ou des moyens spécifiques d’inter-
vention peuvent être de nature à lever certaines de ces contraintes
de distance.
Tableau 6 – Mesures de conformité pour les paramètres de profil de l’isolateur
Paramètre Profil déclaré conforme
sans justification
particulière
Profil devant être
soumis à l’accord (1) Profil refusé
Distance minimale entre ailettes C C < 20 mm
Rapport du pas à la profondeur de l’ailette
Rapport de la ligne de fuite entre ailettes à la distance C
Différence (P1 – P2) entre profondeur de 2 ailettes
Angle d’inclinaison des ailettes
Facteur de profil Pf : pour pollution 1 ou 2
Pf > 0,8
pour pollution 3
Pf > 0,7
(1) L’accord sera prononcé soit sur des références d’exploitation du produit en réseau, soit après essais sous pollution artificielle réalisés selon les publications
CEI 815 et 507.
S
P
-----
0,65 S
P
----- 0,8<
d
C
------- d
C
------- 44d
C
------- 5<d
C
------- 5
P1P2
–15
mm
P1P215
mm
–
α5°
Pf2PS+
d
-------------------=pour ailettes régulières
Pf
2P12P2S++
d
---------------------------------------= pour ailettes alternées