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ÉCOLE DE NOTRE-DAME
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PÉRIODE ROMANE
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Paris, berceau de la po
HMA 1951148
Dès le milieu du xiie siècle, l’école de chant de Paris rayonne dans l’univers de la chrétienté
occidentale par la qualité de ses chanteurs et surtout par l’art avec lequel ils improvisaient
les organums. Le chant polyphonique était essentiellement un art d’improvisation, mais avec
le sens que le mot improviser possède dans toute société de tradition orale. Il s’agissait
en fait d’un art de la centonisation. Telle formule, liée à un mouvement particulier, était
enchaînée à une autre, et ainsi de suite, jusqu’à ce que la mosaïque ainsi constituée forme
un tout harmonieux dans ses proportions.
Certains historiens de la musique, par manie de la classification, ont découpé le début de
l’histoire de la polyphonie occidentale en trois époques :
– la période du contrepoint parallèle, ixe-xe siècles (certains auteurs parlent d’hétérophonie),
– la période du contrepoint en mouvement contraire, xie siècle,
– la période du contrepoint fleuri, xiie siècle.
La réalité semble plus complexe. Bien que le premier témoignage du mouvement parallèle
soit de la fin du ixe siècle, cette pratique est encore attestée au xvie siècle. Encore de nos
jours, certaines polyphonies populaires en portent les traces. Le mouvement contraire est
connu à la fin du xe siècle, mais Jean Scot Erigène semble en parler au milieu du ixe siècle.
Il sera lui aussi pratiqué, dans certains endroits, jusqu’au xvie siècle. Quant au contrepoint
fleuri, le premier témoignage est de la fin du xie siècle, et il a été utilisé, en évoluant
diversement suivant les temps et les lieux, également jusqu’au xvie siècle.
Parmi les grands chantres qui se sont succédé à Notre-Dame de Paris au xiie siècle, Léonin
et Pérotin sont les plus célèbres. Le premier aurait exercé vers le milieu du siècle, le second
vers la fin du xiie siècle – début du xiiie siècle. Léonin était illustre pour ses compositions
polyphoniques à deux voix destinées à enrichir les chants de la messe et de l’office pour
les grands monuments de l’année liturgique. Ces pièces étaient consignées dans un livre
appelé Magnus Liber Organi. Une génération plus tard arriva Pérotin le Grand qui modifia
certains organums et en composa d’autres à trois et quatre voix.
Léonin est-il le compositeur de tous les organums à deux voix ? Nous ne le savons pas. Il
est plus prudent de considérer Léonin comme l’élément catalyseur d’un style qui existait
avant lui, mais qu’il a magistralement illustré. Autour de lui se serait constituée une École
de chantres se situant à l’intérieur de la tradition qu’il avait magnifiée.
Le Magnus Liber Organi a disparu. Les trois principaux manuscrits de l’École Notre-Dame
qui nous sont disponibles représentent des compilations plus ou moins fidèles du Magnus
Liber Organi. Ils sont postérieurs de plus d’un siècle à la composition de la musique qu’ils
renferment.
Les notations du xiiie siècle employées pour les pièces du milieu du xiie siècle semblent
être assimilables aux notations rythmiques mesurées du xiiie siècle. Le principe est celui
de l’ornementation des intervalles consonants, les dissonances étant interprétées avec
légèreté et vivacité. Ce sont les chanteurs qui se mettent d’accord sur les notes qu’ils
feront longues et sur celles qu’ils feront brèves. La notation par elle-même n’indique pas
systématiquement le rythme. C’est pourquoi le traité du Vatican ne parle absolument
pas de rythme, tant il est clair pour l’auteur que c’est le jeu entre les dissonances et les
consonances qui le crée.
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Messe du Jour de Noël
Les concerts de l’Ensemble Organum sont toujours, lorsqu’il s’agit de musique sacrée,
des reconstitutions de liturgies médiévales. Les différentes pièces qui constituent une
liturgie sont pensées pour s’enchaîner dans un ordre déterminé. Ne pas respecter cet
enchaînement est aussi absurde que d’intervertir les actes d’un opéra. La liturgie médiévale
est un véritable acte dramatique qui s’exprime dans un espace et un temps rigoureusement
déterminés par la tradition rituelle. Les textes et les musiques qui les portent n’ont une
réelle portée que s’ils interviennent dans la majesté d’un déroulement. Une liturgie est un
tout, ne pas la respecter dans son intégrité non seulement altère la forme, mais encore
trahit l’esprit.
Les limites imposées par la durée d’un disque nous ont obligés à choisir dans l’unité
liturgique les principaux temps forts qui nous permettent toutefois, en respectant l’ordre,
de suivre le fil conducteur. Les polyphonies enregistrées peuvent être datées du milieu du
xiie siècle. Elles appartiennent donc à la période romane de l’École Notre-Dame de Paris.
L’Introït qui inaugure la Messe est tropé, comme c’était toujours le cas au Moyen Âge pour
les grandes fêtes. Les tropes étaient des commentaires poétiques et musicaux des chants
liturgiques fixés par la tradition. Encore une fois, nous observons ce sens intarissable
qu’avait le Moyen Âge pour l’ornement et l’enluminure. Chaque commentaire est chanté par
un soliste tandis que le chœur chante l’Introït proprement dit. Le Kyrie est chanté d’abord
par un soliste, puis par le chœur et enfin en quintes et quartes parallèles.
C’est entre l’Épitre et l’Évangile que prenaient place les “morceaux de bravoure” des
chantres : le Graduel et l’Alléluia, tous deux chantés en organum. Les organums intervenaient
à des moments précis de l’action liturgique, ici entre les deux lectures. Ils étaient là pour
mettre en relief le sommet de la première partie de la messe : le chant de l’Évangile. Tous
les organums de l’École Notre-Dame pour le Graduel et l’Alléluia sont bâtis suivant le même
plan :
Répons : les premiers mots sont chantés en organum, les autres en monodie.
Verset : tout est chanté en organum sauf les derniers mots.
Après le chant de l’Évangile, la liturgie prend une tout autre couleur. Tout s’intériorise ;
maintenant va commencer l’acte mystérieux où le pain et le vin vont devenir véritablement
corps et sang du Christ. La première partie de la liturgie correspondait, aux premiers siècles
du christianisme, à la messe des catéchumènes. Ceux qui n’avaient pas encore reçu le
baptême étaient renvoyés après la lecture de l’Évangile, tandis que les initiés restaient pour
prendre part aux mystères. Naturellement, les chants vont avoir un tout autre caractère.
Les chants d’offertoire, très mélismatiques, étaient les plus longs du répertoire. L’offertoire
du jour de Noël, dont le texte est tiré du Psaume 88, prend la forme d’une grande méditation
cosmique. Il rappelle l’un des grands thèmes de la spiritualité médiévale : “par le visible,
vers l’invisible”.
La Préface s’enchaîne au Sanctus dont les tropes sont chantées en organum par deux
solistes.
L’Agnus Dei monodique est ici chanté en mode de sol, alors que la version adoptée par
l’édition vaticane est en mode de fa.
L’Antienne de communion reprend la forme, déjà observée dans l’Introït, de la psalmodie
responsoriale (alternance d’un refrain chanté par le chœur et d’un verset de psaume confié
à un soliste).
Une dernière fois, la méditation se porte sur la dimension universelle et cosmique du
mystère de Noël (“viderunt omnes fines terrae”).
L’Ite missa est et le Deo gratias concluent la liturgie. La mélodie du ténor rappelle le symbole
de la racine de Jessé dont le Christ est la fleur. Les notes du ténor sont étirées à l’extrême
et atteignent presque l’immobilité, tandis que son enluminure au discantus évolue en ornant
continuellement les intervalles de quinte et d’octave. Pouvait-on trouver un symbole plus
explicite de l’éternité fécondant le temps ?
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1 | Introït
Gaudeamus hodie
quia Deus descendit de celis
et propter nos in terris.
Puer natus est nobis
quem prophete diu vaticinati sunt.
Et Filius datus est nobis.
Hunc a Patre iam novimus
esse missum in mundum,
cuius imperium super humerum eius
et vocabitur nomen eius
admirabilis Consiliarus,
Deus fortis, Princeps pacis,
magni consilii Angelus.
Cantate Domino canticum novum,
eya, dic Domine, eya.
Cantate Domino canticum novum,
quia mirabilia fecit.
Puer natus est nobis,
et Filius datus est nobis,
cuius imperium super humerum eius
et vocabitur nomen eius
magni consilii Angelus.
La joie soit en nous aujourd’hui,
car Dieu descend des cieux,
sur terre et pour nous.
Un Enfant nous est né,
longtemps les prophètes l’ont annoncé.
Et un Fils nous est donné.
Désormais nous le savons,
c’est le Père qui l’envoya au monde,
sur l’épaule il porta l’empire terrester,
il aura nom
Conseiller admirable,
Dieu fort, Prince de la paix,
Ange du grand conseil.
Chantez au Seigneur, hourra,
chantez au Seigneur
un chant nouveau
car il a fait des merveilles.
Un Enfant nous est né,
un Fils nous est donné,
sur l’épaule il porte l’empire terrestre,
il aura nom
Ange du grand conseil.
Vera Dei forma Patris
hodie suscepit pro nostra salute
formam humanam.
Hoc iam psallite et ovantes canite.
Glorietur Pater cum Filio suo unigenito.
Gloria Patri et Filio et Spiritui ancto,
sicut erat in principio et nunc et semper
et in secula seculorum, amen.
Aujourd’hui la figure vraie du Dieu Père
a pour notre salut assumé la figure de l’homme.
Voici, jouez musique, acclamez, chantez.
La gloire soit au Père avec son Fils unique.
Gloire au Père, au Fils, et à l’Esprit saint,
comme il était au commencement,
maintenant et toujours,
dans les siècles des siècles, amen.
Ecce adest de quo prophete cecinerunt dicentes:
Puer natus est nobis
quem virgo Maria genuit
et Filius datus est nobis;
nomen eius Emmanuel vocabitur,
cuius imperium super humerum eius,
et vocabitur nomen eius
magni consilii Angelus.
Il est là, celui que les prophètes ont célébré :
un Enfant nous est né,
la Vierge Marie l’a engendré,
un Fils nous est donné ;
il aura nom Emmanuel,
sur son épaule repose son empire,
il aura nom
Ange du conseil.
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marcel pére`s
2 | Kyrie
Seigneur, prends pitié
Christ, prends pitié
Seigneur, prends pitié
Kyrie eleison
Christe eleison
Kyrie eleison
3 | Graduel
Viderunt omnes fines terrae
salutare Dei nostri.
Jubilate Deo omnis terra.
Notum fecit Dominus
salutare suum,
ante conspectum gentium
revelavit justitiam suam.
Tous les confins de la terre ont vu
de notre Dieu l’œuvre de salut.
Criez votre joie à Dieu, toute la terre.
Le Seigneur a fait connaître
son œuvre de salut,
à la face des païens
il a révélé sa justice.
4 | Alleluia
L’éclat du jour désormais saint a pointé pour nous.
Venez, tous les païens, adorez le Seigneur,
car aujourd’hui descend une grande lumière sur terre.
Dies sanctificatus illuxit nobis.
Venite gentes et adorate Dominum,
quia hodie descendit lux magna super terram.
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5 | Evangile
In principio erat Verbum, et Verbum erat apud Deum,
et Deus erat Verbum. Hoc erat in principio apud Deum.
Omnia per ipsum facta sunt, et sine ipso factum est
nihil quod factum est. In ipso vita erat, et vita erat lux
hominum; et lux in tenebris lucet, et tenebrae eam non
comprehenderunt.
Fuit homo missus a Deo, cui nomen erat Johannes.
Hic venit in testimonium, ut testimonium perhiberet
de lumine, ut omnes crederent per illum. Non erat ille
lux, sed ut testimonium perhiberet de lumine. Erat lux
vera, quae illuminat omnem hominem venientem in hunc
mundum. In mundo erat, et mundus per ipsum factus est,
et mundus eum non cognovit. In propria venit, et sui eum
non receperunt. Quotquot autem receperunt eum, dedit
eis potestatem filios Dei fieri, his qui credunt in nomine
eius, qui non ex sanguinibus neque ex voluntate carnis
neque ex voluntate viri, sed ex Deo nati sunt.
Et Verbum caro factum est, et habitavit in nobis. Et
vidimus gloriam eius, gloriam quasi Unigeniti a Patre,
plenum gratiae et veritatis.
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu,
Dieu était le Verbe. Il était au commencement en Dieu.
Par lui tout fut créé, sans lui rien ne fut de ce qui fut créé.
En lui était la vie, et la vie était lumière des hommes ; et
la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont
pas enveloppée.
Vint un homme envoyé de Dieu, son nom était Jean. Il vint
témoigner, pour porter témoignage du vrai jour, pour que
tous croient grâce à lui. Lui n’était pas la lumière, mais il
devait porter témoignage du vrai jour. Elle était vraie, cette
lumière, qui illumine tout homme à sa venue au monde. Le
Verbe était en ce monde, et par lui le monde fut créé, et le
monde ne l’a pas connu. Il vint dans son domaine, et les
siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a
donné le pouvoir de devenir fils de Dieu, à ceux qui croient
en son nom, à ceux qui ne sont pas nés du sang, ni par le
vouloir de la chair, ni par le vouloir de l’homme, mais qui
sont nés de Dieu.
Et le Verbe devint chair, et il habita en nous. Et nous avons
vu sa gloire, sa gloire de Fils unique du Père, nous l’avons
vu plein de grâce et de vérité.
6 | Offertoire
Tui sunt coeli et tua est terra.
Orbem terrarum et plenitudinem eius tu fundasti.
Justitia et judicium praeparatio sedis tuae.
Magnus et metuendus super omnes qui in circuitu eius sunt.
Tu dominaris potestati maris, motum autem fluctuum eius
Justitia et judicium praeparatio sedis tuae. [tu mitigas.
Misericordia et veritas praeibunt ante faciem tuam, et in
beneplacito tuo exaltabitur cornu nostrum.
Justitia et judicium praeparatio sedis tuae.
Tu humiliasti sicut vulneratum superbum,
et in virtute brachii tui dispersisti inimicos tuos.
Firmetur manus tua et exaltetur dextera tua, Domine.
Justitia et judicium praeparatio sedis tuae.
À toi les cieux, à toi la terre !
Le globe et sa perfection, c’est toi qui les as fondés.
La justice et le jugement sont les apprêts de ton trône.
Il est grand et redoutable pour tous ceux qui l’entourent.
Toi, tu règnes sur le pouvoir de la mer, tu adoucis l’onde
[de ses flots.
La justice et le jugement sont les apprêts de ton trône.
La miséricorde et la vérité précéderont ta face et ta faveur
[relèvera nos fronts.
La justice et le jugement sont les apprêts de ton trône.
Tu as mis à bas l’orgueilleux, comme blessé,
et par la force de ton bras tu as dispersé tes ennemis.
Ta main sera ferme, ta droite s’élèvera, Seigneur.
La justice et le jugement sont les apprêts de ton trône.
7 | Préface
Dominus vobiscum!
et cum spiritu tuo.
Sursum corda.
Habemus ad Dominum.
Gratias agimus Domino Deo nostro.
Dignum et justum est.
Vere dignum et justum est aequum et salutare, nos tibi
semper et ubique gratias agere, Domine sancte, Pater
omnipotens, aeterne Deus, quia per incarnati Verbi
mysterium, nova mentis nostrae oculis lux tuae claritatis
infulsit; et dum visibiliter Deum cognoscimus, per hunc
in invisibilium amorem rapiamur. Et ideo cum Angelis et
Archangelis, cum Tronis et Dominationibus, cumque omni
milita caelestis exercitus, hymnum gloriae tuae canimus,
sine fine dicentes:
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Que Dieu soit avec vous !
Et avec votre esprit.
Élevez votre cœur.
Nous le tournons vers le Seigneur.
Rendons grâce au Seigneur notre Dieu.
Cela est juste et bon.
Vraiment il est digne et juste, de bon droit et salutaire, de
te rendre grâce toujours et partout, Seigneur saint, Père
tout-puissant, Dieu éternel. Car par le mystère de ton Verbe
incarné, la lumière neuve de ta clarté est venue ouvrir les
yeux de notre esprit. Et à l’instant où nous connaissons
Dieu dans le visible, par lui nous sommes conquis à
l’amour de l’invisible. Et c’est pourquoi avec les Anges et
les Archanges, avec les Trônes et les Dominations, avec
toute la chevalerie de l’armée céleste, nous chantons
l’hymne de ta gloire, et sans fin nous disons :
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9 | Sanctus
Sanctus Sanctorum exultatio,
Sanctus Sanctorum benedictio,
Sanctus Sanctorum consolatio,
Dominus quem decet laus, salus et honor.
Deus Sabaoth, pleni sunt coeli et terra gloria tua,
Hosanna in excelsis.
Benedictus qui venit in nomine Domini,
Cui dulci jubilo sanctorum concinit ordo,
Hosanna in excelsis.
Saint, tu es l’exultation des saints !
Saint, tu es la bénédiction des saints !
Saint, tu es la consolation des saints !
À toi, Seigneur, vont la louange, le salut et l’honneur.
Dieu Sabaoth, les cieux et la terre sont emplis de ta gloire,
Hosanna au plus haut des cieux !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
À lui le doux chant de joie de l’harmonie des saints,
Hosanna au plus haut des cieux !
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9 | Agnus Dei
Agneau de Dieu,
qui enlèves les péchés du monde,
prends pitié de nous.
Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde,
prends pitié de nous.
Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde,
donne-nous la paix.
Agnus Dei
qui tollis peccata mundi,
miserere nobis.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi,
miserere nobis.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi,
dona nobis pacem.
10 |Communion
Viderunt omnes fines terrae
salutare Dei nostri.
Jubilate Deo omnis terra.
Notum fecit Dominus
salutare suum,
ante conspectum gentium
revelavit justitiam suam.
Tous les confins de la terre ont vu
de notre Dieu l’œuvre de salut.
Criez votre joie à Dieu, toute la terre.
Le Seigneur a fait connaître
son œuvre de salut,
à la face des païens
il a révélé sa justice.
Cantate Domino canticum novum
quia mirabilia fecit.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles.
Jubilate Deo, omnis terra,
erumpite, exultate et psallite.
Criez votre joie à Dieu, toute la terre,
aux éclats, en allégresse et en musique.
Sonet mare et plenitudo eius,
orbis terrarum et qui habitant in eo.
Tonne la mer, et son immensité,
et le globe et tous ceux qui l’habitent.
Gloria Patri et Filio et Spiritui sancto
sicut erat in principio et nunc et semper
in secula seculorum, amen.
Gloire au Père, au Fils et à l’Esprit saint,
comme il était au commencement, maintenant et toujours,
dans les siècles des siècles, amen.
Allez maintenant en paix.
11 |Ite missa est
Rendons grâces à Dieu.
Deo gratias
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