Zone d’emploi de Saint-Nazaire - Diagnostic territorial pour l’emploi et la formation - décembre 2010 1
Population du territoire (source : Insee RP 2006)
•  Zone d’emploi : 297 027 habitants
•  Pays de la Loire : 3 450 409 habitants
•  % zone d’emploi / région : 8,6 %
Volume d’actifs (source : Insee RP 2006)
•  Zone d’emploi : 130 610 actifs
•  Pays de la Loire : 1 609 631 actifs
•  Positionnement : 3e ZE de la région (4e en 1999)
Estimation de l’emploi total (source : Insee 2007)
•  Zone d’emploi : 110 969 emplois
•  Pays de la Loire : 1 453 978 emplois
•  % zone d’emploi / région : 7,6 %
Estimation de l’emploi salarié privé (source : pôle emploi
2009 - provisoire)
•  Zone d’emploi : 73 000 emplois
•  Pays de la Loire : 939 241 emplois
•  % zone d’emploi / région : 7,8 %
Part de l’emploi salarié privé concentré dans les 5
premiers secteurs (source : pôle emploi 2009 - provisoire)
•  Zone d’emploi : 51,2 %
•  Pays de la Loire : 48,4 %
Nombre total d’établissements (source : pôle emploi 2009 -
provisoire)
•  Zone d’emploi : 7 547 établissements
•  Pays de la Loire : 83 806 établissements
•  % zone d’emploi / région : 9,0 %
Demande d’emploi (source : pôle emploi - catégorie A - mars 2010)
•  Zone d’emploi : 12 532 demandeurs d’emploi
•  Pays de la Loire : 131 587 demandeurs d’emploi
•  Zone d’emploi / région : 9,5 %
Taux de chômage (source : Direccte - Insee - juin 2010)
•  Zone d’emploi :  9,5 %
•  Pays de la Loire : 8,2 %
Diagnostic territorial pour l’emploi et la formation
Zone d’emploi de Saint-Nazaire - année 2010
Une croissance de la zone d’emploi (+38,8 %)
supérieure à la France sur 15 ans (21,6 %), mais un
ralentissement notable depuis 2 ans
Un taux de chômage de nouveau supérieur aux tendances nationales,
mais stabilisé sous le seuil des 10 %
Source : Pôle emploi - traitement Addrn
Source : Insee - traitement Addrn
O
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A
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Pornic
Guérande
Frossay
Donges
Herbignac
Saint-Joachim
Genrouët
Campbon
Chauve
Chéméré
Pontchâteau
Bouée
Assérac
Malville
Saint-Père-en-Retz
Savenay
Besne
Crossac
Saint-Viaud
Quilly
Corsept
Bourgneuf-en-Retz
Sévérac
Prinquiau
Saint-Molf
Mesquer
Dreéac
Saint-Nazaire
Arthon-en-Retz
Trignac
Saint-Lyphard
Saint-Gildas-des-Bois
La Turballe
Montoir-de-Bretagne
Saint-Hilare-de-Chaléons
La Baule
La Chapelle-Launay
Fresnay-en-Retz
Lavau-sur-Loire
Pornichet
Saint-André-des-Eaux
Sainte-Anne-sur-Brivet
Saint-Michel-Chef-Chef
Batz-sur-Mer
Saint-Brévin-les-Pins
La Plaine-sur-Mer
Piriac-sur-Mer
Sainte-Reine-de-Bretagne
La Chapelle-des-Marais
Saint-Malo-de-Guersac
Préfailles
Les Moutiers-en-Retz
Le Croisic
Le Pouliguen
La Bernerie-en-Retz
Paimboeuf
Missillac
0 5 102,5 Km
Nombre d'emplois en 2009
10
100
10000
Évolution moyenne annuelle entre 1993 et 2009
entre -2,5% et 0%
entre +0,1% et +2,5%
entre +2,6% et +5%
supérieur à 5%
N
S
OE
Sources : Assedic des Pays de la Loire 2009 - BD Carto® - ©IGN Paris 2006 - Licence n°7656
Cartographie : ADDRN - Novembre 2010
Localisation des emplois salariés privés en 2009 et évolution moyenne annuelle 1993 - 2009
Communes de la zone d'emploi de Saint-Nazaire
Une majorité des emplois concentrée sur la bande littorale, mais une
forte croissance des pôles d’emplois secondaires
Evolution du taux de chômage
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
mars-02 mars-03 mars-04 mars-05 mars-06 mars-07 mars-08 mars-09 mars-10
ZE St-Nazaire
Pays de la Loire
France
8,6%
8,2%
6,7 %
7,8 %
9,3%
9,5%
Evolution relative de l'emploi salarié privé entre 1993 et 2009
base 100 : 1993
80
90
100
110
120
130
140
150
160
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Zone d'emploi Loire-Atlantique Pays de la Loire France
Zone d’emploi de Saint-Nazaire - Diagnostic territorial pour l’emploi et la formation - décembre 2010
2
Zone d’emploi de Saint-Nazaire - Diagnostic territorial pour l’emploi et la formation - décembre 2010
Sphères économiques
Comment expliquer ces évolutions ?
•  Une  hausse de la concurrence mondiale  pousse  les 
industries occidentales à se spécialiser sur les productions de 
niche à très haute valeur ajoutée et à modier leur modèle 
productif, en intégrant davantage l’innovation.
•  La  crise impacte l’ensemble des composantes de
l’industrie locale,  notamment  les  lières  navales  et 
automobile.  Pour  autant,  les  mutations  structurelles  de 
l’industrie  locale  (externalisation  de  fonctions,  constitution 
d’un  réseau  de  co-réalisateurs,  recours  à  l’intérim…)  et  la 
coopération  ecace  entre  les  acteurs  ont  permis  dans  un 
premier temps d’amortir la crise. 
Quelles sont les forces?
• Lacquisition, la pérennisation et la transmission de savoir-
faire de pointesur les ensembles métalliques complexes, ce 
qui implique l’existence de publics plus qualiés.
• Une croissance forte des activités liées à la plasturgie depuis 
15 ans.
•  Des  investissements  massifs  par  le  passé  pour  constituer 
un pôle naval de premier plan en Europe et des conditions
logistiques exceptionnelles.
•  Une  réduction  progressive  de  la  dépendance  du  bassin 
d’emploi vis-à-vis de l’industrie navale.
•  La  structuration  d’un  important  tissu de co-réalisateurs
aéro-naval  qui  s’adapte  aux  attentes  diérenciées  des 
donneurs d’ordres locaux.
•  Une  répartition  équivalente  des  bureaux  d’études  entre 
donneurs d’ordres et co-réalisateurs.
•  Un  eort  de  diversication,  d’organisation  en  réseau 
(Néopolia…),  de  R&D  (pôle  de  compétitivité  EMC2)  et  de 
coordination des pouvoirs publics  pour  appuyer les  lières 
locales qui porte ses fruits (lancement du plan éolien oshore 
en Pays de la Loire). 
•  Linscription  d’une  industrie  aéronautique  en  pleine 
expansion dans les schémas européens.
• L’adaptabilité à  la commande de  l’appareil de  production 
local et une capacité du territoire à mettre en œuvre l’emploi 
intérimaire qualié pour répondre aux variations de charge.
• Un appareil de formation initiale de pointe, bien développé 
et qui dispose de marges de développement.
•  Des  salaires  plus  élevés  que  la  moyenne  régionale  en 
contexte d’expansion, ce qui alimente l’économie résidentielle 
du territoire. 
Quelles sont les faiblesses?
• Un secteur travail des métaux qui ne constitue plus le socle 
d’emploi de la zone d’emploi de Saint-Nazaire (1993 : 1errang 
– 2008 : 2e rang).
•  Une dépendance vis-à-vis des principaux donneurs
d’ordres  qui  perdure  en  raison  d’une  culture  de  la  sous-
traitance encore très armée.
• Des eets de cycles négatifs pour les prots et l’emploi.
• Les coûts humains et nanciers de la souplesse de l’appareil 
productif  et  le  recours  à  l’intérim  non  qualié  et  à  la  sous-
traitance de capacité.
•  Limpact social des mesures de réorganisation et des
difficultés économiques en période de creux de charges.
Sphère productive : mécanique - ensembles métalliques et composites complexes
Ces lières  regroupent  notamment les métiers liés à l’aéronautique, à la navale, à la métallurgie, à la mécanique, à la
plasturgie et aux véhicules spéciaux. Elles sont très dépendantes des cycles économiques et, pour certaines, actuellement 
en recherche de diversication (construction navale et sous-traitants). Elles comprennent des entreprises pharescomme les 
chantiers  navals  STX,  les  constructeurs  aéronautiques  (Airbus,  Daher,  Duqueine,  Allio,  Aérolia,  Spirit  …)  et  les  fabricants  de 
matériels de levage Bobcat, de moteurs Man Diesel et de matériel de transport (Sides, Acmat, Lydall…). 
Quelles spécificités économiques par rapport à la région et quelles évolutions dans la durée ?
Nombre d’emplois
2009
Part de l’emploi salarié en 2009 Évolution emploi salarié 2008 / 2009 Évolution emploi salarié 1993 / 2009
ZE Région ZE Région ZE Région
Travail des métaux 10 584 14,5 % 7,9 % -1,7 % -6,8 % -2,2 % +10,2 %
Fabrication de machines et équipements 1 352 1,9 % 2,1 % -2,9 % -6,8 % +16,6 % +27,9 %
Fabrication de produits en caoutchouc, en plastique
et autres produits minéraux non métalliques 1 400 1,9 % 2,8 % +0,6 % -2,4 % +116,4 % +25,4 %
Conseil & assistance 11 186 15,3 % 15,3 % -4,6 % -1,6 % +107,0 % +149,3 %
Zone d’emploi 73 000 100,0 % 100,0 % -1,4 % -1,9 % +38,8 % +35,8 %
Evolution de l’emploi salarié privé dans la sphère productive - filières mécanique - ensembles métalliques et composites complexes
Source : Pôle emploi 2009p - traitement Addrn
Zone d’emploi de Saint-Nazaire - Diagnostic territorial pour l’emploi et la formation - décembre 2010
Zone d’emploi de Saint-Nazaire - Diagnostic territorial pour l’emploi et la formation - décembre 2010 3
• Une obsolescence progressive des outils techniques et des 
infrastructures de la construction navale.
•  Une  concurrence internationale croissante  sur  les 
marchés  basiques,  y  compris  aéronautique,  comme  sur  les 
marchés de diversication visés.
• Un trop faible nombre d’entreprises de taille intermédiaire
par rapport à dautres pôles industriels européens.
• Léloignement progressif des centres de décision.
•  La  faible  capacité  de  certaines  entreprises  à  nancer  leur 
développement  /  modernisation  (nancière,  technique, 
humaine, vision stratégique…).
•  Le  manque  d’appétence  des  entreprises  vis-à-vis  de  la 
gestion des compétences qui perdure.
•  Une  interrogation  sur  le  maintien  des  compétences  clés 
pour  atteindre  les  objectifs  de  diversication  du  fait  de 
repositionnement sur d’autres secteurs de salariés licenciés 
ou du vieillissement de la pyramide des âges.
Quelles perspectives ?
•  Le  niveau d’emploi de 2006/2007  semble  difficilement
atteignable  à  l’avenir  dans  la  lière  navale  du  fait  des 
décisions de réorganisation structurelle  prises  par  les 
chantiers navals.
• Des dicultés économiques dans plusieurs lières (navale, 
mécanique,  agencement…),  avec  des  conséquences  sur 
l’emploi,  mais  qui  sont  atténuées  par  les  politiques  de 
diversication, de réorganisations internes et de soutien des 
pouvoirs publics.
•  Des perspectives de développement pour certaines
filières traditionnelles (aéronautique,  matériels  de 
transport roulant) et qui émergent pour de nouvelles lières, 
en synergie notamment avec le pôle énergétique (ferroviaire, 
éolien oshore, oshore …).
• Une première concrétisation des efforts de diversification
engagés depuis 15 ans,  ce  qui  pourrait  augurer  d’une 
transition  vers  un  territoire  spécialisé  sur  l’assemblage 
d’ensembles  métalliques  et  composites  complexes  et 
connecté  avec  le  pôle  énergétique  et  les  infrastructures 
logistico-portuaires.
ENJEUX
Préservation des emplois clés dans les entreprises et sauvegarde des compétences locales• pour réussir le défi de diversification
en particulier, par un renforcement de l’effort d’acquisition et de préservation de certifications techniques et de nouvelles
connaissances/compétences grâce à la formation initiale et continue
Poursuite du soutien en direction des donneurs d’ordres et des co-réalisateurs pour • favoriser leur entrée sur de nouveaux marchés
et la bonne intégration des innovations technologiques dans les process de production
Maintien de la • veille en matière de besoins de compétences pour ne pas être en décalage en cas de redéploiement prochain de
l’activité (GTEC)
Evolution relative de l'emploi salarié depuis 15 ans
90
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1993 1994 19951996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 20062007 2008 2009p
Conseil et assistance
Ensemble
Evolution relative de l'emploi salarié depuis 15 ans
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1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 20012002 2003 2004 2005 2006 2007 20082009p
Travail des Métaux
Ensemble
Source : Pôle emploi - traitement Addrn Source : Pôle emploi - traitement Addrn
Zone d’emploi de Saint-Nazaire - Diagnostic territorial pour l’emploi et la formation - décembre 2010
4
Zone d’emploi de Saint-Nazaire - Diagnostic territorial pour l’emploi et la formation - décembre 2010
Sphère productive : filières liées au port et aux spécificités territoriales
Ces  filières sont liées à la présence des infrastructures portuaires  (ou  fortement  impactées  dans  leur  contenu  par 
leur  présence),  à  la  proximité des exploitations agricoles bretonnes ou aux spécificités territoriales  (littoral…).  Elles 
sont  relativement  indépendantes  des  cycles  industriels  locaux,  même  si  des  connexions  existent.  Elles  comprennent  des 
établissements  importants,  comme  le  Grand  Port  Maritime  de  Nantes  –  Saint-Nazaire,  le  logisticien  de  l’estuaire  MTTM,  les 
structures de production dénergie / ranage de carburant (Total, Diester, EDF, GDF…) ou dentreprises liées à l’agro-alimentaire 
(Cargill, Eurial, Tipiak, Laiteries du Grand Clos…).
Quelles spécificités économiques par rapport à la région et quelles évolutions dans la durée ?
Comment expliquer ces évolutions ?
•  La  présence du Grand Port Maritime  a  favorisé  le 
développement  d’activités  liées  à  l’énergie  (production/
distribution,  import/export),  aux  fonctions  supports  de 
logistique  (transport/entreposage)  et,  conjuguées  avec  la 
proximité des exploitations agricoles bretonnes, à l’industrie 
agro-alimentaire.
• Limportant tissu d’activités industrielles génère des déchets 
spéciques et développe la lière à l’échelle locale, en lien avec 
le port. La croissance très nettement supérieure à la région 
enregistrée sur la zone d’emploi est liée à l’externalisation / 
privatisation de cette activité et à un eet de rattrapage. 
• La lière énergie croît au même rythme localement qu’en 
région, car l’essentiel de la production énergétique régionale 
est concentrée sur le domaine maritime portuaire de la zone 
d’emploi. Elle a été fortement touchée par le ralentissement 
économique, avec un impact sur les tracs énergétiques du 
port et lemploi. 
•  La  lière  transport  et  entreposage,  qui  croît  à  un  rythme 
supérieur à celui de la région depuis 15 ans, a été impactée 
plus tôt par la crise que les autres lières, mais semble franchir 
un nouveau pallier depuis 2008.
• Les industries agro-alimentaires, dont le poids est inférieur 
à celui de  la région, ont progressé moins vite  qu’à  l’échelle 
régionale  en  15  ans.  Elles  ont  néanmoins  enregistré  une 
croissance notable dans le contexte de crise. 
Quelles sont les forces ?
•  Une  infrastructure portuaire diversifiée et bien
positionnée sur ses secteurs clefs : 1er rang sur le terminal 
méthanier  en  Europe,  unique  ranerie  de  la  façade 
atlantique,  qui  alimente  la  moitié  nord  de  la  France  en 
carburant, ainsi que la façade atlantique par cabotage.
•  Des  activités  portuaires  confortées  (émergence  d’un 
pôle services, mise en place de la première autoroute de la 
mer…).
• Des activités déconnectées des cycles de l’industrie et
ayant leurs rythmes propres  (arrêts  techniques,  marché 
mondial…),  ainsi  qu’une  faible  saisonnalité  des  activités, 
excepté pour les industries agro-alimentaires.
• Des activités spécifiques à la zone d’emploi ou dans le
contenu (métiers, perspectives, partenaires, leviers …) pour 
les lières énergie, logistique, agro-alimentaire et traitement 
des déchets.
• Des complémentarités entre les activités (énergie/industries 
agro-alimentaires), qui associées aux spécicités du territoire 
(littoral/agricole) ouvrent sur de nouvelles lières : énergies 
marines renouvelables, agro carburants, électricité par cycle 
combiné du gaz. 
•  Des  complémentarités  sur  les  activités  émergentes  (bio-
ressources  marines…) et  traditionnelles  (agro-alimentaires) 
avec les territoires voisins.
• Des filières qui génèrent des activités connexes à haute
valeur ajoutée  (gestion  du  risque,  logistique  industrielle, 
maintenance/gestion  d’arrêts  techniques),  que  traduit 
l’implantation  locale  des  antennes  «  Grand  Ouest  »  de 
bureaux d’études et d’ingénierie spécialisés.
•  La  structuration d’une filière de formation logistique
pour  accompagner  la  montée  en  puissance  de  la  lière 
logistique localement.
• En sus du terminal agro-alimentaire (Carene), une industrie 
bien  positionnée  sur  ses  lières  de  base  (boulangerie 
pâtisserie industrielle, biscuiterie, industries laitières), ce qui 
génère de nombreux emplois sur les EPCI de Pontchâteau / 
St Gildas des bois, Cap Atlantique, Sud Estuaire, Loire & Sillon 
et Pornic.
Nombre d’emplois
2009
Part de l’emploi salarié en 2009 Évolution emploi salarié 2008 / 2009 Évolution emploi salarié 1993 / 2009
ZE Région ZE Région ZE Région
Transport et entreposage 4 240 5,8 % 3,9 % +0,3 % +0,6 % +62,8 % +52,5 %
Energie 790 1,1 % 0,2 % -1,7 % +1,8 % +21,2 % +46,4 %
Fabrication de denrées alimentaires, de
boissons et de produits à base de tabac 2 790 3,8 % 5,5 % +3,8 % +0,5 % +29,2 % +29,3 %
Gestion des eaux, déchets et dépollution 814 1,1 % 0,7 % -3,7 % -0,3 % +293,2 % +86,2 %
Zone d’emploi 73 000 100,0 % 100,0 % -1,4 % -1,9 % +38,8 % +35,8 %
Evolution de l’emploi salarié privé dans la sphère productive - filières liées aux infrastructures portuaires et aux spécificités territoriales
Source : Pôle emploi 2009p - traitement Addrn
Zone d’emploi de Saint-Nazaire - Diagnostic territorial pour l’emploi et la formation - décembre 2010
Zone d’emploi de Saint-Nazaire - Diagnostic territorial pour l’emploi et la formation - décembre 2010 5
• Une structuration et un développement de l’activité relative 
au traitement  des déchets, niche potentielle d’emplois pour 
l’insertion.
Quelles sont les faiblesses ?
•  Un  poids  relativement  faible  en  termes  d’emplois  directs, 
mais un poids économique lourd avec des activités à haute 
valeur ajoutée peu valorisées.
• Des filières dépendantes de la qualité des infrastructures
portuaires, même si elles confèrent un avantage comparatif 
indéniable au territoire.
• Des liens ténus entre les lières agricoles et le Grand Port 
Maritime, à lexception des tracs liés à l’alimentation animale 
et aux engrais.
• Des centres de décisions souvent absents du territoire.
•  Un  impact  fort  de  la  conjoncture  internationale  sur 
l’évolution des tracs portuaires.
•    Un  port à l’aire de chalandise limitée sur certaines
typologies de marchandises,  dépendant  des  ux 
énergétiques, et une concurrence nationale et européenne 
forte (Le Havre, Marseille, Rotterdam…).
•  Une  réforme  portuaire  qui  tarde  à  se  mettre  en  place  et 
ponctuée  de  mouvements  sociaux  qui  ont  un  impact  sur 
les  tracs  des  ports  français  par  rapport  aux  ports  nord 
européens.
•  Des  arbitrages  complexes  entre  les  diérents  enjeux  du 
développement  durable  (développement  économique, 
préservation environnementale, cohésion sociale).
Quelles perspectives ?
•  Des  lières  dont  le  fonctionnement  et  les  perspectives 
dépendent  de  la  préservation voire du renforcement de
la qualité des infrastructures portuaires,  ainsi  que  des 
perspectives  et  des  investissements  des  acteurs  industriels 
majeurs du territoire (aéronautique, navale, énergie…).
•  Dans  les  lières  traditionnelles,  les  perspectives  de 
développement  devraient  être  modérées  sur  les  activités 
classiques mais un potentiel de diversification existe via
les activités émergentes : Energies Marines Renouvelables, 
gestion des déchets…
ENJEUX
Accompagnement du développement de • nouvelles activités dans les filières émergentes, en s’appuyant tant sur les compétences,
les filières et les infrastructures du territoire que sur ses atouts géographiques (littoral, espaces agricoles …)
Poursuite de l’• effort de structuration de l’offre de formation locale en matière de transport / logistique pour répondre aux
dynamiques et aux perspectives du secteur
Compréhension des évolutions et des mutations des industries agro-alimentaires de la zone d’emploi, ainsi que les évolutions •
métiers / emploi : dynamiques, perspectives, synergies
Anticipation des• perspectives et des potentialités offertes par les filières traitement / recyclage des déchets
Evolution relative de l'emploi salarié depuis 15 ans
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Transport & entreposage
Ensemble
Source : Pôle emploi - traitement Addrn Source : Pôle emploi - traitement Addrn
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