Terminale S www.sciencesphysiques.info
Spectroscopie RMN du proton : corrections d’exercices Page 2 / 3
Exercice 7 page 143
Les trois protons du signal à 1,15 ppm ont deux protons
voisins : le signal à 1,15 ppm a donc 2 + 1 = 3 pics, c'est
un « triplet ».
Les trois protons du signal à 2,32 ppm ont trois protons
voisins : le signal à 2,32 ppm a donc 3 + 1 = 4 pics, c'est
un « quadruplet ».
Le signal à 3,67 ppm correspond à des protons n'ayant
pas de protons voisins : le signal à 3,67 ppm est donc un
« singulet ».
Exercice 25 page 147
a/ Plusieurs raisons et points communs expliquent la confusion fréquente entre la tomodensitométrie et l'IRM
dans l'opinion publique :
ce sont deux techniques utilisées en médecine pour obtenir des images de l'intérieur du corps humain.
les appareils utilisés pour réaliser des examens médicaux par tomodensitométrie et par IRM se
ressemblent extérieurement (cf. photographies dans le manuel) : le patient est installé dans une sorte de
tube autour duquel un émetteur et un capteur sont en rotation.
la tomodensitométrie est appelée scanographie, mais aussi par abus de langage « scanner ». De même,
l'appareil IRM est parfois appelé « scanner ». Ces abus de langage contribuent à la confusion entre les
deux techniques.
dans les deux techniques, on peut utiliser des produits de contraste pour améliorer la qualité et
l'exploitation des images.
b/ Même si l'IRM utilise la RMN et aurait donc pu s'appeler IRMN (imagerie par résonance magnétique
nucléaire), cette appellation a été évitée, en raison de la confusion possible induite par le mot "nucléaire",
présent par exemple dans "centrale nucléaire" (et ayant une connotation négative). Les patients auraient pu
alors craindre la nocivité de cette technique d'imagerie (amalgame avec la radioactivité et les réactions
nucléaires).
c/ L'eau est l'espèce majoritaire dans le corps humain, et une molécule d'eau contient deux noyaux d'atomes
d'hydrogène. Il est donc judicieux d'utiliser la RMN du proton.
d/ Les deux techniques, moyennant l'utilisation de produits de contraste, peuvent être utilisées pour visualiser
les mêmes organes et les mêmes tissus. Cependant, la tomodensitométrie est particulièrement adaptée à
l'imagerie des os, et l'IRM à la visualisation d'organes comme le cerveau, le cœur... La tomodensitométrie a
plus d'effets secondaires, à cause de l'utilisation de rayons X, très énergétiques. Le personnel médical doit se
protéger. En revanche, l’IRM se base sur des ondes radio beaucoup moins énergétiques et non nocives.
e/ Une contre-indication à un examen par IRM est le port d'un stimulateur cardiaque ou de prothèses
métalliques, sensibles à la présence d'un champ magnétique intense.
f/ Échographie : ultrasons (20000 à 70000 Hz)
Radiologie classique : rayons X (3.10
16
à 3.10
19
Hz)
IRM : ondes radio (1,5.10
5
à 3,0.10
9
Hz)
Les rayonnements les plus nocifs sont les plus énergétiques : ce sont donc les rayons X. Les radiations
ionisantes correspondent à des rayonnements électromagnétiques très énergétiques, elles ont pour effet de
ioniser (transformer en ions) des atomes constituant la matière. Si les rayons X sont ionisants, ils ne sont
cependant pas issu de la radioactivité (contrairement aux rayonnements alpha, bêta, et gamma),
contrairement à ce qu'affirme la deuxième phrase.