
 
  I -  Les formes de la résistance dans les camps 
 
Chaque fois que cela leur était possible, les déportés tentaient de s'ériger contre la toute puissance nazie. 
Dans les camps à prédominance juive comme Auschwitz, il était particulièrement difficile d'envisager une 
résistance active ou passive car les prisonniers n'avaient pas d'expérience et parlaient des langues 
différentes, ils étaient plus affamés, plus épuisés et avaient des conditions de vie plus dures... Cependant 
des insurrections ont eu lieu dans certains "läger" tels que Treblinka, Sobibor ou Birkenau. Elles furent 
toutes organisées par des prisonniers qui jouissaient de statuts "privilégiés": 
 
Résister dans un camp de concentration (KLAuschwitz, 
(cumulant les fKL 
Sobibor, paraît inconcevable. Pourtant des hommes et des femmes se 
sont lancés dans cette entreprise courageuse de leur vie.  
 
Les SS avaient mis au point un système basé sur la terreur, , 
qui devait rendre toute résistance impossible.  
La moindre infraction au règlement pouvait conduire à la mort, tout rapprochement entre détenus était 
suspect.  
Les résistants étaient . 
 
Il régnait, en outre, dans les camps, un climat empoisonné qui obligeait les résistants à se méfier de leurs 
compagnons de détention : les SS recrutaient parmi les détenus eux-mêmes des auxiliaires chargés de 
Kapos) en échange de privilèges ; le camp fonctionnait sur la base de la 
hiérarchie « raciale » définie par Hitler, instituant de graves inégalités, et la promiscuité permanente 
détenus, comme beaucoup 
résistance.  
 
Or l'entrée en résistance se faisait rarement dans les premie
officielles et tacites, ne plus trop souffrir de la faim chronique, ne pas être soumis à un travail totalement 
un délai qui variait en fonction la d
 
 
Ces actions de résistance ont pris des formes individuelles et collectives. : 
 Elles ont été uniquement individuelles 
une responsabilité personnelle. 
 Les actions collectives de détenus organisés en groupes 
organisée, du travail politique, de la discipline de groupe et être, avant tout, dignes de confiance. Le 
recrutement se faisait au départ entre personnes qui se connaissaient avant leur détention, ou qui 
partageaient les mêmes convictions politiques ou la même foi religieuse.  
Les groupes se formaient généralement sur une base nationale, mais dans de nombreux camps, ils 
se fédér
Kapo.