Disposition des inflorescences. 3ig faible. On peut suivre ces

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L.
et
A. lîRAViis. —
Disposition
des inflorescences.
3ig
faible. On peut suivre ces variations sur les cimes 2 - 3 fois d i chotomes du Centranthus rtiber, et l'on y verra la fleur sessile
terminale naissant d'abord au centre de la dichotomie se t r o u ver placée, dans des points de plus en plus éloignés de la feuillem è r e , en arrivant aux aisselles des dichotomies supérieures, ( i )
Les bractées peuvent être inégales dans les cimes b i p a r e s ,
et nous en avons déjà cité des e x e m p l e s ( s a r m e n t i d e s d e c e r t a i n s
Géranium, lllecebrum,
Herniaria,
etc.) : c'est la plus petite qui
correspond alors au n œ u d de moindre développement. Elles
peuvent aussi avorter toutes les d e u x , c o m m e on le voit sur le
Chenopodium
Botrys, on se réduire à l'état de bractéoles abortives (Rhamnus Frangala
, Brucea
ferruginea).
L e s feuilles p e u v e n t aussi se s o u d e r a v e c le pédoncule né à
leur aisselle: cette s o u d u r e est extrême s u r les cimes des Paliurus aculeo tus et Bignonia
Catalpa,les
feuilles remontant jusqu'à la dichotomie suivante ; elle est m o y e n n e sur le Tilia europosa. Elles p e u v e n t être alternes ( Chelidonium glaucwn , Peganum Harmala, Nierembergia
filicaulis),
on g é m i n é e s , ce q u i
est le cas le plus f r é q u e n t , ou alternes d'abord et ensuite g é minées {Potentilla,
Fragaria,
Campanula
Erinus).
L e n o m b r e des fleurs est aussi très variable dans les cimes
bipares : on peut les distinguer en multiflores, triflores et u n i flores. Dans le premier cas, on peut se servir avantageusement
du n o m b r e des axes successifs, et distinguer avec M . ï u r p i n
(Icon. vég. p . 1 0 8 ) ces inflorescences en biaxifères,
triaxifères,
etc. : ainsi les cimes axillaires du Budleia Madagascariensis
sont
triaxifères dans le bas du t h y r s e , et monoaxiières ou uniflores
dans le haut.
Une c i m e b i p a r e peut être terminale ou axillaire c o m m e une
cime unipare. Ce q u e nous avons dit de cette dernière s'applique aussi à la cime b i p a r e terminale ; nous ne sommes plus
( r ) Dans les cimes u n i p a r e s à feuilles g é m i n é e s , souvent l'excentricité n'est pas assez puissante pour déjeter la fleur du côté opposé à la feuille-mère , du côté du petit angle ; c'est ce
q u i arrive dans les Petunia,
Sclùzanthus
pinnatus
et Cuplicea viscosissima;
celle semble sortir de l'aisselle de la bractée stérile ( Helianthemum
Siltne
bracliypetala);
petil angle.
quelquefois enfin ( Silène
hirsuta)
lœvipes,
souvent le p é d i Niçotiana
glauca,
la fleur semble placée du côté du
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