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Annexe 2 : L’état de lenvironnement
EMBARGO jusqu’au 5 juin 2015.
La Fondation Be Planet sera officiellement lancée le 5 juin 2015
lors de la Journée mondiale de l’environnement.
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BE PLANET
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Sommaire
L’état des lieux de l’environnement ................................................................................................. 3
1. L’empreinte écologique 2015 ....................................................................................................................................... 3
2. La Planète-Terre ............................................................................................................................................................. 5
3. Le continent européen .................................................................................................................................................. 7
4. Et en Belgique…? ......................................................................................................................................................... 9
5. Qu’en est-il de la Wallonie ? ........................................................................................................................................ 10
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BE PLANET
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L’état des lieux de l’environnement
1. L’empreinte écologique 2015
Global Footprint Network (GFN) vient de sortir son rapport 2015 sur l’empreinte écologique1. Le GFN mesure l’impact
humain sur la Terre depuis 2003. Le but de ces données est d’éclairer nos choix afin de continuer de vivre une vie
satisfaisante dans les moyens fournis par notre seule planète.
L’empreinte écologique est un outil de comptabilité des ressources. Il se calcule par la quantité de nature que nous
utilisons par rapport à celle dont nous disposons (la biocapacité). La biocapacité désigne la capacité d’un endroit à
offrir des ressources renouvelables et à absorber les déchets générés. L’empreinte écologique dépasse la biocapacité
quand les ressources naturelles sont plus vite consommées qu’elles ne sont renouvelées, c’est souvent le cas pour les
pays développés.
L’empreinte écologique mondiale
Source : Global Footprint Network
Ces graphiques montrent que nous utilisons trop et de manière non-durable notre planète. Nous utilisons ses
ressources comme si nous disposions de plusieurs planètes, d’une planète et demie. La dette écologique grandit.
Pour continuer à vivre et à prospérer sur la Terre, nous devons redescendre en-dessous du seuil de biocapacité.
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1 http://footprintnetwork.org/en/index.php/GFN/page/public_data_package
World&Biocapacity&
0&
0,5&
1&
1,5&
1961&
1966&
1971&
1981&
1986&
1991&
1996&
2001&
2006&
Number&of&Earths&available&and&demanded&
World&Ecological&Footprint&by&component&
Carbon&
Fish&
Crops&
Built&Up&Land&
Forest&Products&
Grazing&Products&
BE PLANET
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Source : Global Footprint Network
Cette carte du monde est nuancée du plus rouge (l’empreinte écologique de consommation dépasse la biocapacité
nationale) au plus vert (la biocapacité nationale dépasse l’empreinte écologique de consommation). Le centre
européen a clairement une empreinte écologique plus importante que ses ressources le permettent.
Source : Global Footprint Network
De part les données récoltées à travers le monde et au fil des années, le Global Footprint Network nous montre que le
niveau de biocapacité du monde diminue alors que notre empreinte écologique augmente.
BE PLANET
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L’empreinte écologique belge
Source : Global Footprint Network
Le graphique ci-dessus représente l’empreinte écologique de la Belgique. Nous sommes largement au-dessus du
niveau de biocapacité de nos terres. Nous consommons entre 5 et 6 fois la biocapacité que nous possédons.
Le rapport Planète vivante 2014 du WWF2 positionne d’ailleurs la Belgique comme la cinquième plus grande
empreinte écologique mondiale après le Koweit, le Qatar, les Émirats arabes unis et le Danemark. Si tout le monde
vivait comme les belges, 4,3 planètes3 seraient nécessaires pour subvenir à nos besoins.
2. La Planète-Terre
En 2009, Johan Rockström et 28 scientifiques internationaux publient A Safe Operating Space for Humanity au
Stockholm Resilience Centre4. Cette recherche a pour but d’identifier et de quantifier les limites planétaires que nous
ne devons pas franchir si nous voulons éviter que les activités humaines ne provoquent un changement
environnemental inacceptable. Rockström et ses collègues identifient 9 limites planétaires quantifiables à l’intérieur
desquelles l’humanité et les autres formes de vie peuvent potentiellement survivre et prospérer. Ces limites
planétaires définissent la zone opérationnelle sûre pour l’humanité en respect avec le système de la Terre et sont
associées aux processus et aux sous-systèmes biophysiques de la Planète.
Changement climatique
Érosion de la biodiversité
Réduction de l’ozone stratosphérique
Acidification des océans
Flux biogéochimiques : interférence des grands cycles d’azote et de phosphore
Changement d’exploitation des sols
Utilisation d’eau douce
Pollution de l’air (pas encore quantifié)
Pollution chimique (pas encore quantifié)
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2 http://www.wwf.be/_media/LPR2014_resume_661607.pdf
3 http://www.wwf.be/fr/que-faisons-nous/reduire-notre-impact/rapport-planete-vivante-2014/1043
4 http://www.stockholmresilience.org/21/research/research-programmes/planetary-boundaries.html
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