L’empreinte écologique belge
Source : Global Footprint Network
Le graphique ci-dessus représente l’empreinte écologique de la Belgique. Nous sommes largement au-dessus du
niveau de biocapacité de nos terres. Nous consommons entre 5 et 6 fois la biocapacité que nous possédons.
Le rapport Planète vivante 2014 du WWF2 positionne d’ailleurs la Belgique comme la cinquième plus grande
empreinte écologique mondiale après le Koweit, le Qatar, les Émirats arabes unis et le Danemark. Si tout le monde
vivait comme les belges, 4,3 planètes3 seraient nécessaires pour subvenir à nos besoins.
2. La Planète-Terre
En 2009, Johan Rockström et 28 scientifiques internationaux publient A Safe Operating Space for Humanity au
Stockholm Resilience Centre4. Cette recherche a pour but d’identifier et de quantifier les limites planétaires que nous
ne devons pas franchir si nous voulons éviter que les activités humaines ne provoquent un changement
environnemental inacceptable. Rockström et ses collègues identifient 9 limites planétaires quantifiables à l’intérieur
desquelles l’humanité et les autres formes de vie peuvent potentiellement survivre et prospérer. Ces limites
planétaires définissent la zone opérationnelle sûre pour l’humanité en respect avec le système de la Terre et sont
associées aux processus et aux sous-systèmes biophysiques de la Planète.
− Changement climatique
− Érosion de la biodiversité
− Réduction de l’ozone stratosphérique
− Acidification des océans
− Flux biogéochimiques : interférence des grands cycles d’azote et de phosphore
− Changement d’exploitation des sols
− Utilisation d’eau douce
− Pollution de l’air (pas encore quantifié)
− Pollution chimique (pas encore quantifié)
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2 http://www.wwf.be/_media/LPR2014_resume_661607.pdf
3 http://www.wwf.be/fr/que-faisons-nous/reduire-notre-impact/rapport-planete-vivante-2014/1043
4 http://www.stockholmresilience.org/21/research/research-programmes/planetary-boundaries.html