REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE KASDI MERBAH- OUARGLA Faculté des Sciences et technologie et sciènes de la matière Département de Génie Electrique Spécialité : Génie électrique et électronique Option : Automatique Mémoire de Master En vue de l’obtention du diplôme de master Présenté par : Othmane BENSEDDIK Fathi DJALOUD THEME Soutenu le : 27 /06/2012 Devant le jury composé de : Nom & Prénom Grade Qualité Université A. BENMIR MAA President Ouargla L. AOMAR MAA Examinateur Ouargla L. KHETTACHE MAA Examinateur Ouargla M.L. LOUAZENE MAA Promoteur Ouargla 2011/2012 Remerciement Avant tout nous tenons nos remerciements à notre dieu de nos avoir donné la force et le courage. A la suite Nous tenons à remercier vivement Mr. LOUAZENE Lakhdar notre promoteur qui a fourni des efforts énormes, par ses informations ses conseils et ses encouragements. Nous tenons également à remercier messieurs les membres de jury pour l’honneur qu’ils nos ont fait en acceptant de siéger à notre soutenance, tout particulièrement : Mr.A. BENMIR pour nous avoir fait l’honneur de présider le jury de cette mémoire. Nos vifs remerciements aussi à Mr. L.AOMAR. Et Mr.L.KHETTACHE, et Tous deux maîtres assistants à l’université d’Ouargla, pour avoir accepté d’être examinateurs de ce travail. Et tous les professeurs de département de Génie électrique A tous ce qui furent à un moment ou à toute instante partie prenante de ce travail. Nos plus chaleureux remerciements pour tous ceux qui de prés et de loin ont contribué à la réalisation de cette mémoire. Introduction générale …………………………………….............................. 1 Chapitre 1: Etude d'un système photovoltaïque 1.1 Introduction ……………………………………………………………………... 3 1.2 L'énergie solaire ………………………………………………………………… 3 1.3 La cellule PV …………………………………………………………………….. 4 1.3.1 L'effet photovoltaïque …………………………………………………... 5 1.3.2 Technologie d'une cellule photovoltaïque ……………………………… 6 Regroupement des cellules ……………………………………………………... 8 1.4.1 Regroupement en série …………………………………………………… 8 1.4.2 Regroupement en parallèle ………………………………………………. 9 1.4.3 Regroupement (série et parallèle) ……………………………………….. 9 1.5 Modélisation d’une cellule photovoltaïque …………………………………… 10 1.4 1.5.1 Cellule photovoltaïque idéal ……………………………………………. 10 1.5.2 Cellule photovoltaïque réel ……………………………………………… 11 1.6 Module photovoltaïque simens …..……………………………….. ………….. 12 1.7 Influence de la température ……………………………………………………. 16 1.8 Influence de l'éclairement ……………………………………………………… 17 1.10 Conclusion ……………………………………………………………………………… 19 Chapitre 2: Les convertisseurs statiques 2.1 Introduction ……………………………………………………………………... 20 2.2 Les onduleurs ……………………………………………………………………. 20 2.2.1 Principe de fonctionnement d’un onduleur ……………………………… 21 2.2.2 Onduleur Monophasé …………………………………………………….. 21 2.2.2.1 Onduleur monophasé en demi-pont ……………………………… 21 2.2.2.2 Onduleur monophasé en pont (PontH) …………………………… 22 2.2.3 Onduleur triphasé …………………………………………………………. 22 2.3 Les convertisseurs DC-DC ……...………………………………………………. 23 2.3.1 Le convertisseurs BOOST ………………………………………………... 23 2.3.2 Convertisseur Buck ……………………………………………………….. 25 2.4 Avantage de convertisseur BOOST ……………………………………………. 26 I 2.5 Simulation du l’ hacheur ……………………………………………………….. 27 2.5.1 hacheur série ………………………………………………………………. 27 2.5.2 Hacheur parallèle …………………………………….................................. 31 2.6 Conclusion ………………………………………………………………………... 33 Chapitre 3: Les méthodes d’optimisation 3.1 Introduction ……………………………………………………………………… 34 3.2 Connexion direct entre la source et la charge …………………………………. 34 3.3 Le fonctionnement optimal du générateur photovoltaïque …………………… 36 3.4 Principe de fonctionnement de MPPT ………………………………………….. 37 3.5 Gestion de la MPPT ……………………………………………………………… 38 3.6 Classification de l'algorithme de suiveur la puissance max …………………… 40 3.6.1 Les méthodes indirectes …………………………………………………... 40 3.6.1.1 La méthode de la tension de circuit ouvert du générateur ……… 40 3.6.1.2 La méthode de court-circuit ………………………………………. 41 3.6.2 Les méthodes directes ……………………………………………………... 41 3.6.2.1 La méthode Perturbe & Observe (P&O) ………………………… 41 3.6.2.2 La méthode incrémentation de la conductance (IncCond) ……... 44 3.6.2.3 Méthode a contre réaction de la tension ………………………… 46 3.6.2.4 Méthode contre réaction de courant …………………………….. 47 3.7 Conclusion ………………………………………………………………………... 47 Chapitre 4: Simulation d'un système photovoltaïque Introduction ……………………………………………………………………… 49 4.2 Simulation d'un système photovoltaïque………………………………… 49 4.3 Simulation d'un système photovoltaïque avec et sans MPPT………………… 54 4.4 Conclusion………………………………………………………………………………… 60 Conclusion générale……………………………………………………………………. 61 Bibliographique ………………………………………………………………………... 63 Annexe …………………………………………………………………………………. 65 4.1 II Liste des tableaux Tableau 1.1 Avantage et l'inconvénient d'une cellule photovoltaïque ……………………………….. 7 Tableau 1.2 caractéristique électrique d'un module photovoltaïque SP 75 éventuelle ………………. 12 Tableau 2.1 Tableau 4.1 1 représente la variation de la valeur moyenne de la tension et du courant en fonction 27 de rapport cyclique ……………………………………………………………………… représente la variation de la valeur moyenne de la tension et du courant en fonction de 29 rapport cyclique …………………………………………………………………………. La variation de la puissance para port la charge (sans MPPT) …………………………. 50 Tableau 4.2 La variation de la puissance para port la charge (avec MPPT) …………………………. Tableau 2.2 IV 54 Liste des figures Chapitre 1 : Etude du système photovoltaïque Figure 1.1 schéma électrique d'une cellule photovoltaïque ……………………………………….. 4 Figure 1.2 schéma d'une cellule photovoltaïque …………………………………………………... 5 Figure 1.3 Caractéristique de regroupement (Ns) cellule en série ……………………………….. 6 Figure 1.4 Caractéristique d'un (Np) cellule en parallèle …………………………………………. 8 Figure 1.5 Module de cellule photovoltaïque idéal ……………………………………………….. 9 Figure 1.6 Module de la cellule photovoltaïque réal ……………………………………………… 10 Figure 1.7 cellule photovoltaïque a deux diodes ………………………………………………….. 11 Figure 1.8 caractéristique de P= f(V) a fonction de température …………………………………. 16 Figure 1.9 caractéristique de I=f(V) a fonction de température …………………………………... 17 Figure 1.10 caractéristique I=f(v) a fonction de l'éclairement ……………………………………... 18 Figure 1.11 caractéristique P=f(v) a fonction de l'éclairement …………………………………….. 18 Chapitre 2 : Les convertisseurs statiques Figure 2.1 les différents types de convertisseurs statiques ………………………………………... 20 Figure 2.2 Schéma de Principe d’un Onduleur Monophasé En Demi-Pont ………………………. 21 Figure 2.3 Schéma de Principe d’un Onduleur Monophasé En Pont ……………………………... Figure 2.4 Schéma de Principe d’un Onduleur Triphasé En Pont ………………………………… 23 Figure 2.5 Le convertisseur boost ………………………………………………………………… 24 Figure 2.6 Signaux typiques de convertisseur boost ……………………………………………… 24 Figure 2.7 Convertisseur buck ……………………………………………………………………. 25 Figure 2.8 Signaux typiques de convertisseur buck ……………………………………………… 26 Figure 2.9 schéma de simulation de convertisseur Buck …………………………………………. 27 Figure 2.10 La tension aus borne de la charge ……………………………………………………... 28 Figure 2.11 la valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge ……………………………... 28 Figure2.12 la valeur moyenne du courant aux bornes de la charge ……………………………….. 29 Figure2.13 La tension aus bornes de la charge ……………………………………………………. 30 Figure2.14 la valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge ……………………………... 30 Figure2.15 la valeur moyenne du courant aux bornes de la charge ……………………………….. 31 Figure 2.16 schéma bloc de simulation du convertisseur boost ……………………………………. 31 Figure 2.17 La tension aux bornes d’entrée ………………………………………………………... 32 V 22 Figure 2.18 La valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge …………………………….. 32 Figure 2.19 La valeur moyenne de courant ……………………………………………………………… 33 Chapitre 3: Les méthodes d’optimisation Figure 3.1 Connexion directe entre un GPV et une charge ……………………………………….. 34 Figure 3.2 Points de fonctionnement d'un GPV en connexion directe, en fonction de la charge … 35 Figure 3.3 Etage d'adaptation d'un GPV-charge ………………………………………………….. 36 Figure 3.4 La caractéristique I-V, P-V et la trajectoire de PPM ………………………………….. 37 Figure 3.5 Chaîne élémentaire de conversion photovoltaïque ……………………………………. 38 Figure 3.6 Recherche et recouvrement du Point de Puissance Maximale ………………………… 39 Figure 3.7 Schéma de converge vers le PPM par P&O ………………………………………… 42 Figure 3.8 Algorithme de MPPT a base de la méthode P&O …………………………………….. 43 Figure 3.9 Trajectoire par Incrémentation de Conductance ……………………………………… 45 Figure 3.10 Algorithme d’incrémentation de la conductance ……………………………………… 45 Figure 3.11 Méthode contre réaction de la tension ………………………………………………… 46 Figure 3.12 Méthode contre réaction de courants ………………………………………………….. 47 Chapitre 4: Simulation d'un système photovoltaïque Figure 4.1 schéma synoptique de système PV contrôlé par une commande MPPT ……………… 49 Figure 4.2 Schéma block de la connexion directe d’un générateur PV …………………………. 50 Figure 4.3 La puissance, la tension et le courant produit par la GPV sans MPPT………..………. 51 Figure 4.4 schéma block d'un système photovoltaïque avec une commande MPPT …………….. 52 Figure 4.5 schéma block d'algorithme MPPT ................................................................................. 53 Figure 4.6 schéma block de la commande MLI …………………………………………………. 53 Figure 4.7 Le courant générée par la charge et GPV …………………………………………….. 55 Figure 4.8 La tension générée par la charge et GPV ……………………………….…………….. 55 Figure 4.9 La puissance générée par la charge et GPV …………………………………..……… 56 Figure 4.10 La comparaison entre la puissance de GPV sans et avec MPPT …………………… ... 57 Figure 4.11 la tension en fonction de temps ………………………………………………………... 58 Figure 4.12 la tension de la charge en fonction de temps ………..……………………………….. Figure 4.13 la puissance en fonction de temps …………………………………………………….. 59 Figure 4.14 la puissance de la charge en fonction de temps ……………………………………… VI 58 59 Introduction générale La plus grande partie de l’énergie consommée actuellement provient de l’utilisation des combustibles fossiles comme le pétrole, le charbon, le gaz naturel ou encore l’énergie nucléaire. ces ressources deviennent de plus en plus rares, pendant que les demandes énergétiques du monde s’élèvent continuellement. Il est estimé que les réserves mondiales seront épuisées vers 2030 si la consommation n’est pas radicalement modifiée, et au maximum vers 2100 si des efforts sont produits sur la production et la consommation [1]. Etant donné que cette forme d’énergie couvre une grosse partie de la production énergétique actuelle, il s’avère nécessaire de trouver une autre solution pour prendre le relais, la contrainte imposée est d’utiliser une source d’énergie économique et peu polluante car la protection de l’environnement est devenue un point important. A ce sujet, Les énergies renouvelables, comme l’énergie solaire photovoltaïque, éolienne ou hydraulique, … apparaissent comme des énergies inépuisables et facilement exploitables. Si l’on prend l’exemple du soleil, une surface de 145000km² (4% de la surface des déserts arides) de panneaux photovoltaïques (PV) suffirait à couvrir la totalité des besoins énergétiques mondiaux [2]. Dans ce dernier cas, la conception, l’optimisation et la réalisation des systèmes Photovoltaïques sont des problèmes d’actualité puisqu’ils conduisent sûrement à une meilleure exploitation de l’énergie solaire. Pour une installation photovoltaïque, la variation de l’éclairement ou de la charge induit une dégradation de la puissance fournie par le générateur photovoltaïque, en plus ce dernier ne fonctionne plus dans les conditions optimums. Dans ce contexte, de nombreux chercheurs se sont attachés à inventer des systèmes permettant de récupérer toujours le maximum d’énergie : c’est le principe nommé maximum power point tracker (MPPT) qui est l’objet principal de se mémoire. Dans ce travail nous nous somme intéresses à l'étude et l'optimisation du fonctionnement d'un système photovoltaïque, Ce mémoire est partagé en quatre chapitre : Dans le premier chapitre nous présentons une généralité sur la technologie photovoltaïque. En commençant par des notions sur le rayonnement, Dans deuxième temps nous montrons le principe de l'effet photovoltaïque, ensuite on va montrer l'influence de la températeur et l'éclairement sur le rendement. Et nous finissons ce chapitre par la modélisation du notre panneau. Le deuxième chapitre présente les différents types des convertisseurs statiques utilisé dans le système photovoltaïque et leur principe du fonctionnement. Dans le troisième chapitre nous montrons le problème de la connexion direct entre le générateur photovoltaïque et la charge et la solution de ce problème, ensuite nous présentons les différents techniques pour suivre et optimiser la puissance maximale. Dans le quatrième et dernier chapitre, nous présentons une simulation complète avec et sans optimisation d'un système photovoltaïque alimente une charge résistive, nous terminerons ce travail par une conclusion générale. Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque 1.1 Introduction L'énergie solaire photovoltaïque provient de la transformation directe d'une partie du rayonnement solaire en énergie électrique. Cette conversion d'énergie s'effectue par le biais d'une cellule dite photovoltaïque (PV) basée sur un phénomène physique appelé effet photovoltaïque. Ce chapitre présente les concepts dont la connaissance est nécessaire à la compréhension du fonctionnement des cellules photovoltaïques constituées de semiconducteur en silicium. On commencera par brève rappelle sur le principe de la conversion de l'énergie solaire en énergie électrique. Nous présenterons ensuite la modélisation de la chaîne de conversion photovoltaïque puis décrirons les modèles mathématiques et nous montrerons ensuite l'influence de la température et l'éclairement sur le rendement. A la fin on termine par conclusion. 1.2 L'énergie solaire La distance de la terre au soleil est environ 150 million de kilomètres et la vitesse de la lumière est d'un peu plus de 300000 km/h [3], les rayons du soleil mettent donc environ 8 minutes à nous parvenir. La constante solaire est la densité d'énergie solaire qui atteint la frontière externe de l'atmosphère faisant face au soleil. Sa valeur est communément prise égale à 1360W/m2. Au niveau du sol, la densité d'énergie solaire est réduit à 1000 W/ m2 à cause de l'absorption dans l'atmosphère. Albert Einstein à découvert en travaillant sur l'effet photoélectrique que la lumière n'avait pas qu'un caractère ondulatoire, mais que son énergie est portée par des particules, les photons. L'énergie d'un photon étant donnée par la relation : h : la constante de planck, C : la vitesse de la lumière. Ainsi, plus la longueur d'onde est courte, plus l'énergie du photon est grande [4]. Une façon commode d'exprimer cette énergie est: UKMO 2012 3 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque Le soleil émet un rayonnement électromagnétique figure (1.1) compris dans une bande de longueur d’onde variant de 0,22 à 10 microns ( m) [3]. L’énergie associée à ce rayonnement solaire se décompose approximativement ainsi : • 9% dans la bande des ultraviolets (<0,4 m), • 47% dans la bande visible (0,4 à 0,8 m), • 44% dans la bande des infrarouges (>0,8 m). Irradiance (w.m ,µ .m) Figure 1.1 : Spectre d'irradiante solaire. 1.3 La cellule PV Les cellules photovoltaïques ou les plaques solaires sont des composants optoélectroniques qui transforment directement la lumière solaire en électricité par un processus appelé « effet photovoltaïque », a été découverte par E. Becquerel en 1839 [5]. Elles sont réalisées à l'aide de matériaux semi-conducteurs, c'est à dire ayant des propriétés intermédiaires entre les conducteurs et les isolants. La taille de chaque cellule va de quelques centimètres carrés jusqu' à 100 cm2 ou plus sa forme est circulaire, carrée ou dérivée des deux géométries. Les cellules se branchent en série, ce qui permet aux électrons générés par une cellule d'être repris par la suivante. Le but est d'avoir une différence de potentiel normalement entre 6 et 24 V.la figure (1.2) suivante représente le schéma électrique d'un cellule photovoltaïque [6]. UKMO 2012 4 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque Rs + ICC D Rsh V cellule − Figure 1.2: Schéma électrique d'une cellule photovoltaïque Les résistances Rs et Rsh permettent de tenir en compte des pertes liées aux défauts de fabrication .Rs représente les diverses résistances de contact et de connexion tandis que Rsh caractérise les courants de fuite dus à diode et aux effets de bord de la jonction [7]. 1.3.1 L'effet photovoltaïque Une cellule photovoltaïque est basée sur le phénomène physique appelé effet photovoltaïque qui consiste à établir une force électromotrice lorsque la surface de cette cellule est exposée à la lumière. La tension générée peut varier entre 0.3 V et 0.7 V en fonction du matériau utilisé et de sa disposition ainsi que de la température de la cellule et du vieillissement de la cellule [8]. La figure (1.3) illustre une cellule PV typique où sa constitution est détaillée. Les performances de rendement énergétique atteintes industriellement sont de 13 à 14 % pour les cellules à base de silicium monocristallin,11 à 12 % avec du silicium poly cristallin et enfin 7 à 8 % pour le silicium amorphe en films minces [9].La photopile ou cellule solaire est l’élément de base d’un générateur photovoltaïque [10]. UKMO 2012 5 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque Photone Contacte avant Grille Zone dopée N déplacement d'électron V I Zone dopée P Jonction PN Figure 1.3 : Schéma d'une cellule photovoltaïque 1.3.2 Technologie d'une cellule photovoltaïque Silicium monocristallin Le silicium cristallin est actuellement l’option la plus populaire pour les cellules commerciales, bien que beaucoup d’autres matériaux soient disponibles. Le terme « cristallin » implique que tous les atomes dans le matériau PV actif font partie d’une structure cristalline simple où il n’ya aucune perturbation dans les arrangements ordonnés des atomes. Silicium poly cristallin Il est composé de petits grains de silicium cristallin. Les cellules à base de silicium poly cristallin sont moins efficaces que les cellules à base de silicium monocristallin. Les joints de grains dans le silicium poly cristallin gênent l’écoulement des électrons et réduisent le rendement de puissance de la cellule. L’efficacité de conversion PV pour une cellule à base de silicium poly cristallin modèle commercial s’étend entre 10 et 14%. UKMO 2012 6 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque Silicium amorphe (a-si) Le silicium est déposé en couche mince sur une plaque de verre ou un autre support souple. L'organisation irrégulière de ses atomes lui confère en partie une mauvaise semiconduction. Les cellules amorphes sont utilisées partout où une solution économique est recherchée ou lorsque très peu d'électricité est nécessaire, par exemple pour l'alimentation des montres, des calculatrices, ou des luminaires de secours. Elles se caractérisent par un fort coefficient d'absorption, ce qui autorise de très faibles épaisseurs, de l'ordre du micron. Par contre son rendement de conversion est faible (de 7 à 10 %) et les cellules ont tendance à se dégrader plus rapidement sous la lumière [4]. Nouvelle technologie On utilise de plus en plus de matériaux organiques dans le domaine de l’optoélectronique, avec des perspectives d’électronique organique voire moléculaire, pour l’éclairage à l’aide de diodes électroluminescentes organiques (OLED : Organic Light- Emitting Diode). Bien que les optimisations des matériaux à mettre en œuvre ne soient pas les mêmes, le domaine du photovoltaïque bénéficie depuis quelques années des avancées technologiques de l’optoélectronique. Ainsi, bien que cette filière soit vraiment récente, les progrès annuels sont spectaculaires. Les matériaux organiques, moléculaires ou polymériques, à base de carbone, d’hydrogène et d’azote, sont particulièrement intéressants en termes d’abondance, de coût, de poids et de mise en œuvre [11]. Le tableau (1.1) présente les avantages et les inconvénients pour les technologies les plus utiliser d'une cellule photovoltaïque. Type Durée de vie Silicium mono Silicium poly cristallin Cristallin 35 ans 35 ans Bon Avantage Amorphe < 10 ans rendement en Souplesse Prix moins Bon rendement en soleil soleil direct (mois que élevé que les direct le monocristallin mais cristallins plus que l'amorphe) Bon rendement en diffus Mauvais rendement en Mauvais rendement en Mauvais rendement en Inconvénient soleil diffus (temps soleil nuageux...),prix élevé diffus (temps plein soleil. nuageux...),prix élevé Tableau 1.1: Avantage et inconvénient des cellules photovoltaïques UKMO 2012 7 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque 1.4 Regroupement des cellules 1.4.1 Regroupement en série Une association de (Ns) cellule en série figure (1.4) permet d'augmenter la tension du générateur photovoltaïque. Les cellules sont alors traversées par le même courant et la caractéristique résultant du groupement série est obtenues par addition des tensions élémentaires de chaque cellule. L'équation résume les caractéristique électriques d'une association série de (Ns) cellules [11]. VcoNs: la somme des tensions en circuit ouvert de Ns cellules en série. IccNs: courant de court circuit de Ns cellules en série. Icc 1 cellule NP cellule cellule Icc Vco Ns 0 Vco Vsco Figure 1.4: Caractéristique courant tension de Ns cellule en série UKMO 2012 8 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque 1.4.2 Regroupement en parallèle Une association parallèle de (NP) cellule figure (1.5) est possible et permet d'accroitre le courant de sortie du générateur ainsi créé. Dans un groupement de cellules identiques connectées en parallèle, les cellules sont soumises à la même tension et la caractéristique résultante du groupement est obtenue par addition des courants [12]. Avec: IccNp: la somme des courants de cout circuit de (NP) cellule en parallèle VcoNp: tension du circuit ouvert de (Np) cellules en parallèle I Np cellule Icc.Np Np cellule en parallèle Icc Np 1cellule cellule Vco Icc 0 Vco V Figure 1.5 : Caractéristique courant tension de (Np) cellule en parallèle 1.4.3 Regroupement (série et parallèle) On utilise généralement ce type d’association pour en tirer une tension importante puisque l’association en série des photopiles délivre une tension égale à la somme des tensions individuelles et un courant égal à celui d’une seule cellule. La caractéristique d’un groupement de deux modules solaires est représentée ci-dessous, ce qui peut être généralisé sur une gamme de Ns modules solaires en série. Ce genre de groupement augmente le courant. Afin d’obtenir des puissances de quelques kW, sous une tension convenable, il est nécessaire d’associer les modules en panneaux et de monter les panneaux en rangées de panneaux série et parallèle pour former ce que l’on appelle un générateur photovoltaïque [7]. UKMO 2012 9 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque 1.5 Modélisation d’une cellule photovoltaïque 1.5.1 Cellule photovoltaïque idéal Une cellule photovoltaïque peut être décrite de manière simple comme une source idéale de courant qui produit un courant IPh proportionnel à la puissance lumineuse incidente, en parallèle avec une diode figure(1.6) qui correspond à l’aire de transition p-n de la cellule PV. Après la loi de nœuds: ! Id Iph V Figure 1.6 : Modèle de cellule photovoltaïque idéal Pour un générateur PV idéel, la tension aux bornes de la résistance est égale à celle aux bornes de la diode : " La diode étant un élément non linéaire, sa caractéristique I-V est donnée par la relation : #$ *$ #% &'() & , *+ , - Avec: #% : Le courant de saturation inverse de la diode. : la tension au borne de diode .: =KT/q potentielle thermique Donc la relation (1.7) sera : #)/ UKMO 2012 *$ #% &'() & , *+ , 0 10 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque 1.5.2 Cellule photovoltaïque réel Le model photovoltaïque précédent ne rendait pas compte de tous les phénomènes présents lors de la conversion d’énergie lumineuse. En effet, dans le cas réel, on observe une perte de tension en sortie ainsi que des courants de fuite. On modélise donc cette perte de tension par une résistance en série RS et les courants de fuite par une résistance en parallèle RP [2]. I Id Rs Ip Iph Rp V Figure 1.7 : Modèle de la cellule photovoltaïque réel Donc on a : * 1 23 # & , 2) 4 &'() & * 1 # 23 , *+ , Avec: I : Le courant fourni par la cellule 5 6 777 : Le photo-courant dépendant de l’éclairement (G). 4 : Le courant de saturation de la diode. K : constante de Boltzmann (1,381 .10-23 joule/Kelvin). q:charge d'électron =1,602 .10-19 C. n: Le facteur de qualité de diode. T: La température de cellule en kelvin. Donc (1.11) sera: * 1 # 23 , 4 &'() & *+ UKMO 2012 , * 1 23 # & , 2) 11 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque 1.6 Module photovoltaïque Simens Nous avons choisi une module Simens SP75 composé de 32 cellules en silicium monocristallin connectées en sérer ayant une puissance maximal de 75w est considéré dans les conditions standards G=1000w/m2, T=25°C. Pour réaliser la modélisation de ce module, nous avons utilisé MATLAB comme outil de tests et de simulation. Puissance maximale pmax : Tension a vide Vco : 21.7 V Courant de court circuit Isc : 75 wc 4.8A Tension au point de puissance maximale Vmpp : 17 V Courant au point de puissance maximale Impp: 4.4A 45 ±2 °C Noct Coefficient de température : TVco : -0.77v/°C Tension à vide TIsc: 2.6 ma / °C Courant court circuit Tableau 1.2 : Caractéristique électrique d'un module photovoltaïque SP75 éventuelle Le courant de saturation de la diode est donné par la suite: 4 8 9:;<= (1.15) >?@ AB F CDE Pour calculer I on considère Rp =inf donc Ip=0 dans ce cas, l'équation (1.11) devient: 4 <'() <G H3 IJK LM NOP F F Avec Rs dans le point Voc : 0 UKMO 2012 4& 1Q . , RS & 1Q . , ! 12 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque Donc : UK 23 N IV UI KW XYZ (1.18) [?\] ^_ ` [a Telle que: 23 UK NIV UIbcb KW XYZ< - [?^] \ F ` [a Toutes les constantes dans les équations ci-dessus peuvent être déterminées en utilisant les données de fabricants de panneaux photovoltaïques. La méthode choisie pour la simulation de ce modèle est la méthode de Newton Raphson qui est décrit comme suit : (dJ Avec : * e (N e (N Sd 0 *f% f'(x) : Le dérivé de la fonction xn : La présente itération. xn+1 : L’itération suivante. g dJ 5 d 5 o 4 hRS &i #3f 1Q , j . k * 1 #l 23 F l *+ * 1 #l 23 23 n #% <l *+F m'() l *+ #l #% < 5 opRg m 1 qr o opRg n ki : le coefficient de variation du courant en fonction de la température. kv : le coefficient de variation du tension en fonction de la température. UKMO 2012 13 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque Tref : la température de référence 298 k(25°C). G : l'irradiation solaire. #)/ j 1 sr o opRg < 6 F 777 Le courant de saturation du T(ref) écrire : 4 t i u o d , h'() & , & 4 opRg & jq o opRg opRg ,k On peut écrire l'équation (1.25): 4 5 1 sr o opRg 54 1 sv o opRg RS & , j . Pour la modélisation w ou schéma block on donne : v 0 '() h i o js & 1 Q , k ! Telle que : Nss : Nombre de module connecté en série (dans notre cas =1) Npp : Nombre de module connecté en parallèle (dans notre cas =1) NS : Nombre de cellule connecté en série. UKMO 2012 14 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque A partir des équations (1.24-1.26-1.27) on peut donne le schéma block de :Iph , I0 et Im Le courant Iph: [G] Ki 1000 [Ipv] [T] [dT] Ipvn Tref Le courant I0: Ki Vocn [dT] Iscn Kv e [Io] u [Vta] [dT] 1 le courant Im: [V] Rs [Npp] [Nss] e [Ipv] u [Npp] 1 [Im] [I] [Nss] [Io] q/(n*k*Ns) [Vta] [T] UKMO 2012 [Npp] 15 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque 1.7 Influence de la température L’équation de Boltzmann donne : 5 4 RS i 4xso , l’expérience montre que la tension de circuit ouvert d’une cellule solaire diminue avec l’augmentation de la température de la cellule [13,14]. Nous présentons ci-dessous les caractéristiques I-V et P-V (figure 1.8 et 1.9) d’un module photovoltaïque SP75 pour un niveau d’ensoleillement G donné et pour différentes températures : Pour la figure (1.8) Nous remarquons que le courant dépend de la température puisque le courant augmente légèrement à mesure que la température augmente, on constate que la température influe négativement sur la tension de circuit ouvert. Quand la température augmente la tension de circuit ouvert diminue. Et par contre la puissance maximale du générateur subit une diminution lorsque la température augmente figure (1.9). SP 75 Module photovoltaique 6 5 G=1000w/m2 Courant (A) 4 3 2 T=0°C T=25°C T=50°C T=75°C 1 0 0 5 X: 17.35 Y: 0.009769 10 15 Tension (V) X: 23.84 Y: 0.01203 20X: 19.54 25 Y: 0.0007647 Figure 1.8 : La caractéristique de I=f(V) en fonction de température UKMO 2012 16 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque SP 75 Module photovoltaique 80 G=1000w/m2 70 Puissance (W) 60 50 40 30 20 T=0°C T=25°C T=50°C T=75°C 10 0 0 5 10 15 Tension (V) 20 25 Figure 1.9 : La caractéristique de P= f(V) en fonction de température 1.8 Influence de l'éclairement Le même travail comme précédente, nous avons fixé la température pour différents éclairements figure (1.10 et 1.11). pour la figure (1.10) on remarque que pour l'éclairement G=1000 w/m2 le courant Isc=4.8A et pour G=800w/m2 le courant Isc=3.84A on peut voir que le courant subit une variation importante, quand l'éclairement augmente le courant de court-circuit est augmente, mais par contre la tension varie légèrement .Ce qui se traduit par une augmentation de la puissance, lorsque l’éclairement est augmente figure (1.9). . UKMO 2012 17 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque SP 75 module photovoltaique 6 X: 0 Y: 4.8 5 X: 0 Y: 3.84 4 Courant (A) T=25°C X: 0 Y: 2.88 3 X: 0 Y: 1.92 G=200w/m2 2 G=400w/m2 X: 0 Y: 0.96 G=600w/m2 1 G=800w/m2 G=1000w/m2 0 0 5 10 15 Tension (V) 20 25 Figure 1.10 : La caractéristique I=f(v) en fonction de l'éclairement SP 75 Module photovoltaique 80 70 T=25°C Puissance (W) 60 50 40 30 G=200w/m2 G=400w/m2 20 G=600w/m2 G=800w/m2 10 G=1000w/m2 0 0 5 10 15 Tension (V) 20 25 Figure 1.11 : La caractéristique P=f(v) en fonction de l'éclairement UKMO 2012 18 Chapitre 1 Etude du système photovoltaïque 1.10 Conclusion Dans ce chapitre nous avons présenté les principales caractéristiques et les technologiques des éléments constitutifs d’un générateur PV et nous avons montré comment augmenter le courant ou la tension d'un générateur photovoltaïque ainsi nous avons montré bien l'influence de la température et l'éclairement sur le rendement de la cellule, et on constate que la puissance ne déponde pas seulement de la température mais déponde aussi de l’éclairement. UKMO 2012 19 Chapitre 2 Les convertisseurs statiques 2.1 Introduction Les convertisseurs sont des appareils servent à transformer la tension continue fournie par les panneaux ou les batteries pour l'adapter à des récepteurs fonctionnant en une tension continue différente ou une tension alternative. L’étude du convertisseur est intéressante dans la mesure où il est utilisé dans la plupart des nouveaux types de sources de production d’énergie dispersée connectée au réseau (éolienne, photovoltaïque, pile à combustible…). Source continue Hacheur (=) R cepteur continue Onduleur Redresseur Source alternative Gradateur (~) R cepteur alternative(~) Figure 2.1 : les différents types de convertisseurs statique Dans ce chapitre nous présentons les déférents types des convertisseurs statiques qu’on peut utiliser dans le système photovoltaïque. Premièrement on commence par les convertisseurs (DC-AC) et sont déférents type, et en termine par les convertisseurs (DC-DC) [15]. 2.2 Les onduleurs L’onduleur est un convertisseur statique DC/AC de haute performance il convertit la tension continue, en tension alternative contrôlée de façon très précise. La source de tension continue soit un aérogénérateur ou des panneaux solaires. La commande de l'onduleur est basée sur la prédiction de la tension de sortie d’un pas en avant que nous appellerons « Dead beat control » par cette commande, la tension de sortie de l’onduleur est forcée de suivre une référence sinusoïdale échantillonnée pour la production à la sortie du filtre une onde proche d’une sinusoïde avec un taux de distorsion harmonique très réduit. UKMO 2012 20 Chapitre 2 Les convertisseurs statiques 2.2.1 Principe de fonctionnement d’un onduleur Un onduleur est un dispositif électronique assurant la conversion statique d’une tension/courant continu en tension /courant alternatif. Il est dit autonome s’il assure de lui même sa fréquence et sa forme d’onde .Deux types d’onduleurs sont donc utilisés pour assurer une telle conversion Onduleur Monophasé. Onduleur Triphasé. 2.2.2 Onduleur Monophasé Ce type d’onduleur délivrant en sa sortie une tension alternative monophasée, est généralement destinée aux alimentations de secours. Deux classes d’onduleurs monophasés sont à distinguer, suivant leur topologie. 2.2.2.1 Onduleur monophasé en demi-pont . Le schéma de principe d’un tel onduleur monté en demi-pont est montré sur la figure (2.2). S1 D1 . E/2 Charge Vo(t) . 0 S2 D2 . E/2 Figure 2.2: Schéma de Principe d’un Onduleur Monophasé En Demi-pont. Il est constitué principalement de deux interrupteurs de puissance notés S1 et S2 à commande complémentaire .La durée de conduction de chacun des interrupteurs est alors d’un demi cycle (180°) correspondant à la fréquence du signal de sortie requis. Lors de la fermeture de l’interrupteur S1, la tension aux bornes de la charge serait donc de + E/2, et prend la valeur – E/2 quand le second interrupteur, S2 est fermé UKMO 2012 21 Chapitre 2 Les convertisseurs statiques La conduction simultanée des deux interrupteurs est évitée par l’élaboration d’une commande adéquate qui tient compte des différentes caractéristiques des imperfections de ces interrupteurs de puissance (temps de montée tr, temps de descente tf et temps de stockage ts). Les diodes D1. D2, dites de récupération, assurent la conduction d’un courant négatif en cas de déphasage de ce dernier par rapport à la tension aux bornes de la charge. 2.2.2.2 Onduleur monophasé en pont (Pont H) L’onduleur en pont est représenté en figure (2.3) il comporte quatre interrupteurs de puissance désignée par S1, S2, S3 et S4 quand les interrupteurs S1 et S2, sont fermés simultanément la tension imposée aux bornes de la charge prend la valeur + E, et de –E lors de la fermeture simultanée des deux autres interrupteurs S3 et S4. Deux interrupteurs du même bras ne peuvent pas conduire simultanément, à cause d’un . . court-circuit de la source de tension continue. S1 S3 . D3 . D1 Charge E . . Vo(t) S4 S2 . D2 . D4 Figure 2.3 : Schéma de Principe d’un Onduleur Monophasé En Pont. 2.2.3 Onduleur triphasé Ce type d’onduleur est généralement recommandé pour des applications de grande puissance .La structure de tel convertisseur se fait par l’association, en parallèle, de trois onduleurs monophasés en demi pont (ou en pont) donnant trois tensions de sortie déphasées de 120° degrés, l’une par rapport à l’autre. UKMO 2012 22 . 0 . v . u S3 S4 w . . S5 . S1 E . . Les convertisseurs statiques . Chapitre 2 S2 S6 . . . E Figure 2.4: Schéma de Principe d’un Onduleur Triphasé En Pont Figure (2.4) illustre la topologie d’un onduleur triphasé à six interrupteurs de puissance. Le décalage entre les signaux de commande est de 60° [16]. 2.3 Le convertisseurs DC-DC Le hacheur est un convertisseur continue/continue permettant de convertir une énergie continue à un niveau donné de tension (ou de courant) en une énergie continue à un autre niveau de tension (ou de courant). Son utilisation s’avère nécessaire pour stocker l’énergie photovoltaïque dans des batteries, ou pour alimenter une charge continue le schéma équivalent du hacheur se représente selon la figure ci dessous : Deux topologies de basse de circuit de conversion (DC/DC) seront décrits dans le paragraphe suivant [17]. 2.3.1 Le convertisseurs BOOST Le convertisseur boost est connu par le nom d'élévateur de tension peut être représenté par le circuit de la figure (2.5). C’est un convertisseur direct DC–DC. La source d'entrée est de type courant continu (inductance en série avec une source de tension) et la charge de sortie est de type tension continue (condensateur en parallèle avec la charge résistive). L'interrupteur K1 peut être remplacé par un transistor puisque le courant est toujours positif et que les commutations doivent être commandées (au blocage et à l'amorçage). UKMO 2012 23 Chapitre 2 Les convertisseurs statiques L K2 Ve K1 C R Vt Vs Figure 2.5 : Le convertisseur boost (2.1) Figure 2.6: Signaux typiques de convertisseur boost UKMO 2012 24 Chapitre 2 Les convertisseurs statiques Fonctionnement L'interrupteur K1 est fermé pendant la fraction T de la période de découpage T. La source d'entrée fournit l'énergie à la charge R au travers de l'inductance L. Lors du blocage du transistor, la diode K2 assure la continuité du courant dans l'inductance. L'énergie emmagasinée dans cette inductance est alors déchargée dans le condensateur et la résistance de la charge. Les formes d'ondes en conduction continue sont représentées à la figure (2.6). En régime permanent, la valeur moyenne de la tension aux bornes de l'inductance est nulle, ce qui impose la relation suivante : (2.2) (2.3) 2.3.2 Convertisseur Buck Un convertisseur Buck, ou hacheur série, est un appareil qui convertit une tension continue en une autre tension continue de plus faible valeur. Hacheur de type BUCK, buck chopper. K2 L Ve C R Vs K1 Figure 2.7: Convertisseur buck Le hacheur série est un convertisseur direct DC–DC, La source d'entrée est de type tension continue et la charge de sortie continue de type source de courant. L'interrupteur K1 peut être remplacé par un transistor puisque le courant est toujours positif et que les commutations doivent être commandées (au blocage et à l'amorçage). Fonctionnement L'interrupteur K1 est fermé pendant la fraction T de la période de découpage T. La source d'entrée fournit l'énergie à la charge R au travers de l'inductance L. UKMO 2012 25 Chapitre 2 Les convertisseurs statiques Lors du blocage du transistor, la diode K2 assure la continuité du courant dans l'inductance. L'énergie emmagasinée dans cette inductance est alors déchargée dans le condensateur et la résistance de charge. Les formes d'ondes en conduction continue sont représentées à la figure (2.8). En régime permanent, la Valeur moyenne de la tension aux bornes de l'inductance est nulle. La tension de sortie est donnée par la relation suivante : (2.4) Figure 2.8: Signaux typiques de convertisseur buck 2.4 Avantage de convertisseur BOOST Malgré le rendement élevé du convertisseur buck dans les systèmes avec des sources de puissance conventionnelles, le convertisseur boost peut être plus approprié aux systèmes photovoltaïques avec le suiveur du point de puissance maximale (MPPT) puisque le convertisseur fonctionne au mode de courant continu extrayant autant de puissance que possible à partir des cellules solaires. Par conséquent le rendement énergétique du convertisseur boost peut être plus grand que le convertisseur buck. Le convertisseur boost est généralement employé pour obtenir une tension plus élevée de sortie, tandis que le convertisseur buck est employé pour abaisser la tension de sortie [18]. UKMO 2012 26 Chapitre 2 Les convertisseurs statiques 2.5 Simulation du l’ hacheur Pour montrer le rôle des convertisseurs (boost-bock) nous avons utilisé logiciel Matlab pour la simulation et nous prenons (E=24V, L=1H, R=30 ). 2.5.1 hacheur série Scope2 Pulse Generator + i - g m a k + i - Current Measurement DC Voltage Source + i - Current Measurement1 Gto1 Current Measurement2 Series RLC Branch + v - In Mean Voltage Measurement Scope Mean Value Diode1 In Mean Scope3 Mean Value1 Figure 2.9: schéma de simulation de convertisseur Buck a) Charge résistive R Le tableau ci-dessous représente la variation de la valeur moyenne de la tension et du courant en fonction de rapport cyclique : 0.20 0.30 0.40 0.50 UC moy(V) 4.86 7 .27 9.67 12.07 IC moy(A) 0.16 0.24 0.32 0.40 Tableau 2.1: la variation de la valeur moyenne de la tension et du courant en fonction de rapport cyclique. UKMO 2012 27 Chapitre 2 Les convertisseurs statiques Uc 25 tension(v) 20 15 10 5 0 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 temp(t) Figure 2.10 : La tension aux bornes de la charge. Ucmoy 14 12 courant(A) 10 8 6 4 2 0 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 temp(t) Figure 2.11: la valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge. UKMO 2012 28 Chapitre 2 Les convertisseurs statiques Icmoy 0.45 0.4 0.35 courant(A ) 0.3 0.25 0.2 0.15 0.1 0.05 0 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 temp(t) Figure 2.12 : la valeur moyenne du courant aux bornes de la charge. b) Charge résistive R-L Le tableau ci-dessous représente la variation de la valeur moyenne de la tension et du courant en fonction de rapport cyclique : 0.20 0.30 0.40 0.50 UCmoy(V) 4.806 7 .203 9.602 12.00 ICmoy(A) 0.16 0.240 0.32 0.40 Tableau (2.2): la variation de la valeur moyenne de la tension et du courant en fonction de rapport cyclique. UKMO 2012 29 Chapitre 2 Les convertisseurs statiques La tension Uc 25 20 T ension(v) 15 10 5 0 -5 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 Temps(s) 0.014 0.016 0.018 0.02 Figure 2.13 : La tension aux bornes de la charge. La tension Ucmoy 15 Tension(V) 10 5 0 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 Temps(s) 0.014 0.016 0.018 0.02 Figure 2.14: la valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge UKMO 2012 30 Chapitre 2 Les convertisseurs statiques Le courant Icmoy 0.5 0.45 0.4 C ourant(A) 0.35 0.3 0.25 0.2 0.15 0.1 0.05 0 0 0.05 0.1 0.15 0.2 Temps(s) 0.25 0.3 0.35 0.4 Figure 2.15 : la valeur moyenne du courant aux bornes de la charge. La tension de sortie du hacheur n’est pas continue mais toujours positive. Lorsque la période est assez faible (fréquence de 100 à 1000 Hz) la charge ne « voit » pas les créneaux mais la valeur moyenne de la tension. On remarque quelle que soit la nature de la charge, on aura Le hacheur série est bien abaisseur de tension (hacheur dévolteur). 2.5.2 Hacheur parallèle + i - + ipv i - ipv1 L R + v - vpv C Rs v + - C1 DC Voltage Source In Pulse Generator Mean I Mean Value In Mean V Mean Value1 Figure 2.16: schéma bloc de simulation du convertisseur boost UKMO 2012 31 Chapitre 2 Les convertisseurs statiques Uc 25 Tonsion(V) 24.5 24 23.5 23 0 0.002 0.004 0.006 Temp(T) 0.008 0.01 Figure 2.17 : La tension aux bornes de l'entrée Ucmoy 70 60 T o n s io n (V ) 50 40 30 20 10 0 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 Temp(T) 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 Figure 2.18 : La valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge UKMO 2012 32 Chapitre 2 Les convertisseurs statiques Icmoy 1.4 1.2 c o u ra n t(A ) 1 0.8 0.6 0.4 0.2 0 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 Temp(T) 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 Figure 2.19 : La valeur moyenne du courant On remarque que la tension de sortie ne pas le même que l'entrée ce qui exprime le rôle de convertisseur élévateur (boost). 2.6 Conclusion Dans ce chapitre nous avons présenté les caractéristiques électriques des convertisseurs statiques (convertisseur DC-DC/DC-AC).nous avons montré par simulation que la valeur moyenne de la tension de sortie peut être ajustée en jouant sur la valeur du rapport cyclique. Nous avons basé sur l’étude des convertisseurs du courant continu (boost-buck) pour le but d'utiliser dans le chapitre suivante. UKMO 2012 33 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation 3.1 Introduction Le coût élevé des générateurs photovoltaïques peut justifier l’adjonction d’un appareillage annexe, même sophistiqué, permettant de gérer au mieux l’énergie disponible. En particulier, sur la caractéristique courant-tension du générateur (qui dépend des conditions d’éclairement, de température, de vieillissement) il existe un point de fonctionnement où la puissance débitée est maximale. L’optimisation consiste à réaliser ce point en permanence en agissant de façon automatique sur la charge vue par le générateur. Cette adaptation de charge, dont le principe est maintenant classique, s’effectue en général à l’aide d’un convertisseur statique dont les pertes doivent être aussi faibles que possible et qui peut, par ailleurs, assurer une fonction de mise en forme d’une grandeur de sortie (conversion continu-alternatif ou continu-continu avec modification de tension par exemple). Dans ce chapitre on va étudier les déférents technique de suivre le point de fonctionnement d'un générateur photovoltaïque, d'abord on voir la problématique de la connexion direct entre le GPV et la charge méthodes (directes et indirectes) et en suite nous présentons les déférents pour optimiser la puissance et on terminera par une conclusion. 3.2 Connexion direct entre la source et la charge Dans le cas d’une connexion directe qui est finalement aujourd’hui l’utilisation terrestre la plus répandue de l’énergie solaire, le point de fonctionnement du GPV dépend de l’impédance de la charge à laquelle il est connecté [19]. Ce choix est principalement lié à la simplicité, la fiabilité et le faible coût figure (3.1) Diode anti retour Puissance charge Figure 3.1 : Connexion directe entre un GPV et une charge. UKMO 2012 34 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation L'inconvénient de ce type, la puissance extraite d’un GPV connectée directement à une application est souvent très éloignée du maximum de puissance que peut délivrer le GPV, comme l’illustre la figure (3.2). Figure 3.2 : Points de fonctionnement d'un GPV en connexion directe, en fonction de la charge. Comme le montre dans la figure (3.2), un GPV peut être connecté directement à trois types de charges : - une charge de type source de tension continue, - une charge de type source de courant continue, - une charge purement résistive. Comme illustrer précédemment il ya trois points de fonctionnement A, B, C respectifs peuvent être identifiés fournissant une puissance PA, PB et PC. Ces cas de figures montrent que le GPV est mal exploité et ne fournit pas la puissance maximale [20]. UKMO 2012 35 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation 3.3 Le fonctionnement optimal du générateur photovoltaïque La conception de système PV optimiser est par nature difficile. en effet, coté source ,pour générateur PV , la production de puissance varie fortement en fonction de l'éclairement de la température ,mais aussi du vieillissement global du système .coté charge , que ce soit de nature continue (DC) ,ou bien alternative (AC), comme le réseau électrique ,chacune a son comportement propre qui peut être aléatoire .pour que le générateur fonctionne le plus souvent possible dans son régime optimale ,la solution communément adoptée est alors d'introduire un convertisseur statique figure (3.3) qui jouera le rôle d'adaptateur source – charge [21 ,22]. Adaptateure I1 Ve I2 Convertisseur V statique Vs Charge DC GPV GPV Figure 3.3 : Etage d'adaptation d'un GPV-charge Si on prend l’exemple du convertisseur DC-DC (élévateur), la tension et le courant de sortie de convertisseur en fonction du rapport cyclique de sortie écrire par les relations: Aussi, le rapport cyclique s’écrit en fonction des résistances Rpv et RS: =1- UKMO 2012 36 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation Puisque le rapport est inférieur à 1 ( < 1), le convertisseur ne joue le rôle d’un élévateur que si la charge RS remplit la condition suivante: Dans les conditions optimales et pour une charge RS donnée, la résistance interne du panneau ( Rpv = Ropt ) et le rapport cyclique ( = opt ) obéissent donc à l’équation: 3.4 Principe de fonctionnement de MPPT Un MPPT, de l'anglais « Maximum Power Point Tracking » est un principe permettant de suivre, comme son nom l'indique, le point de puissance maximale d'un générateur électrique non linéaire. En conséquence, pour un même éclairement, la puissance délivrée sera différente selon la charge. Un contrôleur MPPT permet donc de piloter le convertisseur statique reliant la charge (une batterie par exemple) et le panneau photovoltaïque de manière à fournir en permanence le maximum de puissance à la charge chaque instant. La figure (3.4) représente la trajectoire du point de puissance maximale produite par le générateur. sp75 Module photovoltaique sp75 Module photovoltaique 80 6 T=25°C 1000W/m2 70 1000W/m2 5 800W/m2 50 600W/m 40 400W/m 2 30 600W/m2 3 400W/m2 2 200W/m2 20 800W/m2 4 2 Courant (A) Puissance (W) 60 10 0 T=25°C 200W/m2 1 0 5 10 15 Tension (V) 20 25 0 0 5 10 15 Tension (V) 20 25 Figure 3.4 : La caractéristique I-V, P-V et la trajectoire de PPM La Figure (3.5) présente le schéma de principe d’un module photovoltaïque doté d’un étage d’adaptation DC-DC entre le GPV et la charge de sortie. Cette structure correspond à un système plus communément appelé système autonome. Il permet le plus souvent d’alimenter une batterie servant de stocke l’énergie pour une charge qui ne supporte pas les fluctuations de tension. Cet étage d’adaptation dispose d’une commande MPPT (Maximum Power Point UKMO 2012 37 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation Tracking) qui lui permet de rechercher le PPM que peut fournir un panneau solaire photovoltaïque. L’algorithme de recherche MPPT peut être plus ou moins complexe en fonction du type d’implantation choisi et des performances recherchées. Cependant au final, tous les algorithmes performants doivent jouer sur la variation du rapport cyclique du convertisseur de puissance associé [4]. I1 V1 I2 V2 Rapport GPV Figure 3.5 : Chaîne élémentaire de conversion photovoltaïque. pour assurer le fonctionnement d'un GPV a son point de puissance maximale (PPM),des contrôleur MPPT sont utilisés ,ces contrôleurs sont destinés a minimiser l'erreur entre la Puissance de fonctionnement et puissance maximale de référence variable en fonction des conditions climatiques baser sur des méthode optimale (voir la suite)[21]. 3.5 Gestion de la MPPT La figure (3.6) illustre trois cas de perturbations. Suivant le type de perturbation, le point de fonctionnement bascule du point de puissance maximal PPM1 vers un nouveau point P1 de fonctionnement plus ou moins éloigné de l’optimum. Dans ce cas est pour une variation d’ensoleillement il suffit de réajuster la valeur du rapport cyclique pour converger vers le nouveau point de puissance maximum PPM2. Dans le cas b pour une variation de charge on peut également constater une modification du point de fonctionnement qui peut retrouver une nouvelle position optimale grâce à l’action d’une commande. Enfin UKMO 2012 dans le dernier cas c de variation de point de fonctionnement peut se 38 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation produire lié aux variations de température de fonctionnement du GPV .Bien qu’il faut également agir au niveau de la commande [23]. Charge: constante T:constante L'éclairement: variable PPV(w) Charge: variable T:constante L'éclairement: constante Ppv(w) Caractéristique Caractéristique PPM1 de la charge PPM1 la variation de ! la charge la variation PPM2 de P1 variation P1 E2 variation de de la l'éclairement charge E1 VPV(v) VPV(v) (a) (b) Charge: constante T: variable L'éclairement: constante PPV(w) Caractéristique de la variation de ! PPM1 la charge PPM2 P1 La variation de E1 E1 T2 T1 la Température VPV(v) (c) Figure 3.6 : Recherche et recouvrement du Point de Puissance Maximale a) suite à une variation d'éclairement, b) suite à une variation de charge, c) suite à une variation de température UKMO 2012 39 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation 3.6 Classification de l'algorithme de suiveur la puissance max La classification des algorithmes du suiveur peut être basée sur la fonction des techniques ou des stratégies de commande utilisées. Ainsi, deux catégories peuvent être présentées: méthodes directes et indirectes. 3.6.1 Les méthodes indirectes Les méthodes indirectes utilisent des bases de données regroupant les caractéristiques des panneaux photovoltaïques (PV) dans différentes conditions climatiques (température, ensoleillement…) mais aussi des équations mathématiques empiriques permettant de déterminer le point de puissance maximum. Ces méthodes sont souvent propres à chaque type de panneau et donc difficile à généraliser : la méthode d’ajustement de courbe, la méthode « look-up table », la méthode de la tension de circuit ouvert du générateur, la méthode de court circuit. 3.6.1.1 La méthode de la tension de circuit ouvert du générateur Cette méthode, est basée sur la tension du générateur PV au point de puissance maximale qui est approximativement proportionnelle à sa tension à circuit ouvert Voc. La constante proportionnelle k1, dépend de la technologie de cellules photovoltaïques, du facteur de forme et des conditions météorologiques. "#$$ K1= "%& '() * (3.8) La tension de circuit ouvert du générateur PV est mesurée et stockée en arrêtant le système, cette opération s’effectuant à une certaine fréquence. Le MPP est calculé suivant l’équation (3.1), et la tension de fonctionnement est ajustée sur le point de puissance maximale. Bien que cette méthode soit apparemment simple, il est difficile de choisir une valeur optimale de k1. Cette méthode souffre donc d’inexactitude mais présente l’avantage d’être simple et à bas prix. Aussi, l’interruption de service à la limite des systèmes avec stockage où la déconnexion des panneaux est « transparente » pour l’utilisateur. UKMO 2012 40 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation 3.6.1.2 La méthode de court-circuit Cette méthode est similaire à la précédente et est basée sur la proportionnalité existant entre le courant de court circuit et le courant au point de puissance maximale (équation 3.9): K2 = +,-+ . / '() * (3.9) Cette méthode présente les mêmes avantages et inconvénients que ceux de la méthode de la tension de circuit ouvert. 3.6.2 Les méthodes directes Les méthodes directes sont des méthodes qui utilisent les mesures de tension et de courant des panneaux et dont l’algorithme est basé sur la variation de ces mesures. L’avantage de ces algorithmes est qu’ils ne nécessitent pas une connaissance préalable des caractéristiques des panneaux PV. Parmi ces méthodes, on retrouve la méthode de différenciation, la méthode Perturbe & Observe (P&O), l’incrément de conductance… 3.6.2.1 La méthode Perturbe & Observe (P&O) Le principe des commandes MPPT de type P&O consiste à perturber la tension VPV d’une faible amplitude autour de sa valeur initiale et d’analyser le comportement de la variation de puissance PPV qui en résulte Ainsi, comme l’illustre la figure (3.7), on peut déduire que si une incrémentation positive de la tension VPV engendre un accroissement de la puissance PPV, cela signifie que le point de fonctionnement se trouve à gauche du PPM. Si au contraire, la puissance décroît, cela implique que le système a dépassé le PPM. Un raisonnement similaire peut être effectué lorsque la tension décroît. A partir de ces diverses analyses sur les conséquences d’une variation de tension sur la caractéristique PPV(VPV), il est alors facile de situer le point de fonctionnement par rapport au PPM, et de faire converger ce dernier vers le maximum de puissance à travers un ordre de commande. UKMO 2012 41 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation Ppv PPM Le système converge de PPM Le système s'éloigne de PPM p<0 Puissance(w) p>0 v>0 v<0 Vpv Figure 3.7: Schéma de converge vers le PPM par P&O . La figure (3.8) représente l’algorithme classique associé à une commande MPPT de type P&O, où l’évolution de la puissance est analysée après chaque perturbation de tension. Pour ce type de commande, deux capteurs (courant et tension du GPV) sont nécessaires pour déterminer la puissance du PV à chaque instant [24]. UKMO 2012 42 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation Oui Non Non Oui !" Non 0 !" 0 Oui 0 Non 0 !" 0 Oui 0 Figure 3.8 : Algorithme de MPPT a base de la méthode P&O Telle que : Ppvn:la nouvelle puissance Ppvn-1:l'enceint puissance dans le temps (t-1) 01 2314 03 789: 231456 (3.10) 789:56 La méthode P&O est aujourd’hui largement utilisée de part sa facilité d’implémentation, cependant elle présente quelques problèmes liés aux oscillations autour du PPM qu’elle engendre en régime établi car la procédure de recherche du PPM doit être répétée périodiquement, obligeant le système à osciller en permanence autour du PPM, une fois ce dernier atteint. Ces oscillations peuvent être minimisées en réduisant la valeur de la variable de perturbation. Cependant, une faible valeur d’incrément ralenti la recherche du PPM, il faut UKMO 2012 43 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation donc trouver un compromis entre la précision et la rapidité. Ce qui rend cette commande difficile à optimiser [24]. 3.6.2.2 La méthode incrémentation de la conductance L'avantage de cet algorithme est la vitesse de recherche du point de puissance maximale quand les conditions atmosphériques changent rapidement ; la description de l'algorithme sera présentée par la suite [25]. La puissance produite par le générateur PV peut être exprimé par: 789 89 89 La conductance et l'incrémentation de la conductance peuvent être identifiées en dérivant l'équation par rapport à la tension Ppv: 6 ;$<= ><= " ;"<= "<= ? ;><= ;"<= (3.13) Ainsi on a noté avec G la conductance et avec G l'incrément de la conductance : @ 0@ ><= "<= ;><= ;"<= UKMO 2012 44 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation ;$<= Ppv "<= ;$<= "<= >0 =0 PPM ;$<= "<= <0 Puissance(w) Vpv Figure 3.9 : Trajectoire par Incrémentation de Conductance 0 0 Non 0 Oui " Oui 0A3 " 0><= 5><= 0"<= "<= Non Oui Non 0><= 5><= ! 0"<= "<= 0 Oui 0A3 !" 0 0 Oui 0 # $ Figure 3.10 : Algorithme d’incrémentation de la conductance UKMO 2012 45 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation On peut écrire aussi: ;$<= ;"<= ;$<= ;"<= B : Le point de fonctionnement est à gauche du PPM. 0 *B : Le point de fonctionnement sur le PPM. : Le point de fonctionnement est droit de PPM. 3.6.2.3 Méthode à contre réaction de la tension Ce génère de mécanisme repose sur le contrôle de la tension de fonctionnement des panneaux par comparaison de cette tension avec une référence [26] .Cela générer une tension d'erreur qui fait varier le rapport cyclique de la MLI de la commande a fin d'annuler cette erreur comme le montre la figure (3.11): Charge Vpv + - % + & Vre Figure 3.11 : Méthode contre réaction de la tension Les inconvénients de cette configuration sont les mêmes que pour la méthode de connexion directe (générateur PV + charge de profil). C'est-à-dire, le système ne peut pas s'adapter aux conditions variables d'environnement, telles que l'irradiante et la température. Les avantages de cette technique c'est une technique simple, économique et emploie seulement une commande de boucle de feedback [28]. UKMO 2012 46 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation 3.6.2.4 Méthode contre réaction de courants Dans toutes les méthodes (MPPT) présentées jusqu'ici, une mesure de Ipv et Vpv a été employée pour obtenir des information sur la puissance de sortie du panneau. Cette nouvelle méthode (MPPT) utiliser seulement une mesure de courant pour obtenir l'information sur le point opérationnel et actuel du système figure (3.13). L'avantage de cette méthode est qu'elle est simple, contrairement aux méthodes mentionnées précédemment [12]. I1 I2 Capteur du courant Contrôleur MPP Figure 3.12 : Méthode contre réaction de courants 3.7 Conclusion A travers de ce chapitre, nous avons montré les limites de la connexion directe et la caractéristique I-V d'un panneau photovoltaïque n'est pas linéaire. Nous avons vu également les algorithmes MPPT ont été couverts en détail. Comme ont été faits connaître, il y a beaucoup de manières à distinguer et de grouper les techniques pour suivre le MPP au générateur PV. Cependant, en ce chapitre, les techniques directes et indirectes étaient choisies et développées en détail. Les techniques indirectes ont le dispositif particulier de l'obtention de la puissance maximale soit l’ensoleillement, soit la température. Ils doivent mesurer une partie de la tension, du courant du générateur PV, ou employer des données empiriques par des expressions UKMO 2012 47 Chapitre 3 Les méthodes d'optimisation mathématiques d'approximation numérique pour estimer le MPP du générateur spécifique de PV installé dans le système. Bien que, dans beaucoup de cas, ils puissent être simples et peu coûteux, ils ne sont pas totalement souples. D'autre part, la technique directe offre les avantages suivants: ni une grande base de données, ni une grande mémoire nécessaire pour calculer le MPP; elle est totalement souple en ce qui concerne le profil de charge, le suiveur de MPP est indépendant de la variation des paramètres du générateur PV. UKMO 2012 48 Chapitre 4 Simulation du système photovoltaïque 4.1 Introduction Dans ce chapitre, notre travail consiste à simuler un système PV de moyenne puissance (100 W) fonctionnant en régime continu dans les conditions optimales indépendamment des conditions météorologiques et de la variation de la charge. Plus particulièrement, nous prenons un système photovoltaïque figure (4.1), générateur PV SP75, convertisseur d’énergie DC-DC (élévateur avec CS = 200 F , CE = 2200 F , L=300 H , f =10kHz) et une charge résistive RS = 50 adapté par une commande MPPT travaillant à une fréquence de 10 kHz[27,28]. Figure 4.1: Schéma synoptique du système PV contrôlé par une commande MPPT 4.2 Simulation d'un système photovoltaïque Pour réaliser cette simulation, nous avons utilisé le logiciel MATLAB comme outil de tests et de simulation. Simulation sans MPPT (connexion direct) La connexion directe du panneau solaire figure (4.2) reste actuellement le mode de fonctionnement le moins cher. L'inconvénient majeur de ce fonctionnement est la dépendance directe de la puissance fournie par le générateur envers l'éclairement. On veut observer la puissance maximale produit par le générateur photovoltaïque, on utilise une résistance variable comme une charge tableau (4.1). UKMO 2012 49 Chapitre 4 Simulation du système photovoltaïque Figure 4.2 : schéma block de connexion directe d'un générateur photovoltaïque Résistance (ohm) 200 50 30 10 8 6 3.86 Courant(A) 0.10 0.42 0.706 2.022 2.06 3.19 4.4 Tension(V) 21.59 21.38 21.19 20.23 19.85 19.17 16.99 Puissance(W) 2.33 9.14 14.97 40.92 49.26 61.27 74.81 Tableau4.1: la variation de la puissance para port la charge (sans MPPT) A partie de ce tableau en remarque que : • pour une augmentation de la résistance de charge R le courant tend vers la valeur '0' et la tension tend vers la valeur de Voc . • pour une diminution de R on trouve augmentation de la puissance. • pour une augmentation de R on trouve diminution de la puissance. pour la puissance max en trouve Ropt=3.86( ). UKMO 2012 50 Chapitre 4 Simulation du système photovoltaïque La figure (4.3) montre la puissance et le courant et la tension du module lorsque le système photovoltaïque relié au module solaire photovoltaïque sans MPPT, La puissance maximale 9.14w qui est obtenue par le système dans les conditions G=1000w/m^2 et T=25°C. Comme nous avons observé dans le profil le courant est presque nul par ce que la charge est il grande et la tension égale a la tension de court circuit, la puissance est très faible par rapport à la puissance nominale du système. Le courante et la tension et la puissance de GPV C ourant(A ) 1 0 -1 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 Temps(s) 0.02 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 Temps(s) 0.02 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 Temps 0.02 T ens ion(V ) 23 22 21 20 P uis s anc e(w ) 11 10 9 8 Figure 4.3 : La puissance, la tension et le courant produit par le GPV sans MPPT Simulation avec MPPT Comme nous avons montré dans le chapitre précédente pour le générateur photovoltaïque (PV) fonctionne dans les conditions optimales, il doit être doté d’un quadripôle d’adaptation figure (4.4). Cette adaptation se réalise en cherchant de façon UKMO 2012 51 Chapitre 4 Simulation du système photovoltaïque automatique le point de puissance maximale (PPM) du générateur PV figure (4.5 et 4.6) et ceci lorsque le système est placé dans un environnement où les conditions météorologiques (ensoleillement, température) et charge sont stables. Figure 4.4: Schéma bloc de la simulation d'un système PV avec la commande MPPT UKMO 2012 52 Chapitre 4 Simulation du système photovoltaïque Figure 4.5 : Schéma bloc d'algorithme MPPT Figure 4.6: Schéma bloc de la commande MLI UKMO 2012 53 Chapitre 4 Simulation du système photovoltaïque La charge 50 30 10 8 3.86 L'éclairement 1000w/m^2 1000w/m^2 1000w/m^2 1000w/m^2 1000w/m^2 La puissance 74.86w 74.86w 74.86w 74.86w 74.81w Le courant 4.35A 4.35A 4.37A 4.36A 4.40A La tension 17.17V 17.14V 17.12V 17.16V 16.99V Tableau 4.2: La variation de la puissance para port la charge (avec MPPT) En remarque toujours le système photovoltaïque donne la puissance max se que exprimer le rôle de la commande MPPT. 4.3 Résultats de simulation Dans les figures (4.7 et 4.8 et 4.9), est pour un éclairement constant de 1000 W/m2 et une température de 25°C, les résultats typiques de simulation des caractéristiques électriques à la sortie du panneau et à la sortie du hacheur de type élévateur contrôlé par la commande MPPT il apparaît que: Les différentes grandeurs électriques (puissances, tensions et courants) se stabilisent autour des valeurs fixées par notre cahier de charge: Après un régime transitoire de durée 2 ms, la commande MPTT fait osciller le point de fonctionnement autour du point du PPM. La puissance fournie par le générateur PV se stabilise autour de 75 W et celle fournie à la charge autour de 68 W, à la sortie du panneau, la tension et le courant se stabilisent respectivement autour de 17 V et 4.4 A. Au niveau de la charge, la tension et le courant se stabilisent respectivement autour de 58 V et 1.2 A. UKMO 2012 54 Chapitre 4 Simulation du système photovoltaïque Courant de la charge 1.2 Courant(A) 1 0.8 0.6 0.4 0.2 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 Temps(s) 0.014 0.016 0.018 0.02 Courant de GPV 4.45 Courant(A) 4.4 4.35 4.3 4.25 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 Temps(s) 0.014 0.016 0.018 0.02 0.016 0.018 0.02 0.016 0.018 0.02 Figure 4.7: Le courant générée par la charge et GPV Tension de la charge 60 Tension(V) 50 40 30 20 10 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 Temps(s) 0.012 0.014 Tension de GPV Tension(V) 17.5 17 16.5 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 Temps(s) 0.012 0.014 Figure 4.8: La tension générée par la charge et GPV UKMO 2012 55 Chapitre 4 Simulation du système photovoltaïque La puissance de la charge Puissance (W) 80 60 40 20 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 Temps(s) 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 0.014 0.016 0.018 0.02 La puissanse de GPV Puissance(W) 74.9 74.8 74.7 74.6 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 Temps(s) 0.012 Figure 4.9 : La puissance générée par charge et GPV Notons que la différence entre la puissance à la sortie du panneau et celle fournie à la charge reste dans la limite de 6 Watts. Ces pertes sont attribuées aux pertes par commutation et par conduction dans le transistor Mosfet, dans la diode et dans les différents composants de la commande MPPT. La figure (4.10) montrent que le système de charge résistive sans MPPT a une mauvaise efficacité à cause de la non adaptation entre le module PV et la charge de type résistance. UKMO 2012 56 Chapitre 4 Simulation du système photovoltaïque 10.5 P sans MPPT P uis sanc e(w) 10 9.5 9 8.5 8 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 Temps(s) 0.014 0.016 0.018 0.02 P uis s ance(w) 74.9 P avec MPPT 74.8 74.7 74.6 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 Temps(s) 0.014 0.016 0.018 0.02 Figure 4.10 : La comparaison entre la puissance de GPV sans et avec MPPT Avec les valeurs simuler des caractéristiques du panneau pour G= 1000W/m2: On connexion direct on a : Ipv=0.42A, Vpv=21.38V ,Ppv=9.14W. • Au point maximum de puissance, le rendement est nSMPPT =12.18%. Et avec MPPT On a : IPV =4.35 A, VPV=17.17V, PPV=74.86w et • Au point maximum de puissance, le rendement est nMPPT =99.81%. Pour montrer bien l'efficacité de la commande MPPT sur la puissance maximale, nous avons simulé le système avec différents éclairements et une température fixe T=25°C, les résultats obtenus est la suivante : UKMO 2012 57 Chapitre 4 Simulation du système photovoltaïque Sans MPPT La tension de la charge pour différents éclairement 24 G=800w/m2 22 20 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 22 20 Tension(v) 18 G= 600w/m2 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 22 20 18 G= 400w/m2 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 19.345 G= 200w/m2 19.345 19.345 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 Temps(s) 0.02 Figure (4.11): La tension en fonction de temps V sortie de convertisseur 100 G= 800w/m2 50 0 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 50 Tension (v) G= 600w/m2 0 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 40 G= 400w/m2 20 0 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 25 G= 200w/m2 20 15 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 Temps(w) 0.02 Figure (4.12): La tension de la charge en fonction de temps UKMO 2012 58 Chapitre 4 Simulation du système photovoltaïque Avec MPPT La puissance max pour différents éclairement 10 P pour 800w/m2 8 6 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 10 0.02 P pour 600w/m2 Puissance(w) 8 6 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 10 0.02 P pour 400w/m2 8 6 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 7.4845 P pour 200w/m2 7.4845 7.4845 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 Temps(s) 0.02 Figure (4.13) : La puissance en fonction MPPT pour différents éclairement 60.2 MPPT pour 800w/m2 60 59.8 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 44.6 MPPT pour 600w/m2 Puissance(w) 44.4 44.2 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 28.8 MPPT pour 400w/m2 28.6 28.4 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 12.426 MPPT pour 200w/m2 12.424 12.422 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 Temps(s) 0.014 0.016 0.018 0.02 Figure (4.14) : La puissance de la charge en fonction de temps UKMO 2012 59 Chapitre 4 Simulation du système photovoltaïque A travers les figures (4.11, 4.12 et 4.13, 4.14) obtenus nous avons montré que le convertisseur DC-DC et la commande MPPT effectuent correctement leurs rôles. Le convertisseur fournit dans les conditions optimales une tension à sa sortie supérieure à celle fournie par le générateur PV. La commande MPPT adapte le générateur PV à la charge: transfert de la puissance maximale. En remarque toujours que le résultat reste le même pour différents éclairements. 4.4 Conclusion Dans ce chapitre nous avons présenté la simulation d'un système PV avec et sans MPPT et on conclue que un système de conversion d'énergie, constitué par un panneau PV, et un convertisseur DC-DC et un suiveur du point de puissance maximale (MPPT) par la méthode de Perturbe et observe conduit à un fonctionnement optimal du système. La recherche du point de puissance maximale est fait d'une manière stable et robuste, les résultats obtenus montrent que pendant une durée inférieure à 2 ms et en variant d’une manière automatique le rapport cyclique du signal qui commande l’interrupteur du convertisseur d’énergie le système converge vers les conditions optimales indépendamment des conditions météorologiques et de la variation de la charge ces résultats, forts intéressants, montrent que l’utilisation de la commande MPPT permet d’améliorer d’une manière considérable le rendement des installations photovoltaïques. UKMO 2012 60 Conclusion générale Conclusion générale La demande mondiale en énergie évolue rapidement et les ressources naturelles de l'énergie telles que l'uranium, le gaz et le pétrole diminuent en raison d'une grande diffusion et développement de l'industrie ces dernières années. Pour couvrir les besoins en énergie, des recherches sont conduits à l'énergie renouvelable. Une des énergies renouvelables qui peut accomplir la demande est l’énergie solaire photovoltaïque, c’est une énergie propre, silencieuse, disponible et gratuite. C’est d’ailleurs ce explique que son utilisation connaît une croissance significative dans le monde. L'utilisation d'énergie solaire comme source alternative d'énergie, souffre du coût élevé des cellules solaires, du faible rendement et de puissance intermittent selon la fluctuation des conditions atmosphériques. Par conséquent, n'importe quelle conception de système d'application d'énergie solaire, devrait prendre en compte ces inconvénients. Ce travail s’agit d’une contribution à l'optimisation du fonctionnement d’un système photovoltaïque. Les travaux présentés concernent plus particulièrement la problématique du couplage entre un générateur photovoltaïque et une charge de type continue. En effet, ce type de couplage souffre encore du problème du transfert de puissance du générateur photovoltaïque à la charge qui est souvent très loin des possibilités du générateur. Avant d’aborder la problématique de conversion, nous avons tout d’abord étudié le contexte et la problématique de l’énergie solaire photovoltaïque. Ceci s’avérer nécessaire pour acquérir une connaissance approfondie du comportement d’un générateur photovoltaïque. Nous avons établi des programmes de calculs sous l’environnement Matlab 7.0 permettant de tracer la caractéristique I-V pour différentes éclairements et températures solaires et de calculer la puissance maximale délivrée par la cellule photovoltaïque correspondante. Nous rappelons dans le deuxième chapitre les principales caractéristiques des convertisseurs statiques dont il faut tenir compte pour dimensionner les étages d’adaptation entre le générateur photovoltaïque et la charge. Pour mieux analyser les contraintes de l’exploitation d’un système photovoltaïque, nous avons étudie plusieurs méthodes d’optimisation. Dans le dernier chapitre, nous avons analysé dans le simulateur Matlab 7.0 le fonctionnement optimal d’un système PV, de moyennes puissances dont la régulation de la puissance est effectuée par une commande MPPT, suites aux variations des conditions météorologiques (éclairements,…) et de la charge. Conclusion générale Les résultats obtenus montrent l’oscillation instantanée du point de fonctionnement du module photovoltaïque autour du PPM indépendamment à des variations de l’éclairement et la charge. Le bon fonctionnement du convertisseur DC-DC Boost (rendement de l’ordre de 92 %) et les faibles pertes de puissances fournies par ce module (inférieures à 8 %) nous ont permis de conclure le bon fonctionnement et les performances satisfaisantes du système PV réalisé au cours de ce travail. En perspective, ce travail sera poursuivi par une réalisation pratique de commande MPPT à fin de valider les résultats obtenus. Références bibliographiques Références bibliographiques [1] K. Kassmi et M. Hamdaoui et F. Olivié ‘Conception et modélisation d’un système photovoltaïque adapté par une commande MPPT analogique’, université de maroc ,revue des énergies renouvelables ,pp 451 – 462, 2007. [2] A. T.SINGO ‘ Système d’alimentation photovoltaïque avec stockage hybride pour l’habitat énergétiquement autonome’ Thèse de doctorats, université Henri Poincaré, Nancy-I,2010. [3] J. Royer et T. Djiako et E. Schiler, B. Sadasy. ‘ Le pompage photovoltaïque’, université d'Ottawa, 1998. [4] S.ABADA ‘ Etude et optimisation d'un générateur photovoltaïque pour la recharge d'une batterie avec un convertisseur sepic’, Mémoire Maître es Sciences , Université laval, 2011. [5] M. G. Villalva and J. R. Gazoli, and E. R. 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Annexe Annexe 1: Programme associé avec le panneau solaire : clc; %% paneaux solar sp 75 module Iscn =4.8; %Nominal short-circuit courant [A] Vocn =21.7; %Nominal array open-circuit voltage[v] Imp = 4.41; %Array current @ maximum power point [A] Vmp = 17; %Array Voltage @ maximum power point [v] Pmax_e = Vmp*Imp; %Array maximum power [W] Kv = -0.77; %Voltage/temperature coefficient [V/K] Ki = 2.06e-3; %Current/temperature coefficient [A/K] Ns = 32; %Nunber of series cells Tn = 25+273.15; %module temperateur[k] Gn=1000; %Irradiance %% parameters module Npp=1; Nss=1; %% converter Boost L=0.34*10^-3; Ce=9400*10^-6; Co=4700*10^-6; %Vo=12; %% Constants k = 1.3806503e-23; %Boltzmann [J/K] q = 1.60217646e-19; %la charge [C] a = 1;% Diode constant %% Algorithm parameters %Increment of Rs Rsinc = 0.01; %Maximum tolerable power error tol = 0.0001; %Maximum number of iterations for each value of "a" nimax = 5000; %Voltage points in each iteration nv = 50; %% Adjusting algorithm % Reference values of Rs and Rp Rs_max = (Vocn - Vmp)/ Imp; Rp_min = Vmp/(Iscn-Imp) - Rs_max; % Initial guesses of Rp and Rs Rs = 0; Rp = Rp_min; % The model is adjusted at the nominal condition T = Tn; G = Gn; Vtn = k * Tn / q; %Thermal junction voltage (nominal) Vt = k * T / q; %Thermal junction voltage (current temperature) Annexe %Ion = Iscn/(exp(Vocn/a/Ns/Vtn)-1); %Io = Ion; % Nominal diode saturation current perror = Inf; %dummy value % Iterative process for Rs and Rp until Pmax,model = Pmax,experimental ni = 0; while (perror>tol) && (Rp > 0) && (ni < nimax) ni = ni + 1; % Temperature and irradiation effect on the current dT = T-Tn; % Nominal light-generated current Ipvn = (Rs+Rp)/Rp * Iscn; Ipv = (Ipvn + Ki*dT) *G/Gn; % Actual light-generated current Isc = (Iscn + Ki*dT) *G/Gn; % Actual short-circuit current Io = (Ipv - Vocn/Rp)/(exp(Vocn/Vt/a/Ns)-1); %% % Increments Rs Rs = Rs + Rsinc; Rp_ = Rp; Rp = Vmp*(Vmp+Imp*Rs)/(Vmp*IpvVmp*Io*exp((Vmp+Imp*Rs)/Vt/Ns/a)+Vmp*Io-Pmax_e); % Solving the I-V equation for several (V,I) pairs clear V clear I V = 0:Vocn/nv:Vocn; % Voltage vector I = zeros(1,size(V,2)); % Current vector for j = 1 : size(V,2) %Calculates for all voltage values % Solves g = I - f(I,V) = 0 with Newton-Raphson g(j) = Ipv-Io*(exp((V(j)+I(j)*Rs)/Vt/Ns/a)-1)-(V(j)+I(j)*Rs)/Rp-I(j); while (abs(g(j)) > 0.001) g(j) = Ipv-Io*(exp((V(j)+I(j)*Rs)/Vt/Ns/a)-1)-(V(j)+I(j)*Rs)/Rp-I(j); glin(j) = -Io*Rs/Vt/Ns/a*exp((V(j)+I(j)*Rs)/Vt/Ns/a)-Rs/Rp-1; I_(j) = I(j) - g(j)/glin(j); I(j) = I_(j); end end % for j = 1 : size(V,2) % Calculates power using the I-V equation P = (Ipv-Io*(exp((V+I.*Rs)/Vt/Ns/a)-1)-(V+I.*Rs)/Rp).*V Pmax_m = max(P); Annexe perror = (Pmax_m-Pmax_e); end % while (error>tol) if (Rp<0) Rp = Rp_ end Ion = Io; %% Outputs % I-V curve figure subplot(2,1,1) grid on hold on title('Adjusted I-V curve'); xlabel('V [V]'); ylabel('I [A]'); xlim([0 Vocn*1.1]); ylim([0 Iscn*1.1]); plot(V,I,'LineWidth',2,'Color','b') plot([0 Vmp Vocn ],[Iscn Imp 0 ],'o','LineWidth',2,'MarkerSize',5,'Color','r') %%P-V curve subplot(2,1,2) grid on hold on title('Adjusted P-V curve'); xlabel('V [V]'); ylabel('P [W]'); xlim([0 Vocn*1.1]); ylim([0 Vmp*Imp*1.1]); plot(V,P,'LineWidth',2,'Color','b') plot([0 Vmp Vocn ],[0 Pmax_e 0 ],'o','LineWidth',2,'MarkerSize',5,'Color','r') disp(sprintf('Model info:\n')); disp(sprintf(' Rp_min = %f',Rp_min)); disp(sprintf(' Rp = %f',Rp)); disp(sprintf('Rs_max = %f',Rs_max)); disp(sprintf(' Rs = %f',Rs)); disp(sprintf(' a = %f',a)); disp(sprintf(' T = %f',T-273.15)); disp(sprintf(' G = %f',G)); disp(sprintf(' Pmax,m = %f (model)',Pmax_m)); disp(sprintf(' Pmax,e = %f (experimental)',Pmax_e)); disp(sprintf(' tol = %f',tol)); disp(sprintf('P_error = %f',perror)); disp(sprintf(' Ipv = %f',Ipv)); disp(sprintf(' Isc = %f',Isc)); disp(sprintf(' Ion = %g',Ion)); disp(sprintf('\n\n'));