REGISTRE DE LA MÉMOIRE DU MONDE Lu. « Altan Tobchi » : Histoire d’or écrite en 1651 (Mongolie) Réf. n°2010-01 PARTIE A – INFORMATIONS ESSENTIELLES 1. RÉSUMÉ Lu. « Altan Tobchi » - L’Histoire d’or a été rédigé dans l’écriture verticale mongole sur une sorte de papyrus, à l’encre noire et avec un calame de bambou. Le manuscrit présente l’histoire de la Mongolie et des pays voisins depuis l’époque de Gengis Khan jusqu’à Ligden Khan (du XIII e au XVIIe siècle). Le plus grand mérite de Lubsan Danzan en tant qu’historien est d’avoir restauré les anciennes traditions historiographiques mongoles en utilisant avec succès des sources du XIII e siècle, en particulier L’Histoire secrète des Mongols. Des experts ont prouvé que 233 des 282 paragraphes de L’Histoire secrète ont été intégrés dans le Lu. « Altan Tovch ». Ce dernier peut être considéré comme l’exemple le plus ancien qui nous soit parvenu des premières éditions mongoles de L’Histoire secrète et de la reproduction faite de celle-ci au XVIIe siècle. Il faut ainsi reconnaître que L’Histoire secrète doit cette deuxième naissance essentiellement à Lubsan Danzan. 2. INFORMATIONS SUR L'AUTEUR DE LA PROPOSITION 2.1 Nom (personne physique ou morale) Gotov Akim Norov Urtnasan 2.2 Relation avec l'élément considéré du patrimoine documentaire Directeur du Comité national mongol du Programme Mémoire du Monde. 2.3 Personne(s) à contacter Norov Urtnasan Secrétaire général de la Commission nationale de la Mongolie pour l’UNESCO Président du Comité national mongol du Programme Mémoire du Monde Membre du Comité national mongol pour le patrimoine mondial 2.4 Coordonnées complètes de la personne à contacter (adresse, téléphone, fax, adresse électronique) Adresse : Government Building XI Post office – 38 Revolution avenue Oulan-Bator, Mongolie Tél. : (976)-11-315652 -2(976)-11-315652 Fax : (976)-11-315652 Courriel : [email protected] 3. IDENTITÉ ET DESCRIPTION DE L'ÉLÉMENT DU PATRIMOINE DOCUMENTAIRE 3.1 Nom et identification de l'élément Lu.“Altan Tobchi” – Histoire d’or écrite en 1651 Lieu : Bibliothèque nationale de Mongolie Oulan-Bator - 210648 , Chinggis avenue - 4 Fax : 976-11-323100, Tél. : 976-11-323100, Site Internet : http//www.nationallibrary.mn 3.2 Description Auteur : Lubsan Danzan Date de création : 1651 Dimensions : longueur : 61,4 cm – largeur : 19 cm – pages : 178 Matériau : écrit à l’encre noire sur du papier Description : Lu.“Altan Tobchi” est le seul manuscrit original rédigé à la main dans l’écriture verticale mongole qui subsiste à ce jour. Les caractères ont été tracés à l’encre noire avec un calame de bambou sur un papier de type papyrus, dans l’écriture mongole verticale. Le manuscrit présente l’histoire de la Mongolie et des pays voisins depuis l’époque de Gengis Khan jusqu’à celle de Ligden Khan (du XIIIe au XVIIe siècle). Le plus grand mérite de Lubsan Danzan en tant qu’historien est d’avoir restauré les anciennes traditions historiographiques mongoles en utilisant avec succès des sources du XIII e siècle, en particulier L’Histoire secrète des Mongols. Des experts ont prouvé que 233 des 282 paragraphes de L’Histoire secrète ont été intégrés dans le Lu. « Altan Tovch ». Ce dernier peut être considéré comme l’exemple le plus ancien qui nous soit parvenu des premières éditions mongoles de L’Histoire secrète et de la reproduction faite de celle-ci au XVIIe siècle. Il faut ainsi reconnaître que L’Histoire secrète doit cette deuxième naissance essentiellement à Lubsan Danzan. Jamyan Onhud (1864-1930), le premier Directeur de l’Institut des manuscrits et des sutras, s’est procuré un célèbre sutra aussi rare que précieux, rédigé à la main par Lubsan Danzan et intitulé Lu. « Altan Tobchi » (L’Histoire d’or), auprès de Dari Yunhseebu le Noble, originaire du Bayantumen khoshuu (district), dans la province du Khentii. Jamyan renseigna et enregistra officiellement l’acquisition de ce manuscrit si rare auprès du fonds de l’Institut des manuscrits et des sutras. Afin de l’étudier en détail, il en fit lui-même une copie manuscrite. Il conserva la version originale durant ses travaux, mais envoya la version recopiée au spécialiste français de la Mongolie, P. Pelliot, pour qu’il mène des recherches plus approfondies. Depuis 1946, cette version est conservée à la Bibliothèque nationale de France. Par la suite, un éminent spécialiste australien de la Mongolie, I. De Rakhevilts, le photographia pour l’étudier à son tour. -3Le manuscrit original Lu. « Altan Tobchi » fut envoyé en 1932 à l’Institut des Etudes orientales de l’URSS, qui en fit des photographies. Cette version se trouve aujourd’hui dans le Fonds des manuscrits de l’Institut des Etudes orientales de Saint-Pétersbourg et a été étudiée par d’éminents universitaires tels que Tseveen Jamsrangyn, N. Poppe, Kazak’yevith et d’autres encore. En 1937, le manuscrit servit à la publication du Lu. « Altan Tobchi » en deux volumes, ce qui marqua un grand pas en avant dans le soutien apporté aux universitaires mongols et internationaux pour qu’ils l’étudient. Il en résulta aussi une augmentation spectaculaire du nombre des spécialistes de l’œuvre, qui depuis a été étudiée à diverses époques et à différents endroits. Le spécialiste soviétique de la Mongolie, N.P. Shastina, publia les Annales d’or en russe en 1979, en accompagnant le texte de commentaires et d’un article de fond. Choiji, un érudit originaire de la Mongolie-Intérieure, le fit paraître pour sa part dans l’ancienne écriture mongole verticale à Khukh Khot en 1984. Ts. Shagdar publia Lu. « Altan Tobchi » pour la seconde fois en 1990, tandis que le Pr Sh. Bira et d’autres faisaient de même en lui donnant le format d’un sutra. Cote : XÔ – 426 4. JUSTIFICATION DE LA PROPOSITION D'INSCRIPTION SUR LE REGISTRE/ÉVALUATION PAR RAPPORT AUX CRITÈRES DE SÉLECTION 4.1 L'authenticité est-elle établie ? Jamyan Onhud (1864-1930), le premier Directeur de l’Institut des manuscrits et des sutras, s’est procuré un célèbre sutra aussi rare que précieux, rédigé à la main par Lubsan Danzan et intitulé Lu. « Altan Tobchi » (L’Histoire d’or), auprès de Dari Yunhseebu le Noble, originaire du Bayantumen khoshuu (district), dans la province du Khentii. Jamyan renseigna et enregistra officiellement l’acquisition de ce manuscrit si rare auprès du fonds de l’Institut des manuscrits et des sutras. Afin de l’étudier en détail, il en fit lui-même une copie manuscrite. Il conserva la version originale durant ses travaux, mais envoya la version recopiée au spécialiste français de la Mongolie, P. Pelliot, pour qu’il mène des recherches plus approfondies. Depuis 1946, cette version est conservée à la Bibliothèque nationale de France. Par la suite, un éminent spécialiste australien de la Mongolie, I. De Rakhevilts, le photographia pour l’étudier à son tour. Le manuscrit original Lu. « Altan Tobchi » fut envoyé en 1932 à l’Institut des Etudes orientales de l’URSS, qui en fit des photographies. Cette version se trouve aujourd’hui dans le Fonds des manuscrits de l’Institut des Etudes orientales de Saint-Pétersbourg et a été étudiée par d’éminents universitaires tels que Tseveen Jamsrangyn, N. Poppe, Kazak’yevith et d’autres encore. En 1937, le manuscrit servit à la publication du Lu. « Altan Tobchi » en deux volumes, ce qui marqua un grand pas en avant dans le soutien apporté aux universitaires mongols et internationaux pour qu’ils l’étudient. Il en résulta aussi une augmentation spectaculaire du nombre des spécialistes de l’œuvre, qui depuis a été étudiée à diverses époques et à différents endroits. Tous les spécialistes qui ont étudié le sutra de 352 pages rédigé manuellement à l’encre noire avec un calame de bambou, dans l’ancienne écriture verticale mongole et sur un papier de 19 × 63 cm, le considèrent comme le seul et unique document original authentique. A la demande de certains universitaires et experts, l’académicien Sh. Bira a rédigé une préface pour la version originale et a publié celle-ci sous forme de sutra-photos afin de célébrer le 750e anniversaire de L’Histoire secrète des Mongols, ce qui a beaucoup facilité les études et les recherches sur l’œuvre. -44.2 L'intérêt universel et le caractère unique et irremplaçable sont-ils établis ? Ce sutra, écrit en 1651, présente l’histoire de la Mongolie et de ses pays voisins depuis l’époque de Gengis Khan jusqu’à celle de Ligden Khan. Le plus grand mérite de Lubsan Danzan en tant qu’historien est d’avoir restauré les anciennes traditions historiographiques mongoles en utilisant avec succès des sources du XIIIe siècle, en particulier L’Histoire secrète des Mongols. Des experts ont prouvé que 233 des 282 paragraphes de L’Histoire secrète ont été intégrés dans le Lu. « Altan Tovch ». Ce dernier peut être considéré comme l’exemple le plus ancien qui nous soit parvenu des premières éditions mongoles de L’Histoire secrète et de la reproduction faite de celle-ci au XVIIe siècle. Il faut ainsi reconnaître que L’Histoire secrète doit cette deuxième naissance essentiellement à Lubsan Danzan. L’Histoire secrète des Mongols est une épopée historique monumentale qui retrace l’histoire mongole. C’est un élément du patrimoine documentaire et une œuvre d’une grande valeur littéraire. Nous, les nouvelles générations du monde d’aujourd’hui, avons hérité de l’équivalent d’un album éclatant qui illustre une partie importante et fascinante de l’Histoire mondiale, à savoir l’histoire des origines de la Mongolie, de l’ascension au pouvoir de Gengis Khan, de l’unification des tribus mongoles et du début de l’Empire mongol. Cela n’a été possible que grâce à L’Histoire secrète, le seul grand témoignage qui nous soit parvenu sur le XIIIe et XIVe siècle, l’époque de Gengis Khan et du Lu. « Altan Tobchi », qui reproduit partiellement cette épopée. L’UNESCO a célébré le 750e anniversaire de L’Histoire secrète des Mongols en présentant celle-ci comme « un grand monument de l’histoire et de la littérature orientales, unique dans l’histoire par la richesse de sa langue littéraire et par son esthétique artistique ». L’Organisation a jugé nécessaire que l’œuvre soit traduite partout dans le monde. Malheureusement, aucune version originale de L’Histoire secrète écrite en caractères mongols n’a survécu jusqu’à aujourd’hui. Les bibliophiles chinois du XIVe siècle transcrivaient en caractères chinois le texte mongol original, aujourd’hui disparu, et ils en faisaient des traductions verbatim et abrégées. De plus, Lu. « Altan Tobchi » contient des renseignements supplémentaires sur la Mongolie, l’Asie centrale et la Chine du XIIe et du XIIIe siècle qui ne figurent pas dans L’Histoire secrète. En conclusion, il faut souligner un fait indubitable : le manuscrit Lu. « Altan Tobchi » est un élément du patrimoine documentaire historique et littéraire qui présente un intérêt et une portée universels. En l’occurrence, la disparition ou la détérioration de ce manuscrit mongol, Lu. « Altan Tobchi », constituerait une perte irréversible non seulement pour l’histoire des Mongols, mais aussi pour celle du reste du monde, notamment l’Asie centrale, la Chine et la Russie, car il est le seul manuscrit dont nous disposions sur la Mongolie. 4.3 Un ou plusieurs des critères (a) de l'époque, (b) du lieu, (c) des personnes, (d) du sujet et du thème, (e) de la forme et du style (f) signification sociale/spirituelle/communautaire sont-ils satisfaits ? (a) Le temps Lu. « Altan Tobchi », comme nous l’avons déjà dit, a été écrit en 1651, mais il reproduit 233 articles sur les 282 que compte L’Histoire secrète des Mongols, laquelle retrace des événements historiques importants ayant eu lieu en Mongolie et en Asie centrale durant le XIII e et le XIVe siècle. C’est durant cette période, comme le montre le récit fait dans le Lu. « Altan Tobchi » de la vie et des actions de Gengis Khan, que fut fondé l’Etat mongol unifié, qui devint par la suite le Grand Empire. -5Les campagnes militaires de Gengis Khan et de ses successeurs, malgré les croyances très répandues sur leur côté destructeur et prosélyte, eurent des conséquences sociales et politiques stupéfiantes qui se manifestèrent pendant des siècles et se ressentent encore aujourd’hui. A bien des égards, elles influèrent sur le cours de l’histoire de l’Eurasie. (b) Le lieu Ce patrimoine documentaire renferme des informations cruciales sur un lieu important de l’histoire et de la culture mondiales. Le Lu. « Altan Tobchi » manifeste non seulement des connaissances d’une précision remarquable sur la géographie de la Mongolie elle-même, mais il livre aussi des renseignements assez réalistes sur des pays étrangers, des villes, des lacs, des cours d’eau, des montagnes et des peuples que l’on peut situer sur une carte actuelle. L’ancienne ville de Karakorum en est un exemple : la fondation de la capitale de la Mongolie par Gengis Khan durant la quinzième année de son règne, en 1220, fut l’un des grands événements de l’histoire de l’Etat mongol. Karakorum devint bientôt le carrefour de différents peuples, cultures et religions. La ville était reliée à plusieurs pays par un réseau étendu d’urtege mongols (relais de poste/de communication) mis en place en 1234 par le grand Ögödei Khan. Des ambassadeurs du monde entier, y compris des royaumes européens et de la papauté, entreprirent le long voyage vers la capitale Karakorum. Parmi ces derniers, le Frère Guillaume de Rubrouck qui, lorsqu’il visita la ville, fut très impressionné par le palais du Khan et le grand arbre d’argent à l’entrée, œuvre de Guillaume le Parisien. Ses écrits mentionnent aussi douze temples bouddhistes, deux mosquées et une église chrétienne. (c) Les gens La position géographique de la Mongolie, située au cœur de l’Asie centrale, fut le principal facteur environnemental qui détermina la spécificité du développement historique et culturel de ses habitants. En des temps très anciens, les nomades mongols et leurs ancêtres ont migré à travers les plaines étendues d’Asie centrale, donnant naissance à une culture reconnue et connue du monde entier sous le nom de « civilisation nomade ». Le Lu. « Altan Tobchi » est un témoignage exceptionnel sur une tradition nomade propre aux Mongols qui existe encore aujourd’hui. Mais il ne se contente pas de retracer la généalogie des premiers Khans mongols et de décrire l’époque et les actions de Gengis Khan, fondateur de l’Etat mongol unifié et premier instigateur de la création de l’Empire mongol, devenu par la suite le plus grand empire terrestre d’un seul tenant ayant jamais existé. Il brosse aussi un tableau précis et éclatant du mode de vie nomade des Mongols et se révèle une mine d’informations pour comprendre la société mongole ainsi que les peuples d’Asie centrale et de Chine du XIIIe au XVIIe siècle. Ce patrimoine documentaire dévoile de manière saisissante la vision philosophique, les systèmes de croyance, la cosmogonie, la langue, la religion, la culture, les coutumes et les traditions des nomades mongols. Il renferme également des informations précieuses sur la vie et la culture des nations de l’Asie centrale – les Ouïgours, les Kirghizes, les Turcs, les Tadjiks, les Ouzbeks et les peuples de Russie et de Chine. La culture nomade mongole a indubitablement influencé des sociétés à travers l’Asie et jusqu’en Europe. Elle a en retour subi l’influence de l’Orient et de l’Occident, d’où un véritable échange de valeurs humaines. Toujours vénérée aujourd’hui, cette culture définit en grande partie la société mongole et jouit d’un profond respect en tant que mode de vie « noble » en harmonie avec l’environnement. Reconnaissant la richesse de la civilisation nomade et son rôle important dans la promotion du dialogue et des interactions entre toutes les formes de civilisation, l’Assemblée générale des -6Nations unies a adopté lors de sa 60e session (2005) une résolution célébrant les 800 ans de l’État mongol et saluant les efforts entrepris par le gouvernement mongol à cet égard. En 2003, l’UNESCO a inscrit le paysage culturel de la vallée de l’Orkhon sur la Liste du patrimoine mondial en tant que berceau des cultures nomades uniques de l’Asie centrale. Cette inscription confirme la valeur exceptionnelle et universelle de ce site naturel qui doit être protégé pour profiter à toute l’humanité. Siège durant des siècles des grands centres politiques, commerciaux, culturels et religieux d’empires nomades successifs, la vallée de l’Orkhon a été un carrefour de civilisations reliant l’Orient et l’Occident. Elle a aussi abrité le site historique de Karakorum, capitale du vaste Empire mongol créé par Gengis Khan. En tant que témoignage unique sur l’histoire de l’Asie centrale et du monde, le paysage culturel de la vallée de l’Orkhon est un site du patrimoine exceptionnel appartenant au patrimoine culturel de l’humanité. (d) Sujet et thème Le sujet et le thème de Lu. « Altan Tobchi » illustrent pleinement les développements historiques et sociaux particuliers qui ont marqué une partie considérable de l’histoire mondiale durant le XIII e et le XIVe siècle. Tous deux ont déjà été traités dans les sections précédentes. 4.4 Des problèmes de rareté, d'intégrité, de menace et de gestion sont-ils associés à l'élément considéré ? Rareté : Lu. « Altan Tobchi » (L’Histoire d’or) a été écrit à l’encre noire avec un calame de bambou, sur un papier de type papyrus et dans l’écriture verticale mongole. Ce sutra présente l’histoire de la Mongolie et des pays voisins de l’époque de Gengis Khan jusqu’à celle de Ligden Khan (du XIIIe au XVIIe siècle). Le plus grand mérite de Lubsan Danzan en tant qu’historien est d’avoir restauré les anciennes traditions historiographiques mongoles en utilisant avec succès des sources du XIIIe siècle, en particulier L’Histoire secrète des Mongols. Des experts ont prouvé que 233 des 282 paragraphes de l’Histoire secrète ont été intégrés dans le Lu. « Altan Tovch ». Ce dernier peut être considéré comme l’exemple le plus ancien qui nous soit parvenu des premières éditions mongoles de L’Histoire secrète et de la reproduction faite de celle-ci au XVIIe siècle. Il faut ainsi reconnaître que L’Histoire secrète doit cette deuxième naissance essentiellement à Lubsan Danzan. Intégrité : ce manuscrit mongol est complet et n’a pas été modifié. Menace : dommages subis : le coin supérieur gauche est écorné les bords des pages N°2-5 sont fendillés et cassés la partie gauche des pages N°84, 85, 86 le coin supérieur gauche de la page N°107 est déchiré La Bibliothèque ne possède pas les équipements nécessaires pour filtrer l’air et contrôler l’humidité et la température. L’éclairage et les installations électriques sont inadaptés aux « Prescriptions pour le stockage des documents d’archives et de bibliothèques » MNS ISO 11799 :2007.