Politique Budgétaire, Croissance Economique En
Algérie
« 1998 - 2013 »
DR .ELYAS Salah
Maitre de Conférences classe « A »
YAGOUB Mohamed
Maitre Assistant
Université de Mascara
Politique budgétaire, croissance économique en algérie .. ELYAS SALAH et YAGOUB MOHAMED
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Résumé :
La politique budgétaire est une politique économique qui consiste à utiliser les variations de
l'équilibre budgétaire de l'État pour atteindre certains objectifs Qui pourrait assigner la
stabilisation de l'activité économiques, Une distribution équitable des ressources entre générations
et à l'intérieur d'une génération donnée, La promotion d'un sentier de croissance optimal fondé sur
l'accumulation du capital. Et la perte de soutenabilité de la politique budgétaire réduit son
efficacité au regard de tous les objectifs à la fois. Il correspond à l'ensemble des modifications de
l'imposition ou des dépenses publiques.
Depuis le début des années 2000, dans un contexte de faiblesse relative de l’investissement
productif dans les secteurs marchands, l’augmentation considérable des dépenses publiques,
notamment par leur effet revenu, a constitué un stimulant décisif de l’activité économique.
Les finances publiques ont enregistré un déficit budgétaire mais qui ne représente que 1,1 % en
2010 du PIB contre 5,7 % en 2009. Cette amélioration du solde budgétaire en 2010 résulte de la
forte hausse des recettes des hydrocarbures induite par celle des prix du pétrole.
Ainsi, la dépense publique a émergé comme un canal important de l’allocation des surcroîts
substantiels de ressources générées par le secteur des hydrocarbures.
La politique budgétaire en l'Algerie joue un rôle important dans la stabilisation
macroéconomique, en endiguant tout effet d'éviction ces dernières années, dans un contexte
d'amélioration de l'allocation des ressources notamment au profit de l'activité économique .
Ce travail porte sur les effets de la politique budgétaire sur la croissance économique en présence
du budget global de l état ; tout en espérant que la fin de notre analyse répondra a la
problématique es ce que c’est juste une politique appliquée par l’état ou est elle imposée par les
recettes ou les dépenses de l’état ; Notre argument de base est qu'une croissance économique
élevée peut rendre la politique budgétaire.
Notre travail s’attachera à analyser, l’influence de la politique budgétaire en Algérie sur la
croissance économique durant la période « 1998 2013 » .
Mots clés : les finances publiques - La politique budgétaire - Croissance économique - les
recettes Les dépenses publiques.
Abstract :
Fiscal policy is an economic policy that is to use changes in the government budget balance to
achieve certain objectives who could assign the stabilization of economic activity, a fair
distribution of resources between generations and within a given generation, promotion of optimal
growth path based on the accumulation of capital. And loss of sustainability of fiscal policy
reduces its effectiveness in terms of all objectives at once. It corresponds to all changes in
taxation or government spending.
Since the early 2000s, in a context of relatively low productive investment in tradable sectors, the
significant increase in public spending, including their income effect, constituted a decisive
stimulus to economic activity.
Public finances have a budget deficit, but that represents only 1.1% of GDP in 2010 against 5.7%
in 2009. This improvement in the budget balance in 2010 due to the sharp increase in
hydrocarbon revenues induced by the oil price.
Thus, public spending has emerged as an important channel for the allocation of substantial
resources windfalls generated by the hydrocarbon sector.
Fiscal policy in Algeria plays an important role in macroeconomic stabilization, curbing any
crowding in recent years in the context of improving the allocation of resources, particularly for
the benefit of economic activity.
This work focuses on the effects of fiscal policy on economic growth in the presence of the
overall budget of the state, while hoping that the end of our analysis will respond to the problem
are that it is just a policy of the state or is it imposed by the revenue or expenditure of the state;
Our basic argument is that high economic growth can make fiscal policy.
Our work will analyze the influence of fiscal policy on economic growth Algeria during the "1998
- 2013".
Politique budgétaire, croissance économique en algérie .. ELYAS SALAH et YAGOUB MOHAMED
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Introduction
La place actuelle des finances publiques dans la vie économique est le résultat
du passage des finances classiques, de la période libérale du xixe siècle et du
début du xxe siècle, aux finances de la période interventionniste de l'entre deux
guerres, puis aux finances de l'état acteur économique de la seconde moitié du
xxe siècle, en un siècle, les dépenses et les recettes publiques sont passées de
moins de 15 pour cent des richesses produites avant la première guerre
mondiale à un peu plus de 50 pour cent aujourd'hui ,mais cette progression n'a
pas été régulière ;elle a émarquée des sauts correspondant aux deux guerres
mondiales et par des accélérations liées aux crises économiques .Dans le
prolongement dans cette réflexion théorique, une étude économétrique
rapportera la nature de la politique budgétaire (relation au cycle, structures des
dépenses et des recettes) à des variables reflétant la solvabilité des états.
Dans l’histoire de la pensée économique, les concepts classiques des finances
publiques essentiellement basée sur la notion d’éviction, à une conception
keynésienne, fondée sur la notion de soutien a la demande agrégée, s’est réalisé
sans que le postulat d’homogénéité de ces dernières ne soit remis en cause.
Dans le cadre de ces deux principaux courants antagoniste de la théorie
macroéconomique.
Les racines profondes de la souveraineté financières des parlements se trouvent
dans l'histoire constitutionnelle au 17 et 18ème siècle, on a une politique de
contrôle autoritaire des activités économiques. L’état peut intervenir s’il ne
fausse pas les canismes de marché : il doit prendre en charge des activités
sans profit. Les dépenses publiques se limitent au fonctionnement des services
de l’administration, la sécurité publique et les infrastructures collectives.
Le modale Keynésienne s'inscrivent dans le cadre d'une " théorie de la
contrainte ", selon la quelle l'état n'est plus le simple ensemble d'individus qui
décident d'agir collectivement de l'analyse oclassique mais un véritable agent
économique placé au dessus des autres agents économiques et à qui il peut
imposer ses vues.
Il a un rôle qui lui est propre et qui est guidé par la recherche de l'intérêt
général. Son action ne se limite pas a répondre des demandes de services
collectifs, exprimées a partir de préférences individuelles, mais consiste a
effectuer des choix et a mettre en œuvre des mesures qu'il juge utiles pour la
collectivité.
Notre travail s’attachera à analyser; En d’autres termes, la question à laquelle
nous nous efforcerons de répondre est la suivante:
Quel est le rôle de la politique budgétaire pour accélérer la croissance
économique en Algérie ?
Comment améliorer l’efficacité de la politique budgétaire ?
Par quels Canaux le rééquilibrage budgétaire a-t-il eu une incidence sur
la croissance économique ?
Le but de cette analyse est d’étudier l’efficacité de ce type de politique sur une
économie en plein développement qui a connu une phase de transition vers
l’économie du marché.
Pour répondre à ces questions, nous nous sommes fixés un cadre d’analyse qui
permet de délimiter le champ dans lequel s’effectuera cette recherche.
Hypothèses
Ces politiques budgétaires sont supposées être de nature à exercer leurs effets
sur la fonction macroéconomique.
Seules les politiques budgétaires destinées à la formation des recettes et
dépenses publiques seront considérées dans ce travaille.
Nous supposons que les variables recettes et dépenses captent l’essentiel de la
croissance économique
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I. Les grands problèmes des finances publiques :
1. Choix des dépenses :
Les décideurs publics doivent se demander quelle doit être la masse
totale des dépenses et comment les répartir.
Détermination de la masse et détermination des dépenses qui doivent être
prise en charge par l’état et le secteur privé : Cette détermination dépend de
l’idéologie du gouvernement qui décide du budget. La tendance actuelle est
une réduction de la masse : une plus grande partie des dépenses est assuré
par le secteur privé. Il faut pouvoir faire la différence entre les besoins à
satisfaire par les publics et les privés. En théorie, le besoin public est un
besoin de collectivité dont la satisfaction représente une utilité pour le
groupe. En pratique, la distinction est plus difficile : ce sont les autorités
politiques qui décident si le besoin est privé ou public.
La répartition : les dépenses peuvent être affectées à de nombreux objectifs.
Les autorités doivent choisir. On peut donner la priorité aux dépenses
sociales, ou à l’investissement public ou aux dépenses de fonctionnement.
2. Le choix des ressources :
L’importance des ressources : cela concerne les impôts. Il n’y a pas
forcément de lien entre les dépenses et les impôts. En effet, en période
d’expansion, les dépenses peuvent augmenter sans qu’il soit nécessaire
d’augmenter les impôts. Le rendement des impôts augmente sans que le
taux d’imposition augmente mécaniquement. Le choix est difficile en
période de récession : les impôts baissent alors qu’il faudrait qu’ils
augmenter les dépenses.
Répartition des ressources : impôt, cotisation sociales, emprunt public.
En pratique, les gouvernements sont de plus en plus limités dans le choix
des ressources. Dans une période de récession ou près électorale, on ne
peut pas augmenter les taux d’imposition. Dans ce cas, on a recours à une
autre solution : déficit budgétaire. Mais, en Europe, il est impossible de
laisser courir son déficit. Il reste l’emprunt public. Mais, le problème est
la croissance de la dette publique.
II. La recherche d’un Lien de causalité entre dépenses Publiques
et croissance
Une façon d’évaluer l’impact de la pense publique sur la croissance
consiste à chercher d’éventuels liens de causalités entre l’évolution de la
part des dépenses publiques dans le produit national et celle du revenu
pour tête. Deux thèses s’opposent quant au sens de causalité de ces deux
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variables : l’un s’inscrivant dans la tradition ritée de Wagner qui
considère les dépenses publiques comme variable endogène présentant le
caractère d’un bien supérieur (élasticité revenue supérieur à l’unité), et
l’autre émanant du courant keysien qui considère la dépense publique
comme variable exogène et instrument de politique économique pouvant
stimuler la croissance. Pour vérifier ces hypothèses, plusieurs auteurs ont
appliqué les tests de causalité dont le plus connu est celui de Granger
(1969). Le principe de ce teste peut être présenté comme suit : une
variable cause une variable Y si l’introduction des valeurs passées de
améliore la qualité statistique de la régression de Y sur ses propres
valeurs passées. Pour le problème qui nous préoccupe, il s’agit de tester
l’hypothèse dépenses publiques « bien supérieure » contre dépenses
publiques facture de croissances.
Les résultats de ce test ne sont pas concluants et ne permettent pas de
trancher quant au sens de la causalité. Ceci est vrai pour les deux types de
régression : en séries temporelles et en coupes transversales. Sur des
séries chronologiques les estimations sont, dans certains cas, non
significatives et elles fournissent dans d’autre cas, des indicateurs
opposés pour des pays de niveau de développement comparable.
Concernant les thodes utilisant les analyses en coupes transversales
qui consistent à mettre dans le même échantillon et pour les mêmes
variables plusieurs pays (pour avoir un nombre suffisant d’observations)
de niveau et structure économique différents, les résultats obtenus sont
difficiles à interpréter faute de données plus précises. Ceci est
probablement dû au niveau élevé d’agrégation des variables des dépenses
publiques.
on peut dire que des travaux effectués dans le but d’une recherche d’un
lien de causalité entre dépenses publiques et revenus par être n’ont pas
donnés les résultats escomptés à cause du type de lien théorique établi, et
surtout, à cause de la pauvreté des données utilisées.
III. Des finances publiques fragilisées : la dérive récente des
dépenses de fonctionnement ne sera pas soutenable si la fiscalité
pétrolière venait à fléchir
Au plan budgétaire, 2011 a été marquée par une forte progression des
dépenses de fonctionnement (+24,5% à 58Mds USD) découlant de la
prise en charge financière des mesures gouvernementales visant à
sauvegarder le pouvoir d’achat des ménages dans un contexte de tensions
sociales grandissantes (revalorisation des régimes indemnitaires de la
fonction publique avec effet troactif à janvier 2008 , renforcement du
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