Les entreprises de taille moyenne* françaises : leader mondial dans

Communiqué de presse
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27 Mars 2015
Les entreprises de taille moyenne* françaises : leader mondial dans la
contribution à leur économie nationale
Le groupe HSBC lance la 1ere étude mondiale sur « La face cachée des entreprises de taille
moyenne »
Les entreprises de taille moyenne (ETM) comptent, sur les 15 pays étudiés, 161.800 entreprises pour un
CA cumulé de 16.600 milliards USD et une contribution au PIB de 11.500 milliards USD.
Les 9.290 Entreprises moyennes identifiées en France occupent la 1ere place en termes de contribution
globale à l’économie nationale parmi les 15 pays étudiés puisqu’elles produisent 2/5 du PIB (39,5 %).
Elles représentent, en France, 14,2% des emplois soit 2.7 millions de salariés et apparaissent comme
les plus productives parmi les pays étudiés.
Partout dans le monde, les entreprises de taille moyenne (ETM) souffrent de leur positionnement qui
les place dans une situation intermédiaire pénalisante : trop grandes pour bénéficier des dispositifs à
destination des start-ups et trop petites pour avoir un poids significatif en termes d’influence. Ces
entreprises sont pourtant, comme le révèle la 1ere étude mondiale lancée par le groupe HSBC sur leur
contribution économique, la colonne vertébrale et le poumon de nos économies et contribuent
jusqu’à 2/5e du PIB de certains pays, notamment en France.
Cette étude, « La face cachée des entreprises de taille moyenne : une contribution vitale à
l’économie » réalisée par Oxford Economics dans 15 pays dans le monde**, permet de valoriser leur
contribution à la richesse nationale selon les secteurs étudiés mais aussi leur impact induit grâce
aux effets indirects liés à leur chaine de valeur. L’impact sur la chaîne logistique et celui lié à la
consommation (les employés des ETM dépensent leur salaire dans des produits et des services
d’autres entreprises) sont donc également pris en compte.
Et selon ce critère, les ETM françaises occupent la première place du podium, puisque leur valeur
ajoutée brute globale*** atteint 40% environ (39.5%) soit 2/5e du PIB de la France (devant la
Turquie et le Royaume-Uni). Mais il est surprenant de constater que ces entreprises se situent
seulement en 4e position mondiale en termes d’emploi (soit 14,2% des emplois français). En fait, avec
2,7 millions d’employés directs, elles s’avèrent aussi être les championnes de la productivité parmi
les pays étudiés. En outre, une augmentation du nombre d’ETM devrait stimuler la productivité dans
le monde, car leur niveau de productivité est déjà globalement supérieur à la moyenne.
L’étude détaille aussi l’influence sectorielle sur l’impact économique généré, et la divergence en la
matière entre pays matures et pays émergents. Ainsi, près de 2/5e (39,5%) des ETM chinoises
appartiennent au secteur manufacturier alors que les services aux entreprises dominent -avec une
part de 40% environ d’impact direct sur le PIB- dans les trois principaux pays européens Royaume-
Uni, Allemagne et France. Les ETM dans les économies plus développées ont tendance à créer plus
de valeur interne, par exemple grâce à des techniques de conception et de fabrication de pointe,
alors que les pays moins développés doivent plutôt leur contribution au PIB à l'activité générée dans
leurs chaînes logistiques nationales.
Souvent absentes des discours politiques, et sans reconnaissance de leur poids économique, les
ETM ont globalement une contribution très substantielle à l’économie avec un très haut niveau de
productivité, et une contribution au PIB par employé plus élevée que les PME. Grâce à leur
élasticité, elles sont pourtant l’espoir de l’économie française et un levier majeur en termes
d’innovation, d’exportation, d’investissement et de création d’emploi …et ont besoin d’aides à
tous les niveaux.
« Ce constat rejoint les conclusions des enquêtes que nous avons menées l’an dernier auprès de nos
clients commente Andrew Wild, Directeur Général Délégué et Directeur du marché des entreprises de
HSBC France. Ces entreprises sont très spécifiques, avec, souvent, un réseau de proximité très
régional aussi bien qu’international, un capital à caractère patrimonial et une gestion familiale,
mais elles présentent aussi des besoins financiers très diversifiés et parfois inhabituels par rapport à
une entreprise classique.»
Ainsi, le groupe HSBC a mis en place une organisation dédiée à ce segment particulier, avec 1400
conseillers à travers le monde dans une approche relationnelle de long terme. Pour tenir compte de
leur spécificité et de la diversité de leurs profils en termes de chiffre d’affaires, HSBC France a choisi
de privilégier une approche qui s’articule sur les besoins et les perspectives de ces entreprises : en
termes, par exemple, d’accompagnement de leur croissance ou à l’international, de conseil ou de
support pour identifier les aides, ou même de problématiques de transmission. Cette stratégie se
matérialise notamment par l’ouverture de plusieurs centres spécifiques afin d’accueillir au mieux les
ETM et de les orienter vers des expertises dédiées.
*Définition et méthodologie :
Dans cette étude, sont étudiées les entreprises dont le Chiffres d’affaires se situe entre 50 et 500 millions USD.
Les estimations de la taille de ce secteur sont basées sur des données publiées en 2012 et des estimations
prudentes. Les Administrations publiques ainsi que l’éducation et la santé sont exclues de cette analyse car ces
secteurs sont soumis à de fortes fluctuations et sont soumis à des régimes de propriétés et réglementaires qui
rendent difficiles les comparaisons internationales.
L’impact économique est défini par la Valeur ajoutée Brute (VAB) sur le PIB du pays concerné.
L’impact économique aura un effet d’entrainement sur toute l’économie c’est pourquoi l’étude analyse
séparément les impacts directs (le nombre d’employés et le PIB), les impacts de la chaîne logistique (les
entreprises de taille moyenne achètent des biens et des services provenant du reste de l’économie) et les impacts
de consommation (les employés des entreprises de taille moyenne dépensent leur salaire dans des produits et des
services d’autres entreprises).
**Les 15 pays étudiés :
Brésil, le Canada, La Chine, L’Allemagne, la France, Hong Kong, l’Inde, le Mexique, Singapour, la Pologne,
l’Arabie Saoudite, la Turquie, les EAU, le RU et les USA)
***Définition de la valeur ajoutée brute : La valeur ajoutée brute (VAB) est une mesure en économie de
la valeur des biens et services produits dans une région, l'industrie ou le secteur d'une économie. La VAB directe
et indirecte est calculée de la même manière sur l’ensemble des pays étudiés ce qui permet les comparaisons
entre pays.
Contact presse :
Amelie RIVENET : 01 40 70 73 41 – amelie.rivene[email protected]
Note aux éditeurs
HSBC en France
HSBC France, précédemment CCF fondé en 1894, a rejoint le Groupe HSBC en 2000 et a adopté la marque HSBC en
novembre 2005. Le siège de HSBC France est situé à Paris. Avec près de 400 points de vente sur le territoire national et près
de 10 000 salariés, HSBC en France développe des activités de banque universelle auprès de clientèles de particuliers et
d’entreprises.
Annexe
Les principales conclusions de l’étude :
Le secteur des ETM en France :
La France se classe au premier rang des pays avec plus de 39,5% d’impact économique
global en pourcentage du PIB, alors qu’elle ne se classe qu’en 5ème position en matière
d’emplois (37% des salariés sur une base nationale).
La France se place au 4ème rang parmi les pays étudiés en matière de nombre d'entreprises de
taille moyenne avec 9 290 entreprises estimées.
Elles fournissent en valeur absolue la 2ème contribution en matière de valeur ajoutée brute
directe (impacts directs) à 310 milliards USD (soit 16.5% du PIB) avec un CA cumulé de
1 000 milliards USD, juste après le Royaume Uni (17.2% du PIB).
Les ETM en France fournissent directement près de 2,7 millions d’emplois représentant
14,2% du total national (rappelons que les administrations sont exclues de la base de calcul)
et indirectement plus de 4,4 millions d’emplois
Près d’1/3 (27%) des ETM sont présentes dans le commerce de gros et de détail
Les ETM dans le domaine des services aux entreprises ont une contribution économique
directe plus importante.
Les ETM manufacturières représentent la contribution économique induite la plus large
en terme de VA Brute et d’emplois.
Comment les entreprises de taille moyenne contribuent elles à l’économie ?
Les ETM comptent, sur les 15 pays étudiés, 161.800 entreprises pour un CA cumulé de
16600 milliards USD et une contribution au PIB de 11 500 milliards de USD.
Elles emploient directement près de 169 millions de salariés.
Leur contribution au PIB est très variable puisque sur les 15 pays étudiés, elle varie de
20% à 40%.
Ce sont les pays européens tels que la France, le RU et l’Allemagne qui ont
proportionnellement l’impact économique direct le plus fort jusqu’à 17,2 % du PIB pour
le Royaume Uni (à l’opposé le plus faible 10,3% du PIB pour l’Arabie Saoudite).
Les deux plus grandes économies, la Chine et les USA ont les niveaux de Chiffre d’affaires et
de VA Brute les plus hauts (4,500 millions de USD), la France se situe en 4ème place (avec
1000 millions de USD), après l’Allemagne. A l’opposé le Moyen Orient, Hong Kong et
Singapour ont le plus faible niveau.
Le nombre des ETM est lié à la taille de l’économie : les USA comptent ainsi 55 700
entreprises de taille moyenne qui emploient plus de 16,5 millions de personnes suivis par la
Chine avec 40 200 ETM estimées pour 74 millions d’emplois.
Il y a une grande diversité de structure sectorielle entre les pays étudiés, par exemple le
secteur manufacturier représente près de 39,5% des impacts économiques directs en Chine
mais seulement 1,8% pour Hong-Kong.
La contribution des ETM à l’emploi :
L’impact sur l’emploi des secteurs étudiés reflète à la fois leur contribution économique et
la productivité de la main d’œuvre dans chaque pays. Aux USA et au Royaume Uni, les
entreprises de taille moyenne présentent un niveau plus haut de productivité que les autres
entreprises (PME).
La contribution directe des entreprises de taille moyenne sur l’emploi en Chine est de 85
millions de salariés suivi de l’Inde, 40 millions mais avec une faible productivité pour ces
deux pays.
L’impact de la chaîne logistique :
Le degré de développement économique est un facteur déterminant, la contribution
économique liée à la chaîne d’approvisionnement baisse avec l’accroissement de la prospérité.
La Chine et la Turquie ont les impacts économiques indirects les plus forts compte tenu
de leurs structures : un nombre d’entreprises très élevé dans le secteur manufacturier ainsi
qu’une activité domestique très forte au sein de ce secteur
La contribution induite grâce à la consommation :
L’impact sur la consommation a tendance à augmenter avec la taille de l’économie et de la
population mais a tendance à baisser dans les pays plus ouverts et plus dépendants du
commerce international. L’impact sur la consommation est donc plus élevé dans les
économies développées : la France, les USA et le Royaume-Uni avec une contribution sur
le PIB de 10,3%, à l’opposé dans les pays pétroliers elle atteint en moyenne 1,6%.
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