Moreggia PSI 2015/2016
En négligeant les effets de bord selon
(machine de grande longueur devant le diamètre du rotor), montrer
que le champ magnétique
est contenu dans le plan de la figure, et qu’il ne dépend que de
Rappeler l’allure des lignes de champ magnétique à l’interface air-ferromagnétique. En déduire que le champ
est radial dans l’entrefer :
Le calcul du champ magnétique en tout point de l’espace n’est pas possible à la main car la spire n’est pas une
distribution de courant ‘suffisamment symétrique’ pour utiliser le théorème d’Ampère. Une simulation numérique
a permis de tracer la carte de champ représentée ci-dessus à droite.
Pourquoi les lignes de champ sont-elles orthogonales au plan de la spire ? (inutile pour la suite)
Que peut-on dire des champs en deux points et symétriques par rapport au plan de la spire ?
Que peut-on dire des champs en deux points et symétriques par rapport au plan (Oxz) ?
Le calcul du champ en tout point est trop délicat, mais il est possible de le calculer en tout point de l’entrefer.
Le schéma de gauche représente une ligne de champ passant par et par son symétrique par rapport au plan
de la spire.
Le champ magnétique étant nécessairement fini dans le ferro, en déduire que l’excitation y est nulle
Appliquer alors le Théorème d’Ampère sur cette ligne de champ pour déterminer dans l’intervalle
. Grâce aux symétries, en déduire dans tout l’entrefer
On notera que le principe de ce calcul, mené pour une spire de la phase statorique n°1, est valable pour toute spire
des phases statoriques ou rotorique.
2.2. Champ dépendant sinusoïdalement de la position dans l’entrefer
Le concepteur du moteur enroule une phase statorique de manière à ce que le champ magnétique généré dans
l’entrefer soit une fonction sinusoïdale de la position . Il ne s’agit pas ici de rentrer dans les détails techniques
d’une telle réalisation, mais remarquons que l’ajout de deux spires décalées d’un angle de part et d’autre de la
spire étudiée précédemment (cf. schéma de gauche ci-dessous) permet déjà de faire tendre la fonction créneau
initiale vers une fonction « plus sinusoïdale » (cf. schéma de droite ci-dessous).
On admet ici que l’ajout de spires réparties symétriquement autour de la spire centrale et décalées les unes des
autres d’un angle permet d’obtenir une fonction qui se rapproche de mieux en mieux d’une
fonction sinusoïdale. On prendra par la suite :
où l’on notera que est proportionnel au nombre de spires de la phase statorique n°1. Lorsque
comme sur les schémas considérés jusqu’à présent, on remarque que la position correspond à une valeur
maximale du champ créé par la phase statorique n°1 dans l’entrefer.
La normale à la « spire de référence » orientée par la règle de la main droite repère le pôle NORD du bobinage
A l’opposé se trouve le pôle SUD