D O S S I E R
DE PRESSE D U 13 J U I N
A U 2J U I L L E T
2 0 1 6
W W W . F E S T I V A L D A N J O U . C O M
D I R E C T I O N A R T I S T I Q U E
N I C O L A S B R I A N Ç O N
&DITOS
ÉDITOS
2
Avec ses 67 ans, le Festival d’Anjou apparaît plus jeune que jamais ! Si la qualité constituera encore cette année le fil rouge
de la programmation, la diversité et l’originalité seront les autres piliers de cette nouvelle édition.
Drames et comédies se succéderont. Du contemporain au classique, du rire salvateur à l’insupportable souffrance, de l’amour
taquin à la haine meurtrière, de la tendresse à la pire tyrannie, le Festival d’Anjou vous entraînera dans un formidable tourbillon
estival de sentiments et d’émotions mélangés…
De grands textes, de grands auteurs, de magnifiques comédiens et comédiennes se dévoileront sur scène devant vous, pour
vivre tous ensemble cette grande fête du théâtre qu’est le Festival d’Anjou.
Les lieux aussi se diversifient. Outre le château du Plessis-Macé et les arènes de Doué-la-Fontaine, nous serons à Angers
durant toute une semaine, au Grand Théâtre puis au Cloître Toussaint, et nous retournerons avec un immense plaisir au Théâtre
Saint-Louis de Cholet et au Théâtre Bouvet-Ladubay à Saumur.
Des spectacles destinés au jeune public et aux familles seront également proposés à Baugé en Anjou, à Segré et à Angers.
Autre nouveauté cette année : la billetterie du festival s’installera au Grand Théâtre, dans ce bâtiment prestigieux situé au
cœur de la capitale angevine.
Enfin, comme Alice, nous fêterons le « non anniversaire » du Festival d’Anjou au travers d’une exposition inédite,
du 14 mai au 3 juillet au Grand Théâtre, sur l’histoire du festival depuis sa création en 1950.
Bon festival à tous !
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Président de l’EPCC Anjou Théâtre
C’est une année particulière. Une année où le bruit et le chaos du monde ne nous ont pas laissé indemnes. Une année où la
stupidila plus terrifiante a frappé notre pays, sa jeunesse, son mode de vie, sa culture. Une année il m’a sembnécessaire
de remettre l’intelligence, la culture, la réflexion, ces pares feux indispensables à la barbarie, au cœur du festival. Essayant
d’équilibrer ce balancier fragile avec lequel nous oscillons sans cesse, entre nécessité de divertir et besoin impérieux de rendre
peut-être un peu meilleur, un peu plus intelligent le public dont nous sommes à la fois tributaires et responsables. Sans
prétention, sans prêter au théâtre plus de pouvoir qu’il n’en a, mais sans non plus le traiter par dessus la jambe et ne le
ramener qu’à une unique fonction de distraction. Le théâtre est plus que cela. Bien plus que cela. À ce titre je ne peux que
regretter l’absence de création dans notre Festival cette année. Je veux pérenniser cette création au cœur du festival. Je vais
me battre pour cela dans les mois et les années à venir. J’aurai besoin de vous. Et lorsque je parle de créations je parle de
celles qui ont fait rayonner le festival ces dernières années : « La Nuit des rois », « Le Songe d’une nuit d’été », « La guerre de
Troie n’aura pas lieu ». C’est à dire de vraies grandes et belles créations qui font honneur à notre festival et à notre mission.
Cette année les spectacles présentés correspondent à cette double fonction : distraire certes, amuser parfois, réjouir, mais
toucher toujours. Car l’intelligence, la beauté, le talent nous émeuvent même lorsqu’ils s’emparent de sujets plus graves. J’ai
essayé de faire venir et de présenter des artistes qu’on n’avait pas encore vus, ou pas vus depuis longtemps en Anjou. Ce
sera le cas avec Michel Aumont, Nicole Croisille, Pierre Arditi, Daniel Russo, Pierre Santini ou Alex Lutz par exemple. Mais
aussi le bonheur de retrouver à 90 ans et dans une jeunesse théâtrale inouïe Michel Bouquet. La joie presque enfantine de
fredonner les extraordinaires couplets d’« Irma la douce » avec Lorànt Deutsch, Marie-Julie Baup et Nicole Croisille. Côté
classiques, on applaudira « Le Roi Lear » de Shakespeare avec l’immense Michel Aumont et une troupe magnifique.
« L’École des Femmes » notre « Molière » de cette année avec Pierre Santini. « L’affaire de la rue Lourcine » un Labiche déjanté
et surréaliste monté par Patrick Pelloquet. On retrouvera de très grands auteurs contemporains : Jean-Marie Besset, Ronald
Harwood, ou Jean-Claude Grumberg. Des spectacles musicaux, « Irma la douce » bien sûr mais aussi la création dans notre
festival d’ « Ivo Livi ou le destin d’Yves Montand ». Et bien sûr le Concours des Compagnies au théâtre municipal d’Angers
de nouveau cette année avec des pépites merveilleuses de spectacles. Et puis ce retour au cloître Toussaint qui m’enchante :
trois spectacles rares : « The servant » qui a été récompensé par le Molière du meilleur comédien à Maxime D’Aboville son
interprète principal. La création d’une pièce sur Jean Moulin de Jean-Marie Besset. Et enfin un spectacle « événement »,
bouleversant, fascinant et nécessaire, salué par le public et la critique cette saison à Paris : « Les Chatouilles ».
Voilà. Malgré les difficultés que nous rencontrons nous ne renonçons à rien. Et surtout pas à vous présenter le plus beau
festival possible.
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Directeur artistique du Festival d’Anjou
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PROGRAMME
3
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CTEAU DU PLESSIS MACÉ
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CTEAU DU PLESSIS MACÉ
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ARÈNES DE DOUÉ-LA-FONTAINE
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THÉÂTRE BOUVET LADUBAY - SAUMUR
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CTEAU DU PLESSIS MACÉ
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CTEAU DU PLESSIS MACÉ
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CLOÎTRE TOUSSAINT - ANGERS
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THÉÂTRE SAINT LOUIS - CHOLET
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CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
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CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
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GRAND THÉÂTRE D’ANGERS
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GRAND THÉÂTRE D’ANGERS
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CENTRE CULTUREL RENÉ D’ANJOU
BAUGÉ EN ANJOU
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LE CARGO - SEGRÉ
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CLOÎTRE TOUSSAINT - ANGERS
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D’ALI BOUGHEBARA ET CRISTOS MITROPOULOS
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D’EUGÈNE LABICHE
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D’ALEXANDRE BREFFORT
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DE DANIEL COLAS
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D’APRÈS WILLIAM SHAKESPEARE
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DE RONALD HARWOOD
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D’ANDRÉA BESCOND
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DE ROBIN MAUGHAM
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DE JEAN-MARIE BESSET
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DU MAXI MONSTER MUSIC SHOW
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DE JEAN-CLAUDE GRUMBERG
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DE MOLIÈRE
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D’APRÈS GUSTAVE FLAUBERT
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D’APRÈS VICTOR HUGO
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D’ARTHUR DESCHAMPS
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DE PHILIPPE CHUYEN
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DE GEORGES FEYDEAU
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D’APRÈS WILLIAM SHAKESPEARE
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C O N C O U R S D E S C O M P A G N I E S
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Un spectacle de
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Regard exterieur
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Costumes
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Chorégraphies
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Lumières
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Son
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LA PIÈC E
e 13 Octobre 1921, un an avant
l’arrivée de Benito Mussolini et de ses
fascistes au pouvoir, nait, à
Monsummano Alto en Toscane, Ivo Livi.
Des quartiers malfamés de Marseille aux
studios hollywoodiens, des chantiers de la
jeunesse aux théâtres de Broadway, des
réunions du parti aux dîners avec Kroutchev
ou Kennedy, comment un fils d’immigrés
communistes italiens va devenir un artiste
majeur et le témoin des grands moments de
l’histoire du 20esiècle ?
Comment, alors que tout s’y oppose, le petit
Ivo Livi porté par le destin, deviendra le grand
Yves Montand ? Après le Cabaret Blanche,
La Team Rocket Cie est fière de vous
présenter sa nouvelle création !
N OT E DI N TE NTI O N
« Raconter l’histoire d’Yves Montand après celle
de René Sarvil, nous est apparu instantanément
comme une évidence.
La force du personnage, la période historique qu’il
traverse et les rencontres qui jalonnent sa vie sont
au-delà de l’imagination. Ne disait-il pas lui même :
« Les meilleurs scénaristes s’inspirent de la vraie
vie ». Le destin d’Ivo Livi nous plonge dans la
grande histoire, celle du 20esiècle, du fascisme
en Italie, de l’occupation en France, de la guerre
froide et du communisme. L’histoire d’un migrant,
qui, poussé par la passion du cinéma et du music-
hall, devient un artiste hors norme. Un artiste qui
a su parler à toutes les couches sociales de son
pays. Du prolétariat à la bourgeoisie en passant
par les grands intellectuels de sa génération, le
monde entier a été conquis par ce phénomène.
Un artiste de la mondialisation donc, bien avant
l’heure, puisqu’il fût le premier à importer le
concept de “one man show” et qu’il fût aussi bien
applaudi à Paris qu’à Tokyo, Moscou, New York
etc… »
4
LUNDI
13 JUIN
21H30
MARDI
14 JUIN
21H30
CHÂTEAU
DU PLESSIS
MACÉ
IVO LIVI,
OU LE DESTIN
D’YVES MONTAND
D A L I B O U G H E R A B A E T C R I S T O S M I T R O P O U L O S
© D. R.
INAUGURATION
CREATION EN FESTIVALS
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LE RÉVISOR
DU POUVOIR
OU L ’ INSPECTEURDUGOUVERNEMENT
D E N I C O L A S G O G O L
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Mise en scène
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Assistante à la
mise en scène
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Scénographie
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Costumes
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Musiques et chansons
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Lumières
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Maquillage
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Production
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LA P IÈC E
e bourgeois Lenglumé se réveille un
beau matin avec un inconnu dans son
lit, une épouvantable gueule de bois,
le soupçon d'être mêlé à un crime et la
perspective embarrassante de témoins à faire
disparaître... En vingt-et-une courtes scènes,
les personnages de cette comédie
considérée dès sa création comme un des
chefs d'œuvres d'Eugène Labiche sont
projetés dans un tourbillon de quiproquos
atteignant des sommets d'absurde et de
drôlerie.
N OT E DI N TE NT I O N
« Après avoir mis en scène « Un chapeau de paille
d’Italie » et « La cagnotte », « L’affaire de la rue de
Lourcine » sera donc ma troisième incursion dans
l’univers d’Eugène Labiche, troisième voyage dans
ses comédies, dans ses comédies qui sont des
drames, des drames qui font rire, dans lesquels
des hommes sont entraînés par un courant
irrésistible qui les fait se débattre devant des
spectateurs hilares.
À l’image de Fadinard, jeune marié poursuivit par
sa noce et ses anciennes conquêtes à la
recherche d’un « Chapeau de paille » mangé par
son cheval le jour de ces noces ; ou à celle des
habitants de la Ferté-sous-Jouarre venus
dépenser leur « cagnotte » à Paris, Lenglumé et
son compère Mistingue - deux des protagonistes
de « L’affaire de la rue de Lourcine » - vont vivre
un cauchemar en lieu et place d’une journée qui
s’annonçait des plus heureuses.
Ce qui fait la force et l’originalité des œuvres de
Labiche, c’est ce double registre de situations.
Une situation principale, plutôt positive : un
mariage, un voyage à Paris, un jour de baptême…
et une multitude de situations secondaires, très
négatives, avec effet d’accumulation et
d’accélération que certains protagonistes vont
tenter de résoudre pour donner le change à
l’ensemble. Les personnages qui ont quelque
chose à dissimuler, sont obligés de s’entendre
entre eux et jouent une petite comédie au milieu
de la grande.
Le spectateur est témoin de ces petits naufrages
intérieurs, dus à la mesquinerie, à l’égoïsme, à la
suffisance, à la roublardise de ceux qui les
subissent, et complice de l’auteur qui prend soin
de lui communiquer des informations inconnues
des personnages.
Pour éviter de couler dans une tempête qu’ils ont
eux-mêmes provoquée, tous les stratagèmes sont
bons, y compris les plus odieux. Chacune des
solutions trouvées pour résoudre le problème qui
surgit est révélatrice du véritable caractère de
chacun.
Car il s’agit bien d’un « théâtre de caractère » qui
dépeint les travers humains et renvoie une image
à peine déformée des comportements sociaux à
l’image des portraits de « Daumier », célèbre
caricaturiste de l’époque.
La fécondité de Labiche fût prodigieuse. Il écrivait
rapidement et facilement, mais ce travail de
rédaction n’était pas aussi important aux yeux de
l’auteur que le temps passé à observer ses
contemporains.
« L’affaire de la rue de Lourcine » était, dit-on, une
des pièces préférées de Labiche. Elle est pour
nous une machine à jouer et à chanter
« dramatiquement drôle ».
Patrick Pelloquet
C E Q UE N D IT LA P R E S S E
« Un rythme sans répit, des répliques
cinglantes, des quiproquos à foison, font de
cette fameuse pièce de Labiche une sorte
d’enquête policière qui ne manque pas de
rebondissements, tout en restant une critique
sévère de la petite bourgeoisie de l'époque. »
Ouest France
MERCREDI
15 JUIN
21H30
CHÂTEAU
DU PLESSIS
MACÉ
L’AFFAIRE
DE LA
RUE DE
LOURCINE
D E U G È N E L A B I C H E
© Étienne Lizambard
L
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