les expériences de logements sociaux neufs à forte performance énergétique. Nous
pourrions, notamment par l’intermédiaire de l’Ademe et avec l’aide technique du
réseau habitat et francophonie, développer des programmes de coopérations
avec les opérateurs qui produisent des logements sociaux pour les aider à mieux
prendre en compte l’efficacité énergétique dans les programmes qu’ils
développent.
Nous pourrions aussi collaborer avec l’hôtellerie afin que les nouveaux bâtiments
prennent pleinement en compte les enjeux climatiques. Je sais, par exemple, que le
groupe Accor partage ces préoccupations.
Ensuite, il faut développer des systèmes de mesure cohérents. C’est ce que montre
le rapport de cette année, il est urgent que tous nous puissions parler de la même
chose, comparer nos acquis. Les groupes de travail de l’Alliance ont montré que
nous étions encore loin de partager des mesures cohérentes.
Il faut également une montée en compétence générale des acteurs
Pour le développement des bâtiments neufs à zéro émission ou à énergie positive
dans le monde, nous pourrions orienter notre travail vers la formation des
prescripteurs. Les architectes et ingénieurs, dont les orientations sont si importantes
pour la qualité de la construction manquent souvent, au terme de leurs études, de
dispositifs de formation professionnelle appropriés. C’est un chantier indispensable
auquel je sais qu’un certain nombre d’entre vous, tels, l’UIA le WGBC ou
Architecture 2030, se sont déjà attelés.
Nous pourrions proposer de choisir dans chaque pays ou chaque ville un certain
nombre de bâtiments publics emblématiques pour des rénovations exemplaires. Le
Programme d’Efficacité Energétique des Bâtiments pourrait, sous certaines
conditions, participer au financement de ces actions.
Enfin, s’il faut agir vite, il faut aussi agir massivement. Il faut que de nombreux pays et
de nombreux partenaires rejoignent encore notre mouvement. Il faut que chaque
ministre concerné, les ministres chargés de la construction mais aussi ceux chargés
de l’énergie ou de l’environnement se saisissent ensemble de cette urgence. C’est
aussi le rôle de l’Alliance que de pousser chacun à s’engager plus avant.
Pour tout cela, il nous faut réunir les moyens nécessaires à l’action. La France,
Présidente de la COP, a largement investi pour la création de cet outil au service de
tous. Nous l’avons fait parce qu’il était absolument nécessaire que le bâtiment
prenne enfin toute sa place dans la lutte contre le changement climatique.
De nombreuses actions sont possibles et il ne tient qu’à nous et à vous ensemble,
d’en déterminer les priorités à partir de votre connaissance et de votre expertise
des réalités mondiales.
Nous continuerons à soutenir cet élan, qui ne gagnera la puissance à laquelle peut
prétendre qu’avec l’aide de tous. Nous n’avons, collectivement, d’autre choix que
de réussir.
Je vous souhaite des travaux fructueux et je souhaite à l’alliance de nombreux
nouveaux partenaires !
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