sée, présente ou future. Adorer Dieu, c’est reconnaître notre totale dépendance.
Sans Lui nous ne sommes rien. Mais avec Lui nous sommes riches d’amour et
nous possédons tout, car Il est la vigne et nous, les sarments.
Prions : Jésus, mon Seigneur, mon Dieu, mon Tout.
LA VERTU D’ESPÉRANCE
Nous consolons le Cœur de Jésus lorsque notre espérance est assez
grande pour Lui “confier nos inquiétudes, Lui qui prend soin de nous”, car Il est
notre meilleur ami. En Jésus, nous avons un Sauveur tout-puissant. Face au plus
grand désespoir, Il redonne espérance. Et plus admirable encore, son Cœur, tout
puissant d’amour, tire le bien du mal. “Dieu soit loué, Lui le Père de miséricor-
de et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toute notre tribulation”
(2 Cor 1,3-4). Nous devons nous convertir, devenir comme de petits enfants et
nous abandonner totalement à Dieu avec confiance en sa parole : “N’ayez crain-
te et sachez que Je suis Dieu”. L’adorer, c’est Lui faire confiance.
Prions : Jésus, je mets en Toi tout mon espoir.
L’UNION AVEC LE CHRIST
Sur la croix, Jésus s’écrie par amour : “J’ai soif”. Par Sainte Marguerite
Marie Il nous dit de nouveau : “J’ai soif, mais d’une soif si ardente d’être aimé
des hommes au Saint Sacrement que cette soif me consume”. L’aimer c’est s’a-
bandonner à sa sainte volonté et accepter la croix par amour pour Lui. Il est
l’Agneau immolé, obéissant jusqu’à la mort, se dépouillant sur la croix pour
nous revêtir de sa divinité, nous unir à Lui, nous combler de sa vie, adoucir notre
joug par son amour et alléger notre fardeau par sa force divine. Il nous donne
son propre Cœur. “Je leur donnerai un cœur nouveau” (Ez 11,19). À présent Il
me demande : “Mon enfant donne-moi ton cœur”.
Prions : Jésus, je m’unis totalement à Toi. Me voici, Seigneur, prêt à
faire ta volonté.
ALLER AU CHRIST
Comme fut grande la joie de Jésus à la réponse de Pierre quand de nom-
breux disciples quittent Jésus après son discours sur l’Eucharistie: “Seigneur, à
qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Nous, nous croyons, et
nous avons reconnu que Tu es le Saint de Dieu” (Jn 6, 68-69). Alors que de nos
jours beaucoup continuent de s’éloigner de la Sainte Eucharistie, notre présen-
149