Alain Souchon
1944
Auteur, Compositeur, Interprète, Acteur
Adolescent, Alain Souchon traîne son mal de vivre dans les collèges et lycées qui
l'ennuient. Il n'est pas doué pour les études et cherche sa voie. Après un séjour à
Londres il décide d'être chanteur. Il se produit dès 1969 dans les cabarets et les bars
de la Rive Gauche à Paris. En 1971, il signe un premier contrat avec une maison de
disques, mais les trois 45 tours publiés ne rencontrent pas le succès escompté (« Un
coin de solitude »…). En 1974, après sa rencontre avec Laurent Voulzy, sa carrière
commence vraiment. « J'ai dix ans », chanson drôle et faussement naïve, marque le
début d'une amitié et d'une association professionnelle riche de très nombreuses
chansons. Pour ce premier album éponyme, Voulzy ne réalise que les
arrangements. Dès le suivant en 1976, Bidon (« Bidon », « S’asseoir par terre »), il
s’investit plus dans la composition, alors que Souchon se concentre essentiellement
sur les textes et le chant. Le succès continue en 1977 avec Jamais content (« Jamais
content », « Allo maman bobo »). Alain Souchon après l’Elysée Montmartre se
produit à l’Olympia en première partie de Jean-Jacques Debout, puis de Thierry Le
Luron. Toto 30 ans (1978), paraît un peu plus sombre que les précédents. On y
trouve « L’amour en fuite », chanson écrite à la demande de François Truffaut pour
illustrer son film du même nom qui sort en 1979. Dès 1980, Alain Souchon fait ses
premiers pas en tant qu’acteur dans Je vous aime de Claude Berri. Il tournera en tout
sept films avant de décider qu’il n’était pas fait pour ça : Tout feu tout flamme de
Jean-Paul Rappeneau en 1981, l’été meurtrier de Jean Becker en 1983, Comédie de
Jacques Doillon en 1987 (on retrouve la chanson titre sur Ultra moderne solitude en
1988)… Souchon se produit pour la première fois en tête d’affiche à l’Olympia, en
janvier puis en novembre 1980. Sur Rame (« Rame », « On s’aime pas »,
« Manivelle »…), sorti la même année, il retrouve Michel Jonasz, un vieil ami. En
1983 sort On avance (« On avance », « Casablanca »…). Sur cet album, Laurent
Voulzy ne participe à l’écriture que d’un seul titre (« Saute en l’air ») ; Souchon fait
appel à ses amis Michel Jonasz, Louis Chédid et David McNeil pour le composer. Le
duo se reforme sur C’est comme vous vous voulez en 1985 (« La Ballade de Jim »,
« C’est comme vous voulez » ). Alain Souchon se produit dans la foulée sur la scène
du Palais des Sports à Paris. Nouveau triomphe en 1989 avec Ultra moderne
solitude (« Quand je serai K.O. »). Il le présente sur scène au Théâtre des Champs
Elysées, puis au Casino de Paris. A cette occasion sort le live Nickel en 1990. En
1991, Alain Souchon écrit sur une musique de Jean-Claude Petit, « Le Zèbre », pour
le film éponyme de Jean Poiret. On retrouve le titre sur C’est déjà ça en 1993
(« Foule sentimentale », « L’amour à la machine »…). Le disque est un énorme
succès et se vend à plus d’un million d’exemplaires. La tournée qui suit rassemble
200 000 personnes. En 1999, Souchon récidive avec son acolyte de toujours Laurent
Voulzy et sort l'album Aux ras des pâquerettes (« Rive gauche », « Le Baiser »), aux
textes un peu plus pessimistes que ceux de ses albums précédents. En novembre
2001, paraît Collection, best of d'Alain Souchon, comprenant 17 titres de 1984 à
2001, dont un inédit. Il commence en janvier 2002, une tournée acoustique de six
mois, en France, qui s'arrête au Casino de Paris, pour plusieurs dates, fin mars et fin
avril. Témoin de cette série de concerts, J’veux du live paraît en décembre 2002.
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