Fonctionnement de l`appareil reproducteur mâle. Sujet type II Le

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Fonctionnement de l’appareil reproducteur mâle.
Sujet type II
Le fonctionnement de l’appareil reproducteur mâle est sous le contrôle hormonal. Des observations
suggèrent l’existence d’interactions entre les testicules producteurs de testostérone et l’hypophyse
sécrétrice de LH.
Extraire de l’étude de ses graphes l’ensemble des informations qui montrent les interactions entre
l’hypophyse et les testicules. Un schéma bilan est attendu.
Correction
Notions attendues
Barème
Fonctionnement appareil génital mâle nécessite un système de régulation à
plusieurs niveaux. L’hypohyse secrète l’hormone hypophysaire lutéinique (LH)
et les testicules secrètent la testostérone.
Comment interagissent l’un sur l’autre l’hypophyse et les testicules ?
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Introduction :
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Analyse des documents
Le graphe a présente les sécrétions de LH et testostérone durant 24h chez
un bélier adulte normal. Ce graphe représente la situation témoin et sert de
référence. On constate que la sécrétion des 2 hormones est pulsatile :
- les quantités de Lh ont des pics qui varient de 30 à 10 ng.mL-1.
- Ceux de l’hormone testostérone oscillent entre 6 et 8 ng.mL-1.
Les pics sont suivis d’un retour à des doses très faibles d’hormones dans
les deux cas.
Les pulses de LH précèdent toujours ceux de testostérone.
On peut en déduire que des sécrétions importantes de LH stimulent les
testicules qui sécrètent à leur tour une quantité importante de testostérone.
Les testicules sont contrôlés par l’hypophyse.
Le graphe b représente les variations des mêmes hormones durant le
même temps mais pour des béliers ayant subi l’ablation des testicules.
On constate alors :
- l’absence de testostérone
- une présence de LH dont les pulses ont une grandes fréquences et
une amplitude plus élevée (entre 25 et 55 ng.mL-1).
On peut en déduire que les testicules contrôlent la libération de LH en la
freinant et en modifiant sa rythmicité.
Les testicules contrôlent donc en retour l’hypophyse.
Le graphe c indique toujours le même taux des mêmes hormones mais
chez un belier castré qui a reçu un implant sous-cutané libérant des doses
régulières de testostérone.
On constate que :
- la quantité de testotérone libérée est constante mais plus élevée que
le taux témoin en dehors des pulses.
- La sécrétion de LH reprend une rythmicité plus proche de celui du
témoin mais l’amplitude des pulses est moins importante et reste à
peu près autour de 15 ng.mL-1.
Le rétrocontrôle des testicules sur l’hypophyse s’effectue par
l’intermédiaire de la testostérone. Une dose plus forte de testostérone
diminue la sécrétion de LH. On parle de rétrocontrôle négatif.
Conclusion :
L’hypophyse produit de la LH qui stimule la sécrétion de testostérone par les
testicules. En retour, les gonades mâles modulent le fonctionnement de
l’hypophyse.
Les intéractions existant entre l’hypophyse et les testicules peuvent être
représenté de la manière suivante :
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