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Bouteika met fin
aux spéculations
sur sa succession
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Dimanche 5 juillet 2015 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3455 - 12e année
AffirmAnt qu’il irA Au terme de son mAndAt
ABdelmAleK sellAl sillonne lA CAPitAle À lA Veille des festiVités
Un check-up
et des assurances
l Constitution : Le projet bientôt finalisé
l Le Président déterminé à consolider les réformes
l Application imminente de l'article 87 bis
l Terrorisme : « L'Algérie n'a peur de personne » !
résultAts de l’exAmen du Bem
Un taux de réussite de 53,97%
célébration de
la fête du 5-Juillet
tAlAiou el Houriyet
Première
réunion
du BP P 4
P 4
Le scrogneugneu
Par Nourredine Bouteldja
«Les enfants de
la chiennaille»
Yen a qui ont leurs enfants de la
télé comme d’autres peuvent les
avoir affreux sales et chants. Je
rajoute le zeste : et criminels ! Et al-
lez hop, peut être bien quon est en plein
chez nous là ! Rotweiller, Pitbull, do-
berman et l’on passe : la famille clébard
s’élargit, qui trouve plein succès auprès
de paumés et afnides. Là déjà, on se
rapproche de chez nous.
Le clou c’est quand des mecs lâchent
leurs molosses , dressés à l’attaque soit
pour agresser le citoyen lambda, soit
gravissimo- pour en faire montrer au
ic d’avoir verbalisé. Plus aucun doute,
nous sommes bel et bien chez nous. Jen
en veux pour exemple, ce pauvre AOP
d’Aïn Bessam qui reçoit, comme ça, tout
un Rotweiller sur la greule, dégaine son
arme dans un instinct de survie et tire…
pour atteindre un malheureux citoyen
venu à son secours. Un drame dont je
ne connaîs pas la suite. Je présume que
le ic va en avoir pour son argent pour
son geste dautodéfense. Maldonne, que
je crie : ce n’est même pas le clébard qui
doit être chât car n’étant qu’un ls de
chiens tétant ses ordres chez les enfants
de la chiennaille. Et pour plus de reté
à l’avenir, Hamel serait avisé d’ôter le
P.A. à ses hommes …pour les doter de
lance flammes , la chiennaille a ceci de
particulier qu’elle ne résiste pas au feu!
N.B.
(nour_boutel@yahoo.fr)
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Dimanche 5 juillet 2015 ACTUALITÉ
2
BOUTEFLIKA SORT DE SA RESERVE
Longtemps mise sous le
sceau de l'inconnu, la ques-
tion de révision de la
Constitution qui a fait couler
beaucoup d'encre, depuis le
lancement des consultations
autour de son amendement
en juin 2014, a été évo-
quée, hier, par Abdelaziz
Bouteflika.
En effet, dans un long message rendu
public à l'occasion de la célébration
de l'indépendance du pays et de la
fête nationale de la jeunesse, qui coïncide
avec le 5 juillet (aujourd'hui, Ndlr), le chef
de l'État a indiqué que ce projet «est en
phase de finalisation ultime». Même si cette
phrase à la fois furtive et laconique n'en
précise pas plus sur les échéances de cette
révision, elle vient au moins confirmer que
ce qui était considéré comme mise à l'index
de la Loi fondamentale, ne s'agit «finale-
ment» que d'une question de calendrier et
de temps.C'est du moins ce qui échappe
d'une lecture furtive de ce propos.
Elle confirme également les prérogatives
qui échoient au chef de l'État concernant
cette question, comme cela a été déjà dit
par nombre de leaders politiques des partis
au pouvoir. À ce titre, à en tenir compte des
déclarations des présidents des deux
chambres parlementaires sur la question, il
est fort à parier que ces deux responsables
n'ont pas été tenus informés de l'évolution
de la question. Au même titre d'ailleurs que
les patrons des deux partis à majorité élec-
torale que sont les FLN et le RND, qui ont
chacun de son côté, s'est targué s’être dans
le secret des dieux en annonçant des
échéances à tout bout de champ, avant que
le temps ne les contredise. À l'origine du
black-out observé autour du projet donc, il
était peu dire donc d'avancer que la révi-
sion de la Loi suprême du pays est mise
exclusivement sous les auspices de la prési-
dence de la République. Il a fallu attendre
une année plus tard, après avoir mené les
consultations avec les différents acteurs et
partenaires nationaux, pour que le chef de
l'État ne s'exprime à nouveau pour assurer
là encore qu'il tient toujours à son projet. À
ce propos, Bouteflika rappelle ses restruc-
turations engagées dans différents
domaines et qui concourent, selon lui, à la
«consolidation de l'État de droit». Le prési-
dent de la République a précisé aussi que la
Constitution confortera ces réformes.
Laisse-t-il entendre par là que la révision de
la Loi fondamentale n'interviendra
qu'après l'achèvement des réformes ? Mais
puisque le projet est dans sa phase «finale»
gageons de dire que son adoption n'est
qu'une question de….jours, ou peut être
même si tel sera le cas, deux questions qui
méritent d'être posées, qui attendent des
réponses et demeurent en suspens. Il s'agit
du contenu de la mouture de ce projet et de
la procédure de sa révision, notamment
parlementaire ou référendaire.
LE DÉVELOPPEMENT PASSE PAR
LA «STABILITÉ»
Il est presque inconcevable de voir le
chef de l'État faire l'impasse sur une situa-
tion économique qu'il reconnaît lui-même
être inquiétante. En effet, la crise prévalant
au pays est marquée par la chute drastique
des cours pétroliers mondiaux. Cette situa-
tion sévit depuis une année déjà, en juin
2014. Les conséquences de cette fluctua-
tion affectent sérieusement les revenus de
la trésorerie de l'État, à tel point qu'en
décembre dernier, Bouteflika a réuni en
Conseil restreint les membres du gouver-
nement, où il avait insisté sur la nécessité
d'observer un certain nombre de mesures.
En somme, il a appelé à la rationalisa-
tion des dépenses publiques et à la relance
de la machine productive nationale.
D'ailleurs, à travers ce dernier message, le
chef de l'État n'a fait que rappeler ses
appréhensions et renouveler ses recom-
mandations afin de «traverser cette pertur-
bation économique mondiale», a-t-il souli-
gné. Sinon, le chef de l'État met encore en
garde le gouvernement en l'invitant à faire
preuve d'une «rationalisation accrue» quant
à la gestion des finances publiques.Attendu
pour la circonstance, le discours de
Bouteflika n'a fait référence à aucune solu-
tion «magique» pour transcender la crise,
mais appelle bien son exécutif à une gestion
budgétaire basée sur le « goutte-à-goutte»,
car, a-t-il ajouté, plus question de compter
sur les «quelques réserves de changes accu-
mulées». En abordant justement le deuxiè-
me point lié au plan d'austérité décrété
depuis décembre dernier, celui notamment
de la diversification et l'intensification de la
production hors hydrocarbures, Bouteflika
a invité la jeunesse de retrousser ses
manches, pour ainsi dire, à relever les défis
économiques de l'heure inhérents aux tech-
nologies et à la compétitivité. Pour le chef
de l'État, cette jeunesse formée et compé-
tente est un potentiel qu'il faudra valoriser.
Même si, par ailleurs, il a reconnu l'existen-
ce de tracasseries administratives devant
lesquelles butent les initiatives juvéniles,
Bouteflika a promis d'endiguer ce phéno-
mène.
Il s'agit pour lui de pesanteurs bureau-
cratiques qui devraient être levées pour
libéraliser l'acte d'investir, lequel, s'engage
le chef de l'État à mettre à l'abri des fléaux
parasitaires de la fraude, a-t-il précisé. Pour
cette dernière, le gouvernement s'est lancé
dans une véritable bataille pour étouffer le
marché informel afin de préserver l'écono-
mie nationale. Bouteflika parle d'une frau-
de qui représente le facteur contraignant
numéro un de «l'investissement écono-
mique honnête», a-t-il formulé. Tout en
rappelant la politique d'investissement
adoptée par l'État, Bouteflika a appelé à
suivre l'exemple des pays qui ont la même
vision idéologique que l'Algérie. Pour lui, si
ces pays sont des «puissances» aujourd'hui,
c'est parce qu'ils ont mobilisé les capacités
nationales publiques et privées et ont
recouru à l'investissement étranger.
Enfin, le président de la République a
indiqué que le développement passe par un
«climat national stable», avant d'appeler le
camp de l'opposition à formuler des initia-
tives alternatives et des propositions poli-
tiques, pour semble-t-il, s'assurer d'une sta-
bilité politique interne.
Farid Guellil
Constitution : Le projet
bientôt finalisé
Fin des
spéculations
sur la succession
Dans son message traditionnel au
peuple algérien à la faveur de la
célébration de la fête de l’indépendan-
ce le président Abdelaziz Bouteflika, a
définitivement le cas a ceux qui
pariaient sur son départ anticipé , sur
les scénarios les plus fous de sa succes-
sion et une élection présidentielle anti-
cipée .Il tend cependant la main à l’op-
position et estime que ces projets et
propositions doivent être connus du
peuple algérien recadrant ainsi et
relevant le débat politique à un niveau
sérieux et responsable. Dans une clai-
re allusion à sa ferme volonté d’aller au
bout de son mandat le chef de l’État a
déclaré :"En ce qui me concerne, je
m'attellerai à accomplir ce devoir avec
l'aide de Dieu, conformément au man-
dat que m'a confié la majorité de notre
peuple". "Vous avez été nombreux à
m'interpeller pour que je poursuive la
mission dont vous m'aviez déjà honoré
trois fois. J'ai répondu à cet appel,
acceptant ce sacrifice, malgré ma
condition physique actuelle pour
laquelle je remercie Dieu, pensant
aussi au sacrifice suprême consenti par
mes valeureux compagnons tombés au
champ d'honneur, dans les rangs de
l'Armée de libération nationale", a sou-
ligné le chef de l'État. Se voulant de
nouveau rassembleur Le président
Bouteflika a appelé tous les Algériens,
dans « la différence de leur convictions
politiques, mais aussi dans leur unité
de destin national, à unir leurs forces
et leurs énergies, pour construire
davantage l'Algérie "notre patrie, pour
la porter ainsi, année après année,
génération après génération, au niveau
de vos ambitions et de vos espérances,
au niveau de l'idéal pour lequel sont
morts nos glorieux
martyrs".Bouteflika est on ne peut
plus clair et tend la main à ses oppo-
sants auquel il exprime sa «considéra-
tion» alors qu’il les ignorait superbe-
ment jusque-là . Il a estimé et comme
en toute démocratie digne de ce nom,
que «le peuple algérien a besoin de
connaître les propositions alternatives
prétendant améliorer son devenir, et il
saura ensuite choisir souverainement
lors des rendez-vous électoraux de la
République», a-t-il dit . «C’est-là le
message que j’adresse en ce jour de
communion nationale à la classe poli-
tique du pays et au premier chef,aux
acteurs de l’opposition à laquelle j’ex-
prime ma considération », a-t-il encore
affirmé dans son message qui tranche
complètement avec celui ou il s’en pre-
nait sévèrement à l’opposition. « En
effet, dans le respect de la déontologie
démocratique, l’opposition est dans
son rôle, tout comme sera dans son
rôle la majorité qui a porté mon pro-
gramme durant la campagne électora-
le et à laquelle il revient de le promou-
voir aujourd’hui dans le cadre du
débat démocratique, pour semer l’es-
poir et pour soutenir l’effort », a-t-il
encore dit appuyant ainsi une relance
de l’alliance présidentielle . Le chef de
l’État Bouteflika condamne par
ailleurs l’activisme de ceux qui préten-
dent parler au nom de l’Islam et qui
veulent diviser la Nation . «Il y a
quelques années seulement, l’Algérie,
son peuple et sa démocratie ont très
chèrement payé le prix des discours
populistes, de la démagogie et du défi
à la loi », a-t-il rappelé appelant à tirer
« les leçons de ces amères expériences
pour nourrir notre pluralisme poli-
tique, associatif et syndical, de joutes
nobles autour de programmes alterna-
tifs ».
Mokhtar Bendib
Le Président déterminé à consolider les réformes
Dans son message à
l’occasion de la
commémoration de
la fête de l’indépendance
nationale le président
Bouteflika a réaffirme sa
volonté d’approfondir les
réformes qu’il a lancées
depuis son accession à la
magistrature présidentielle.
« La consolidation de l’É-
tat de droit se poursuivra, au
fil des réformes qui seront
d’ailleurs confortées dans
tous les domaines, par la révi-
sion de la Constitution, dont
le projet est en phase de fina-
lisation ultime», a-t-il dit.
Auparavant il a estimé
«nécessaire» de «barrer la voie
au pessimisme» et à stigmati-
ser «le nihilisme politicien».
Ainsi, il a affirmé que
l’Algérie n’est pas un «champ
de prédilection de la corrup-
tion» tout en reconnaissant
que « ce fléau s’est malheu-
reusement infiltré dans notre
pays mais il est aussi combat-
tu sévèrement avec le glaive
de la loi ». Il renvoie ceux qui
en doutent au rapport élabo-
ré par l’Algérie en la matière
et par l’instance des Nations
unies chargée du suivi de la
mise en œuvre de la
Convention internationale
pour la prévention et la lutte
contre la corruption.
Répondant indirectement à
ceux et notamment a Louisa
Hanoune qui lui reproche
d’avoir tourné le dos à ces
engagements en matière
d’économie et de développe-
ment, le chef de l’État affir-
me : «il importe de dire aussi
que l’Algérie n’est pas et ne
sera pas un espace d’injustice
ou d’exclusion sociale, ces
tares contre lesquelles le pays
mobilise tous ses moyens
«La politique publique de
développement s’étend à
toutes les contrées du pays, et
les transferts sociaux à partir
du budget de l’État sont d’un
niveau incomparable dans le
monde entier », a-t-il ajouté
avant d’observer que « ce
sont-là quelques réalités
parmi d’autres qui doivent
être soulignées et dites pour
nourrir la fierté légitime de
notre peuple, et pour atténuer
le poids de l’attente chez ceux
de nos compatriotes dont des
besoins fondamentaux n’ont
pas encore été satisfaits »
avant d’affirmer solennelle-
ment : Oui, le développement
national progressera encore,
année après année. Les pro-
grammes publics de dévelop-
pement en cours permettront
de répondre aux besoins de
nos compatriotes en loge-
ment, en santé, ou en forma-
tion».
Il a estimé par ailleurs que
la «mobilisation des capacités
économiques publiques et
privées, conjuguées avec l’ap-
port du partenariat extérieur,
apporteront aussi des
réponses à la demande d’em-
ploi, dans tous les secteurs, à
travers tout le pays et notam-
ment au profit des jeunes.
»Abordant l’effondrement
des cours des hydrocarbures
et leurs effets sur les revenus
extérieurs de l’État il a souli-
gné la nécessité d’une «ratio-
nalisation accrue dans la ges-
tion des finances publiques,
pour traverser cette perturba-
tion économique mondiale.»
Il s’est voulu rassurant affir-
mant qu’«outre quelques
réserves de changes accumu-
lées, l’Algérie dispose d’un
potentiel économique impor-
tant à valoriser davantage, et
dispose aussi d’une jeunesse
formée, capable de relever les
défis contemporains des tech-
nologies et de la compétitivi-
té. » «Nous libérerons encore
plus ces atouts des pesanteurs
bureaucratiques et nous les
mettrons également à l’abri
des fléaux parasitaires de la
fraude, laquelle coûte tant au
Trésor public, et constitue le
pire ennemi de l’investisse-
ment économique honnête. »
« Dans le même temps, la
poursuite du développement
et la valorisation accrue de
nos capacités, nécessitent un
climat national de stabilité,
ainsi que la sérénité des
esprits et des cœurs » , a-t-il
dit avant de tendre la main à
l’opposition pour qu’elle
conforte ce climat nécessaire
a une vie politique saine , tout
en lui reconnaissant le droit à
faire connaître ses proposi-
tions et alternatives .Un ton
nouveau qui devrait décrisper
la vie politique a quelques
jours de la réunion du collec-
tif de l’opposition.
M. Bendib
CÉLÉBRATION DE LA FÊTE
DU 5-JUILLET
3
Dimanche 5 juillet 2015
ACTUALITÉ
ABDELMALEK SELLAL SILLONNE LA CAPITALE À LA VEILLE DES FESTIVITÉS
Un check-up
et des assurances
Application imminente
de l'article 87 bis
C'est ce qu'a annoncé, hier, le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal, s'adres-
sant aux fonctionnaires de catégorie 1 à 10.
Le responsable a assuré que l'application de
l'article 87 bis du code du travail se fera le
mois d'août prochain, et ce en dépit de la
chute des prix du pétrole.
Pour le Premier ministre, le gouverne-
ment s'était engagé à améliorer la situation
des travailleurs et ce même gouvernement
n'est pas prêt de faire marche arrière. C'est,
en effet, à la veille de la célébration du
23éme anniversaire de l'indépendance que le
responsable a annoncé cette bonne nouvelle
aux milliers de fonctionnaires qui avaient
pour la plupart fini par perdre espoir de
bénéficier d'une augmentation de salaire. À
l'issue d'une visite de travail et d'inspection
qu'il avait effectuée dans la wilaya d'Alger
Abdelmalek Sellal, qui a reconnu que l'appli-
cation de cet article avait connu du retard
depuis son annonce lors de la dernière tri-
partite, a laissé entendre que le gouverne-
ment avait débloqué 54 milliardS de DA
pour cette opération. Relevant que l'appli-
cation de cet article bénéficiera notamment
aux bas salaires, le Premier ministre a réitéré
le choix du gouvernement de continuer à
apporter son aide à l'investissement. À la
même occasion Abdelmalek Sellal a réaffir-
mé que les acquis sociaux réalisés ces der-
nières années seront maintenus malgré la
chute des prix du pétrole. L'encouragement
de la jeunesse à travers l'Ansej, l'Angem ou la
cnac figurait parmi les priorités de l'État,
assure-t-il, parce que celui-ci vise à construi-
re « une Algérie moderne et jeune ». S'agis-
sant des dépenses publiques, le Premier
ministre a déclaré que la politique du gou-
vernement consiste à une rationalisation et
non pas une austérité. Éstimant, dans ce
sens, que la baisse du prix du pétrole consti-
tuait une occasion pour modifier la poli-
tique économique du pays dans le but de
sortir de la dépendance envers les hydrocar-
bures et de créer de la richesse et de l'emploi,
le PM a soutenu que la politique du gouver-
nement consiste à rationaliser les dépenses
publiques, ajoutant que cette rationalisation
n'est pas de l'austérité. Auparavant, le Pre-
mier ministre Abdelmalek Sellal, a insisté sur
la nécessité d'élever la nouvelle faculté de
médecine d'Alger au rang d'une école d'ex-
cellence, comme cela se fait dans les pays les
plus avancés dans ce domaine. En procé-
dant à la mise en service de cette faculté,
Sellal a indiqué que le président de la Répu-
blique, Abdelaziz Bouteflika, avait insisté sur
la nécessité d'aller vers l'excellence, d'où
l'obligation de disposer d'une école d'excel-
lence en médecine, afin qu'elle soit une réfé-
rence en la matière, a-t-il déclaré. Le Pre-
mier ministre a précisé que ce nouvel établis-
sement est appelé à tisser des relations
d'échange et de coopération avec d'autres
facultés dans le monde, d'autant plus, a-t-il
précisé, que des compétences algériennes
exerçant à l'étranger sonT prêtes à revenir
au pays pour apporter leur savoir-faire dans
ce domaine. Il a également demandé à ce
que les centres hospitalo-universitaires
(CHU) en Algérie soient rattachés à cette
école de médecine. Par ailleurs, le Premier
ministre a mis l'accent sur la nécessité d'édi-
fier des bâtiments intelligents au sein de
cette école et de les équiper des nouvelles
technologies.La nouvelle faculté de méde-
cine, d'une capacité de 10.000 places péda-
gogiques, englobe trois filières (médecine
générale, chirurgie dentaire et pharmacie).
Elle est le fruit d'un investissement public de
l'ordre de 6,77 milliards de DA. En outre, Il
avait inauguré à la même occasion l'École
supérieure d'hôtellerie d'Ain Benian
(ESHRA), une première en Algérie et en
Afrique du Nord, qui offre une formation de
qualité internationale autour des métiers de
l'accueil et de l'hospitalité. Bâtie sur une
superficie de 78.000 m2 l'école bénéficie
d'infrastructures modernes, des dernières
technologies et d'un enseignement de pointe
dans le management hôtelier grâce à une
collaboration avec l'école hôtelière de Lau-
sanne en Suisse.
Ania Nait Chalal
Accompagné d’un important
staff de son gouvernement,
le Premier ministre
Abdelmalek Sellal a
procédé hier samedi à une
inspection en règle de
plusieurs infrastructures tant
socio-éducatives
qu’industrielles de la wilaya
d’Alger.
Une manière comme une autre de
célébrer autrement la fête de
l’indépendance nationale qui
coïncide avec le 5 Juillet et de s’enquérir
de visu, de l’état de concrétisation du
programme du président de la Répu-
blique. C’est ainsi qu’il en est venu à se
rendre à la zone industrielle de Rouiba
où il a visité l’entreprise privée HB Tech-
nologie, spécialisée dans la fabrication
de cartes à puce et qui exporte des
cartes vers une dizaine de pays
d’Afrique et d’Europe dont la France,
l’Islande, la Tunisie, le Maroc, la Mauré-
tanie et le Sénégal.Visiblement satisfait,
Abdelmalek Sellal en a profité afin de
lancer à son entourage qu’il était de bon
ton d’encourager la création de start-up
et d’encourager les jeunes prodiges algé-
riens à investir dans le créneau écono-
mique. Pour la présentation, HB Tech-
nologie est une entreprise privée algé-
rienne employant un total de 160 sala-
riés.Elle fabrique à un taux d’intégra-
tion de 100% des cartes magnétiques,
dont celles de paiement distribuées pour
les abonnés d’Algérie Poste. Sur place
aussi, le Premier ministre aura droit à un
téléchargement-modèle d’un extrait cer-
tifié de casier judiciaire. Une opération
valable également pour les extraits de
certificats de nationalité. «Il faut généra-
liser ce type d’opération et ne pas se
limiter à ces quelques opérations.C’est
ce qu’il faut pour éradiquer le fléau de la
bureaucratie», a-t-il déclaré en guise de
recommandations. Cependant, la décla-
ration qui aura retenu en haleine une
armada de journalistes à l’affût c’est
celle relative à l’hypothétique amnistie
fiscale. Balayant d’un revers de la main
les appréhensions de députés, de res-
ponsables politiques et de simples
citoyens, Sellal a dit s’en tenir à la
mesure portant obligation de paiement
par chèque. «L’argent qui circule dans le
circuit informel requiert des mesures à
même d’assurer son intégration dans la
sphère légale des finances », a-t-il
enchaîné concluant que cette manne
financière permettra de financer
nombre de projets allant dans le sens de
la diversification de l’économie nationa-
le. Abdelmalek Sellal a également mar-
telé que la chute brutale des recettes
d’hydrocarbures doit nous inciter à
explorer d’autres secteurs, industriel
notamment, afin que l’Algérie ne soit
plus mono-exportatrice. Sur sa lancée,
le Premier ministre a déclaré haut et fort
que le «gouvernement n’a pas opté pour
une politique d’austérité mais œuvre en
faveur de la rationalisation des
dépenses». Au Stade du 5-Juillet, et met-
tant officiellement en service le com-
plexe sportif, Abdelmalek Sellal s’est
offert un bain de foule, serrant notam-
ment la main de deux équipes de foot-
ball et allant à la rencontre d’une armée
d’enfants de colonies de vacances bario-
lés des couleurs du drapeau national.
Assistant à un lancé de ballons aux cou-
leurs du drapeau d’Algérie, le Premier
ministre a prêté oreille attentive à un
exposé sur les opérations de conforta-
tion du stade, a également écouté avec
un plaisir non dissimulé un chant spor-
tif. Le 21 septembre 2013, deux jeunes
supporters de l'USM Alger, venus assis-
ter à un derby algérois contre le MCA
ont péri des suites de l’effondrement
d’une tribune.
Un incident tragique ayant entraîné,
tout d’abord, la fermeture du stade pour
enquête, puis le lancement des travaux
de réhabilitation terminés au mois
d’avril dernier. Auparavant, la déléga-
tion ministérielle s’était rendue à la nou-
velle école de musique à Kouba. Une
structure qui dispense un large panel de
formations musicales aux élèves qui y
sont inscrits, ainsi que des cycles d’ini-
tiations au large public. Proposant des
cours de piano, violon, guitare, kanoun
et luth ainsi que de la musique andalou-
se, du chaabi, des séances de théâtre et
de danse, cette école est placée sous
l’autorité de l’établissement Arts et Cul-
ture de la wilaya d'Alger.
Mohamed Djamel
Terrorisme : « L'Algérie n'a peur de personne » !
Le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal,
était, hier, l'homme
fort, qui veut à tout prix
vaincre le terrorisme aveugle
et l'extrémisme ravageur.
Accompagné d'une impor-
tante délégation ministériel-
le, le chef de l'exécutif a
effectué, au cours de cette
journée (la veille de la célé-
bration de la fête de l'indé-
pendance et de la jeunesse,
Ndlr) une visite maratho-
nienne durant laquelle il a
inspecté et inauguré plu-
sieurs projets. Comme à sa
coutume, Sellal n'est pas
resté indifférent quant à
l'actualité internationale
marquée ces derniers jours
pas les attaques terroristes
barbares ayant secoué le
monde. C'est dans ce sillage
que le Premier ministre a
réaffirmé la détermination
de l'Algérie à poursuivre sa
politique de lutte contre le
terrorisme et l'extrémisme
religieux, et ce, en marge de
l'inauguration de la nouvelle
Faculté de droit à Saïd
Hamdine. À cet égard le
chef de l'exécutif a déclaré :
«Les forces de l'Armée natio-
nale populaire (ANP) sont
mobilisées pour lutter contre
le terrorisme et tout extré-
misme». «L'Algérie dispose
d'une armée forte et d'un
Président qui veille sur les
affaires de l'État et du
peuple», a assuré par la
même occasion Sellal, qui
ira même à marteler que
«L'Algérie n'a peur de per-
sonne». Mettant, de sur-
croit, l'accent sur la nécessi-
té de poursuivre la politique
de réconciliation nationale,
le Premier ministre a appelé
à dire «Non à l'extrémisme
notamment l'extrémisme
religieux ». Néanmoins, il
n'a pas manqué de féliciter
les efforts du président de la
République qui ont appor
leurs fruits en matière de
paix. En effet, le 5 juillet est
la date idéale pour le gouver-
nement pour rappeler les
vertus de la réconciliation
nationale. Dans cette
optique, Le premier
ministre a soutenu que l'Al-
gérie a bâti «un État de droit,
de paix et de sécurité grâce à
la politique de réconciliation
nationale prônée par le pré-
sident Bouteflika». Les
résultats de cette politique
«sont aujourd'hui palpables»,
a-t-il ajouté. Il est même allé
jusqu'à appeler à étudier «la
réconciliation nationale
dans les facultés algé-
riennes», et pourquoi pas,
effectuer des recherches sur
«cette approche qui nous a
apporté la paix». Aussi,
Abdelmalek Sellal a appelé à
combattre l'extrémisme reli-
gieux dans les universités
algériennes. « L'université a
un rôle décisif dans la for-
mation, le développement
du pays et sa stabilité », a-t-il
dit. « Notre religion est l'is-
lam mais nous sommes
contre les extrémistes », a-t-il
ajouté.
7500 LOGEMENTS À
DISTRIBUER APRÈS
LE RAMADHAN
Pour ce qui du reloge-
ment au niveau de la Capita-
le, le chef de l'exécutif a
demandé un bilan de la
situation, au wali d'Alger,
Abdelkader Zoukh, et ce,
lors de l'inauguration des
piscines de l'Oued El-Harra-
ch. Ainsi, la bonne nouvelle
pour les demandeurs de
logements au niveau de la
Capitale est la distribution
de pas moins de 7500 unités
après le mois sacré du
Ramadhan. 5000 logements
concernent la cité Remli, et
2500 restants sont des LSP,
a encore précisé Zoukh au
Premier ministre
Le chef de l'Exécutif l'a
déjà dit et réaffirmé hier.
L'État ne ménagera aucun
effort pour régler le problè-
me de logement qui se pose
avec acuité au niveau de la
Capitale, surtout, quitte, a-t-
il indiqué, à mobiliser des
moyens supplémentaires.
Ainsi donc, Abdelkader
Zoukh a fait savoir que ce
sont d'ores et déjà 20 000
familles relogées au niveau
de la Capitale.« Avec le relo-
gement après le Ramadhan,
on arrivera à 27 500
Familles relogées», a-t-il pré-
cisé. Néanmoins il
dénombre 72 000 familles
dans le besoin d'aide au
logement.
Lamia Boufassa
CÉLÉBRATION DE LA FÊTE
DU 5-JUILLET
Ph : Bouabdellah B.
4ACTUALITÉ
Dimanche 5 juillet 2015
TALAIOU EL HOURIYET
Première réunion du BP
Le bureau politique de
Talaiou El Houriyet a tenu,
hier, sa première réunion
après les assises
constitutives du Parti. C'est
sur cinq points que les
membres du BP ont tenu
leur conclave, selon un
communiqué rendu public
hier.
Il a été question, lors de cette pre-
mière réunion du BP, de l'adoption
de son règlement intérieur, de l'éva-
luation des résultats des assises constitu-
tives du parti, la répartition des mis-
sions entre les membres du dit bureau,
dont Ahmed Attaf, occupe pour rappel,
le poste de secrétaire général du Bp de
Talaiou-el-Houriyet. À ces questions
inscrites à l'ordre du jour de la réunion
du BP, s'ajoutent aussi celles portant
sur l'adhésion du parti au Pôle des
forces du changement et à l'Instance de
suivi et de concertation de l'opposition
et également la représentation du parti
au sein de la communauté nationale éta-
blie à l'étranger. Dans son premier com-
muniqué, le BP exprime «sa pleine satis-
faction aux succès remarquables» lit-on
de son congrès constitutif et s'est félici-
té, est-il indiqué «de la représentation
remarquable de la jeunesse, de la femme
et des élites nationales au sein de la
base militante comme au sein des ins-
tances dirigeantes» du parti. Son prési-
dent, Ali Benflis, a relevé à cette occa-
sion, est-il précisé, «l'importance et la
sensibilité des missions» du BP du parti,
soulignant qu'il s'agit «en cette phase,
prioritairement» de sept points, est-il
précisé. La consolidation de l'ancrage
du Parti dans la société algérienne, le
renforcement de sa représentation à tra-
vers le pays, jugée «prometteuse» et de
faire connaître le projet politique en le
soumettant au «jugement du peuple
algérien en tant qu'alternative réaliste»
indiquant «de nature à permettre au
pays de relever les défis politiques, éco-
nomiques et sociaux auxquels il est
actuellement confronté». Par ailleurs,
les membres du BP de Talaiou El Hou-
riyet, ont été «instruits » par le président
du Parti, Ali Benflis à « préparer un pro-
gramme de travail dans son domaine
d'attribution et d'en tenir informé » le
BP.Pour le secrétaire général, Ahmed
Attaf, celui-ci est tenu de « préparer » et
de « soumettre » un programme d'action
«sur le terrain à mettre en œuvre par les
membres du bureau politique». Dans le
dit communiqué, il est indiqué que la
proposition d'adhésion du parti, au
Pôle des forces du changement et à l'ins-
tance de suivi et de concertation de l'op-
position, demande formulée par le pré-
sident de TEH, Ali Benflis a été «
approuvée à l'unanimité », hier, par les
membres du BP.Lesquels membres
ont «salué l'unité des rangs de l'oposi-
tion» et «son rassemblement autour
d'une vision globale et cohérente desti-
née » précise-t-on « à hâter la sortie du
pays des impasses politiques, écono-
mique et sociales » selon la même sour-
ce. Réaffirmant par ailleurs la détermi-
nation du parti de l'ex-chef du gouver-
nement, à être une partie intégrante et
active de l'opposition nationale respon-
sable et constructive avec laquelle il par-
tage pleinement le projet d'une alterna-
tive démocratique lit-on. L'examen de
la représentation de ce parti au sein de
la communauté nationale à l'étranger, le
BP a approuvé les critères de sa repré-
sentation selon les dispositions des sta-
tuts du parti. Le BP a dans son commu-
niqué adressé ses « plus vives félicita-
tions » au peuple algérien, à l'occasion
de la célébration de la Fête de la victoi-
re et de la jeunesse, lui souhaitant «
ainsi qu'au pays davantage de quiétude,
de progrès et de prospérité» concluent
les membres de Taliou-el-Houriyet.
Karima Bennour
RÉSULTATS DE L’EXAMEN DU BEM
Un taux de réussite
de 53,97%
Les résultats de l'examen du brevet
d'enseignement moyen (BEM) ont été
mis en ligne, hier matin, sur le site de
l'Office national des examens et des
concours (ONEC). Les candidats de
cet examen peuvent consulter le site de
l’ONEC et se renseigner s’ils figurent
sur la liste des échoués ou sur celle de
ceux qui ont réussi à l’examen du
BEM. À vos clics les candidats. Le taux
de réussite à cet examen dépasse large-
ment la barre des 50%. Selon le
ministre de l’Éducation nationale le
taux de réussite à l'examen du brevet
d'enseignement moyen a atteint
53,97%. 285.392 sur un nombre global
de 528.839 candidats ayant concouru
ont été admis à cet examen dont les
épreuves se sont déroulées du 14 au 16
juin derniers. Les meilleurs résultats ont
été obtenus par les filles avec un taux de
réussite de 61,53% contre 45,69% chez
les garçons. L'Office national des exa-
mens et des concours (ONEC) a recen-
sé 534.374 candidats inscrits au BEM
relevant une baisse de 12,09 % (49.468
candidats) par rapport à l'année précé-
dente (591.509 candidats). Le taux de
réussite national à l'examen du BEM
était de 59,54 % en 2014 et de 72,10%
en 2012, (meilleur taux durant les cinq
dernières années). Il ressort clairement
des statistiques de l’Onec que le taux de
réussite à l’examen du BEM recule
d’année en année. C’est l’effet des
grèves à répétitions ayant touché tous
les paliers de l’Éducation nationale. Par
ailleurs, le ministère de l'Éducation
nationale a rappelé, à l’occasion de l’an-
nonce des résultats de l’examen du
BEM, les modalités d'admission en 1ère
année secondaire. Les élèves ayant
obtenu une moyenne égale ou supérieu-
re à 10/20 à l'examen du BEM sont
admis automatiquement en classe de
première année secondaire, a expliqué
le ministère, précisant que la moyenne
d'admission des candidats au lycée qui
ont obtenu une moyenne inférieure à
10/20 est calculée selon la moyenne
annuelle de la 4ème année moyenne
plus la moyenne obtenue à l'examen
BEM divisée par deux. Pour ce qui est
de l'orientation des admis vers les deux
troncs communs. «Sciences et technolo-
gie» ou «Lettres» de l'enseignement
secondaire, cette orientation «s'effectue
en tenant compte de certains critères
dont notamment le vœu formulé par
l'élève, ses résultats scolaires et son clas-
sement par rapport au groupe ayant
choisi le tronc commun voulu». Il est
également question, selon le ministère,
des propositions des enseignants et du
conseiller de l'orientation et de guidan-
ce scolaires et professionnelles ainsi que
des places pédagogiques disponibles
dans les lycées. Le ministère a fait
savoir, par ailleurs que les élèves recalés
doivent choisir entre redoubler l'année
s'ils n'ont pas dépassé l'âge légal de sco-
larité (16 ans), de s'inscrire aux cours
par correspondance auprès de l'Office
national d'enseignement et de forma-
tion à distance (ONEFD) ou à une for-
mation qualifiante auprès d'un centre
d'enseignement et de formation profes-
sionnels.
Hacène Nait Amara
Tizi-Ouzou en tête
du classement
Encore une nouvelle fois, la wilaya de
Tizi-Ouzou s'est illustrée à l'exa-
men du BEM. Elle occupe le peloton de
la liste du meilleur taux de réussite à
l'examen du Brevet de l'enseignement
moyen. Tizi-Ouzou est toujours en tête
du classement national avec un taux de
réussite qui serait de 67%, alors que le
taux de réussite au niveau national est
de 53,97%
H.N.A.
ANR
Sahli plaide pour le renforcement
de la démocratie
Le Secrétaire général de
l'Alliance nationale
républicaine (ANR),
Belkacem Sahli, a animé,
hier, une conférence nationa-
le des cadres à l'occasion de
la célébration du 53ème
anniversaire de l'Indépendan-
ce. Le Secrétaire général a
dressé un bilan exhaustif des
activités de son parti à travers
les wilayas.
Le secrétaire général a
souligné que l'Algérie est sor-
tie de sa crise plus unie et
plus attachée aux principes
de la déclaration du 1er
novembre 1954 pour préser-
ver ses principaux acquis tout
en renforçant le processus
démocratique et les fonde-
ments de l'État de droit. Par
ailleurs, il a rappelé les condi-
tions ayant entouré la créa-
tion de l'Alliance nationale
républicaine notamment la
crise sécuritaire qui menaçait
l'existence de l'Algérie en tant
qu'État et en tant que nation.
En outre, il a déclaré que son
parti soutient le processus
démocratique initié par le
président de la République. À
cet effet, il a ajouté que cette
décision est motivée par une
vision et une analyse straté-
giques des conditions
internes de notre pays. Selon
le secrétaire général, cette
stratégie vise à éviter à notre
pays des tentatives de désta-
bilisation et d'ingérence dans
ses affaires internes comme il
s'est produit dans certains
États arabes frères sous l'ap-
pellation du printemps arabe.
Sahli affirme que des poli-
tiques de réformes s'impo-
sent pour consacrer l'exercice
démocratique, réduire les
disparités socioéconomiques
et conforter la cohésion
nationale. D'autre part, il a
déclaré que son parti s'élargit
davantage grâce à de nou-
velles adhésions. Il a même
affirmé que pour donner une
image de marque de son
parti, il a mis en relief l'exa-
men des propositions de
l'amendement de la Consti-
tution. Aussi, les actions de
l'ANR visent ainsi à encoura-
ger l'émergence de jeunes
talents dans le domaine de la
politique et opter pour le
rajeunissement des partis
politiques dans l'intérêt du
pays. D'autre part, il a évoqué
les effets pervers de ce phé-
nomène destructeur qui frap-
pe aveuglement sans distinc-
tion aucune, En outre, le
Secrétaire général a rendu un
vibrant hommage à l'Armée
algérienne qui œuvre à pré-
server l'intégrité du territoire
national en luttant efficace-
ment contre toute menace
terroriste. À ce titre, il a
évoqué la fusillade meurtriè-
re qui s'est produite à Sousse
et l'attentat suicide dans une
mosquée koweitienne. Le
Secrétaire général a déclaré
que son parti condamne avec
force les assassinats barbares
de victimes innocentes.
D'autre part, le responsable
du Parti a déclaré que les
crises liées à l'insécurité ont
ralenti ou fait échouer les
efforts de développement
durable dans diverses régions
dans les pays du Maghreb.
Aussi, il a rappelé la décennie
noire qui a frappé l'Algérie
durant les années 90 et ses
conséquences dramatiques
sur le plan socioéconomique
pour le peuple algérien. De
plus, il a affirmé que son
parti est favorable à des
alliances avec les formations
politiques qui soutiennent le
programme du président de
la République. Concernant
les violences intercommu-
nautaires à Ghardaïa, le
Secrétaire général a exhor
la classe politique à se mobi-
liser davantage pour pour-
suivre les efforts de réconci-
liation avec le concours de
sages et notables de la région
pour rapprocher les antago-
nistes et trouver une solution
définitive à ce problème
d'ordre ethnique. Cette situa-
tion déplorable dénote bien
qu'en l'absence d'une solu-
tion radicale, la situation peut
dégénérer encore plus et por-
ter atteinte à l'unité et la sta-
bilité de Ghardaïa et du pays
tout entier. Par ailleurs, le
Secrétaire général a fustigé
certains médias audiovisuels
quant à la médiocrité des
programmes diffusés durant
le mois de Ramadhan. Par
conséquent, il a félicité
promptement les associations
caritatives qui ont toujours
été fidèles au rendez-vous de
la solidarité durant le mois
sacré de Ramadhan pour
venir en aide aux nécessiteux.
À l'issue de la conférence,
Sahli a invité la salle pour une
pensée pieuse à la mémoire
de nos valeureux héros et
martyrs de la Révolution.
Lazreg Aounallah
Ph : DR
REPORTAGE 5
Dimanche 5 juillet 2015
BOUIRA À L’HEURE DE LA CÉLÉBRATION DE LA FÊTE DU 5 JUILLET
Le récit de la bataille
de Jaffa lu à Bordj Khreis
Ce jeudi a cette
particularité sur les deux
journées caniculaires qui
l’avaient précédé : une
légère brise soufflait,
tempérant ce qu’il avait
d’accablant.
Àl’intérieur de notre véhi-
cule, la température est
idéale grâce à la clim.
L’attaché de presse, homme
pieux autant que de culture a
ramené avec lui une version du
Coran. Assis à côté du chauf-
feur, il lit les sourates avec
application. Le photographe, à
l’autre bout de la banquette
écoute le Coran. Et nous, que
faisions-nous ? Nous contem-
plions ces choses de la nature,
dont Dieu dit qu’elles sont des
versets évidents. Tandis que le
ruban bleu du ciel se déroule
devant nous avec une parfaite
uniformité, nous regardions les
champs de blé des deux côtés
de la route. Ainsi, sommes-
nous arrivés à cette conclusion :
Dieu qui dispense ses biens à
l’infini n’est jamais assez loué
en conséquence. L’homme est
ou trop faible ou trop pares-
seux, quand il n’est pas tout
simplement ingrat. Le travail
étant, dit-on, une prière, beau-
coup de ces champs attendent
d’être moissonnés ! En juillet,
avec les moyens dont disposent
les céréaliers, cela semble
impensable.
CE QUE L'ON VOIT
JUSQU'À BORDJ KHREIS
Le cap est mis ce matin vers
Bordj Khreis. Nous avons un
faible pour ce chef-lieu de
daïra, à une quarantaine de km
au sud de Bouira. Ses mon-
tagnes, ses forêts et ses oueds
en font un lieu de villégiature
rêvé. Nous traversons en flèche
Oued El-Bardi qui semble faire
la grasse matinée en ce mois de
Ramadhan. Ici, les terres sont
fertiles et les champs s’étendent
à pertes de vue. Deux moisson-
neuses-batteuses sont tout de
même à l’œuvre. Un grand
troupeau de moutons pâture.
La zone industrielle de Sidi
Khaled est sur notre droite et
occupe un vaste espace. Au car-
refour qui sert d’évitement à
El-Hachimia, un autre chef-lieu
de daïra, nous fonçons plein
sud. Là-bas, au loin, du côté de
Sour El-Ghozlane, la cimente-
rie qu’enveloppe un léger nuage
de poussière, malgré ses puis-
sants filtres, tourne à plein
régime. Sa capacité est telle
qu’elle fournit en ciment
d’autres wilayas comme M’Sila
et Médéa. Il est seulement
dommage que la roche, que les
concasseurs attaquent nuit et
jour, soient boisés et que la
crainte est de voir ce lieu
enchanteur disparaitre un jour.
Nous n’évoquerons même pas
le problème que pose sa proxi-
mité pour les habitants de ce
coin, ni l’école tout proche ni le
verger d‘amandiers qui se
rabougrit, asphyxié par les éma-
nations poussiéreuses.Quoi
qu’il en soit, en roulant sur ce
chemin de wilaya on a un petit
aperçu sur le développement
local et la diversification de sa
palette économique. En fran-
chissant un petit col, nous bas-
culons dans la daïra de Bordj
Khreis. Un détail accroche
notre regard en éveil : l’impact
de tant de programme, notam-
ment l’aide à l’habitat rural,
s’est déjà concrétisé sous forme
de belles maisons en dur,
témoignant de la volonté de
l’Etat d’éradiquer le logement
précaire et d’élever ainsi le
niveau de vie du citoyen. Jus-
qu’à Méghnine, première étape
de notre déplacement, nous
roulons dans une espèce de val-
lée où domine le pin. Le silence
est impressionnant. Mais la
sécurité est parfaite.
LA BATAILLE DE JAFFA
Le lieu porte un joli nom
d’oiseau qui chante comme lui
:Méghnine. Mais si l’oiseau
aux plumes chatoyantes chante
la joie de vivre, l’endroit chante
une bataille, une bataille
épique. Une stèle élevée sur
une colline en symbolise les
faits d’armes. Une large piste y
conduit. Nous la prenons. Une
délégation de moudjahidine et
de notables de la ville est déjà
sur place pour accueillir la wali.
L’endroit est nu et permet
d’embrasser un vaste panorama
tout aussi pelé, car l’action de
dégradation est à l’œuvre ici. La
forêt se bat pas à pas, mais
recule devant le feu et autre
fléau qui la frappe. L’ombre
vient des seules guirlandes aux
couleurs nationales qui flottent
à la brise légère qui souffle sans
les faire claquer. Trop faible.
C’est sous ce feu du ciel que
nous prenons connaissance de
cette belle page d’histoire écrite
avec le sang de 56 martyrs. La
voix du jeune homme qui lit le
texte qui la raconte vibre
d‘émotion. Un silence religieux
plane sur ces hauteurs. Elle
nous renvoie au 4 mai 1954. Le
lieu n’était peut-être pas aussi
découvert. Sans quoi, la katiba
Rachidia n’aurait pas tenu aussi
longtemps et aurait été anéantie
entièrement. L’ennemi n’avait
pas seulement la supériorité
numérique. Il avait aussi celle
des moyens. Des avions et des
chars avaient participé à ce
combat de géants. Sous les
bombes et les obus, ce coin de
paradis où l’homme vivait en
parfaite symbiose avec la nature
avait dû basculer en quelques
minutes dans l’horreur. Cet
enfer a dû durer toute la jour-
née, car si la katiba perdait son
chef Rachedi, l’ennemi versait
un tribut beaucoup plus lourd.
On a dénombré 79 morts et 83
blessés. On raconte que des
avions furent abattus. De vieux
moudjahidine connaissent cette
grande bataille. Quoi qu’il en
soit, elle intervenait à un
moment clé de notre histoire :
l’accession au pouvoir de De
Gaule et la mise en place de sa
mensongère politique dite « la
paix des braves ». Des opéra-
tions comme Jumelle, Turquoi-
se et tant d’autres qui semèrent
la mort et la terreur sur le sol
algérien démentaient cruelle-
ment les fausses déclarations
du Général. Pressé par les
colons qui voulaient des garan-
ties tout de suite pour conser-
ver leurs biens mal acquis et
une armée jusqu’au boutiste, il
fallait au nouveau président
français montrer de la fermeté.
« Ceux qui croient que De
Gaulle nous a donné l’indépen-
dance se trompent », martèle,
ce matin un moudjahid qui
prend la parole pour raconter à
sa manière la guerre de libéra-
tion en s’appuyant sur cette
bataille. Une gerbe de fleurs est
posée au pied de la stèle, une
prière est dite à la mémoire de
ces glorieux chouhadas et la
solitude s’empare de nouveau
du lieu.
POUR QUE VIVE
L’ALGÉRIE
Le mot est de cet orateur à
l’élocution trébuchante d’émo-
tion. Nous avons du l’illustra-
tion de cette belle phrase en
pénétrant dans cette petite ville
qui était sans doute un tout
petit village au temps de la
France. Elle a aujourd’hui ses
routes, ses établissements sco-
laires, ses salles de soins, sa
bibliothèque, ses structures
sportives, ses programmes de
développement, y compris celui
des Hauts-Plateaux, car Bordj
Khreis fait partie es Hauts-Pla-
teaux, et cela, un élément
propre à cette zone agro-pasto-
rale n’a cessé, depuis que nous
la traversions ce matin, de nous
le signaler : l’armoise de plus en
plus abondante à mesure que
l’on pénètre dans le sud de la
wilaya. Le progrès est sensible
partout et ne fait qu’y entrer,
dans ce chef-lieu de daïra. La
preuve, c’est que le wali, vers
onze heures, inaugure une pis-
cine semi olympique. Elle est
baptisée au nom d’un moudja-
hid disparu le 28 janvier 2002
dans un accident de la route.
Le héros, Madani Mohamed a
traversé la guerre de libération
et la noire décennie l’arme au
poing, mais n’a rie pu faire
contre le fléau de la route. Le
projet a coûté à l’Etat 5 932
880 DA. À l’intérieur, des
jeunes font de natation. La pré-
sence en ces lieux d’une moni-
trice fait penser que la structu-
re a un caractère pédagogique
et sportif et qu’elle est ouverte
aussi aux filles. Selon le direc-
teur de la jeunesse et des
sports, la wilaya compte main-
tenant dix piscines. Ainsi se réa-
lise le projet des autorités qui
est d’ouvrir une piscine de cette
dimension dans chaque daïra
afin de généraliser cette disci-
pline. Selon une autre source
proche de la direction de la jeu-
nesse et des sports, la wilaya se
glorifie d’aligner 365 athlètes
compétitifs dont plus de 113
féminins, alors qu’on enregistre
quelques 8 000 nageurs libres.
Cette volonté, nous l’avions
constaté tout au long des sor-
ties du wali, que ce soit à Souk
El-Khémis, à Bechloul ou El-
Esnam, à Haïzer ,à Aïn-Bes-
sem, et tout récemment (nous y
reviendrons dans un prochain
reportage) à Sour El-Ghozlane.
Le wali a visité également le
stade communal, un projet
lancé le 25 mars 2015.
S’inscrivant dans un contex-
te empreint de gravité et de
recueillement, la visite du wali,
ce jeudi 2 juillet, à Bordj Kreis,
chef-lieu de commune et de
daïra, à une cinquantaine de
km au sud de Bouira, a com-
porté un programme en trois
points : dépôt de germe au pied
d’une stèle élevée à la mémoire
des martyrs au lieu-dit Meghni-
ne, inauguration de la piscine
baptisée au nom d’un moudja-
hid décédé et la visite du stade
communal en cours de réalisa-
tion.
À trois ou quatre kilomètres,
avant d‘arriver d’arriver à Borj
Kreis, le premier responsable
de la wilaya mettait pied à terre,
ce jeudi matin, sur une colline
qui surplombe un vaste panora-
ma : ce lieudit porte le nom
ornithologique de Méghnine.
Une délégation faite de moud-
jahidine et de notables de la
ville l’accueillait. Devoir de
mémoire obligeant, il a écouté
l’un d’eux exalter le sens du
courage et du sacrifice pendant
la guerre de libération. Un
jeune homme, sans doute un
chef de scouts, (car les scouts
étaient présents) a lu un texte
relatant les faits s’étant déroulé
le 4 mai 1958. C’est la bataille
de Jafa, opposant la katiba
Rachidia à l’armée française.
Ce jour-là, nous apprenions
que le chef de cette katiba tom-
bait en même temps que 55
moudjahidine. Du côté de l’en-
nemi, les pertes étaient beau-
coup plus élevées : 79 morts et
88 blessés. Cet exploit justifiait
l’érection de cette stèle à cet
endroit. Avant d’y déposer une
gerbe de fleurs et de s’incliner
devant la mémoire de ces mar-
tyrs, le wali a écouté deux
moudjahidine relatant chacun
un souvenir de guerre.
À bordj Kreis, le wali a inau-
guré la piscine semi olympique
portant le nom du moudjahid
Maani Mohamed. Ayant parti-
cipé très tôt à la Révolution de
54 et pris les armes contre le
terrorisme, il a trouvé la mort
en 2002 dans un accident de la
route à Tablat. Le wali a visité
ensuite cette structure nouvel-
le. Des jeunes nageurs étaient
en exhibition. Nous apprenions
de la direction que c’est la
dixième du genre dans la
wilaya, confirmant la volonté de
l’Etat de construire une piscine
dans chaque chef-lieu de daïra.
La même direction nous rappe-
lait à cette occasion que la
wilaya compte 365 athlètes et
quelque 8 000 nageurs libres,
montrant par là quelle impor-
tance est accordée par les auto-
rités à cette discipline où les
Algériens commencent à
s’illustrer avec brio. La visite au
stade communal, un projet
démarré le 25 mars pour un
montant de 45 272 335, 68
DA. Le wali qui a insisté sur le
respect des délais et des normes
exige qu’il soit livré dans deux
mois.
Le retour est marqué par un
accident de la route, confir-
mant que la sécurité routière
reste, le problème numéro un
du pays. Le véhicule a dû faire
un tonneau sur la route entre le
carrefour qui relie les chemins
de wilaya desservant Bordj
Khreis, Sour El-Ghozlane,
Bouira, El-Hachimia et Aïn-
Bessem et le col de Bordj Kreis.
Le toit étant en bas, l’opération
de sauvetage a dû être difficile.
On pense que le chauffeur
extrait difficilement de son
siège n’est pas mort. Evacué
vers l’hôpital, son cas doit de ce
être sérieux. C’est la deuxième
visite qui est ainsi émaillée
genre de drame. La visite s’est
poursuivie avec la clôture de
l’année universitaire. Au cours
d’une longue et fastidieuse
cérémonie, les meilleurs élèves
ayant obtenu leurs licences et
leurs masters, les meilleurs
profs et docteurs des huit
départements et deux instituts
ont été honorés.À cette occa-
sion, le recteur qui a été du
nombre des honorés a pronon-
cé un petit discours dans lequel
il a rappelé les efforts de l’Etat
consentis dans le secteur de
l’enseignement supérieur, les
progrès réalisés dans le domai-
ne de la recherche et on peut ,
selon lui mesurer les impacts
économiques et sociaux. Créée
le 28 janvier 2012, l’université
Akli-Mohand ou El-Hadj figu-
rerait déjà, grâce à ses profs, ses
étudiants et ses docteurs parmi
les plus prestigieuses du pays.
L’intervenant a annoncé,
d’autre part, l’ouverture, en
septembre prochain, de l’insti-
tut de technologie et l’introduc-
tion dans les programmes de
trois nouvelles disciplines.
Dehors, l’air est tellement
chaud que l’on défaille
presque.
Ali D.
Ph : DR
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