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D’un point de vue stylistique, il convient de distinguer la véritable interrogation qui attend une
réponse de l’interrogation oratoire qui n’appelle pas de réponse mais qui permet un effet de style. On
la rencontre dans les textes littéraires ou dans les discours.
1) La phrase de type exclamatif.
Elle peut adopter différentes formes selon ce qu’elle exprime. Le point commun entre toutes les
phrases exclamatives étant la présence d’un point d’exclamation à l’écrit et une intonation particulière
à l’oral. La phrase exclamative est utilisée pour exprimer simplement un sentiment de surprise,
d’étonnement, une vive émotion.
a) L’expression de la surprise et de l’étonnement ;
- Construction fondée sur l’intonation et la ponctuation.
Seules l’intonation et la ponctuation permettent de la distinguer des autres types de phrases.
L’accent frappe le mot sur lequel porte la réaction affective, et la mélodie s’achève toujours en
descendant.
Il fait si beau aujourd’hui !
La phrase se construit soit comme la phrase affirmative ou comme la phrase interrogative sans
inversion du sujet :
Il fait beau !
soit comme la phrase interrogative avec inversion du sujet :
Veux-tu me suivre !
La phrase peut aussi n’être composée que d’un seul mot ou de groupes de mots dépourvus de fonction,
précédés ou non de ô, oh ou ah !
- Constructions particulières :
Inversion du sujet comme dans l’interrogation partielle :
De quel courage dois-tu faire preuve dans cette épreuve !
Phrases introduites par un adverbe d’intensité (construction impossible dans la phrase interrogative)
Comme c’est beau ! Qu’il est mignon ce bébé !
Phrases réduites à un seul infinitif :
Dormir !
a) L’expression du souhait.
La phrase exclamative peut également exprimer le souhait, on l’appelle alors phrase optative. Le
mode le plus souvent employé est alors le subjonctif précédé de la conjonction que, non analysable,
appelé béquille du subjonctif ou bien de pourvu que ou encore de formules lexicalisées archaïsantes
telles que Plaise à Dieu, Fasse le ciel que…
Que Dieu vous garde !
Pourvu que le voyage se passe bien !
L’ancienne langue employait volontiers le subjonctif sans que. Il nous en est resté quelques
expressions telles que :
Dieu vous bénisse ! ou bien Vive la France !