Sous ce terme, on regroupe l’ensemble des types de riziculture où durant une période
qui peut aller jusqu’à la totalité du cycle du riz, le sol est recouvert d’eau, sur une
épaisseur variable. On distingue :
La riziculture de mangrove
La mangrove désigne une formation végétale particulière composé essentiellement de
palétuviers que l’on trouve dans les parties basses des estuaires, des fleuves ou sur les
côtés envahie périodiquement par de l’eau salée, la mangrove présente un certains
nombre de problème très spécifique : salinité, acidification des sols…
Ce type de riziculture représente environ 10% des surfaces rizicoles en Afrique.
La riziculture d’eau douce
Selon le degré de maîtrise de l’eau que l’on atteint il est possible de différencier :
La riziculture sans maîtrise de l’eau
L’agriculture n’exerce aucun contrôle sur l’alimentation hydrique du riz qui est assuré par les
eaux de pluie ou par la crue d’un fleuve dans une plaine inondable. Par contre, il lui est
possible de ménager une certaine retenue de ces eaux par l’installation de diguette ou
l’aplanissement du terrain selon les courbes de niveau. Ce mode d’intervention est très
répandu en Asie (Inde, Thailande…)
La submersion peut se produire à un stade ou un autre du cycle végétatif et atteindre des
hauteurs variables.
La riziculture flottante constitue un cas extrême ; elle se pratique sous des hauteurs d’eau
parfois très élevées ce qui nécessite l’emploi de variétés particulière à croissance rapide.
En Afrique de l’ouest, la riziculture flottante est spécialement développée au mali, dans
l’ancien delta du Niger.
La riziculture sans maîtrise de l’eau représente 22,5% des surfaces en Afrique, ce qui en fait
le deuxième type par importance dans cette région.
- La riziculture avec maîtrise de l’eau
L’homme s’est équipé de manière à assurer artificiellement la couverture des besoins en eau
du riz, à tout moment de son cycle. Il procède soit par gravité, c’est le système le plus simple,
soit par pompage.
Un planage, plus ou moins rigoureux, permet de maîtriser la hauteur du plan d’eau dans la
rizière. De plus les installations hydrauliques peuvent ménager la possibilité d’un
assèchement éventuel qui peut être nécessaire pour épandre des engrais, un herbicide ou pour
récolter.
Très développée en Asie, notamment en Chine, la riziculture avec maîtrise de l’eau est
l’introduction récente en Afrique où elle occupe moins de 5% des surfaces rizicoles.
Parmi les contraintes qui limitent son développement, citons le coût très élevé des
aménagements hydro agricoles nécessaires et de leur entretien à moyen et long terme. Au