Certitude, évidence et vérité chez Descartes: La question du

UNIVERSITÉ D’AIX-MARSEILLE
UNITÉ DE FORMATION ET DE RECHERCHE
FACULTÉ DES ARTS, LETTRES, LANGUES, SCIENCES HUMAINES
ÉCOLE DOCTORALE EA 3276 « COGNITION, LANGAGE, ÉDUCATION »
UNITÉ DE RECHERCHE EA 3276 « INSTITUT D’HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE »
CERTITUDE, ÉVIDENCE ET VÉRITÉ CHEZ DESCARTES
LA QUESTION DU FONDEMENT CARTÉSIEN
DE LA CONNAISSANCE
Thèse présentée en vue de l’obtention
du grade de Docteur de l’Université d’Aix-Marseille,
soutenue en séance publique et contradictoire
le 1er mars 2014
par
François-Xavier de PERETTI
sous la direction de
Monsieur le professeur Alonso TORDESILLAS
Jury :
Giuilia BELGIOIOSO (Università del Salento, Lecce)
Pierre GUENANCIA (Université de Bourgogne)
Denis KAMBOUCHNER (Université de Paris I,)
Kim Sang ONG-VAN-CUNG (Université de Bordeaux III)
Alonso TORDESILLAS, (Université d’Aix-Marseille)
2014
Ce travail de thèse a bénéficié d’une aide à la recherche
du Conseil Général des Bouches-du-Rhône
SOMMAIRE
Introduction .......................................................................................................... 9
§ 1. Une science en quête de principes........................................................... 10
§ 2. Un usage de la métaphysique à des fins épistémologiques ..................... 14
§ 3. Un examen critique de la connaissance................................................... 19
§ 4. La question du fondement de la connaissance ........................................ 26
Première partie. Questions d’interprétations ....................................... 37
Chapitre premier. Dieu fondement de toute science .......................................... 39
§ 1. La réfutation de la tromperie divine, préalable à la connaissance :
Martial Gueroult ............................................................................................. 40
§ 2. L’exigence d’une correspondance entre l’ordre du réel et celui des raisons :
Ferdinand Alquié ............................................................................................ 41
§ 3. L’argument de la simplicité de Dieu : Nicolas Grimaldi ........................ 42
§ 4. Le Dieu trompeur ou la menace des évidences les plus simples :
Michelle Beyssade et Jean-Marie Beyssade................................................... 43
§ 5. La nécessité d’une intellection claire de Dieu : Laurence Devillairs ...... 46
Chapitre II. L’échec de la tentative de fonder la science en Dieu ..................... 48
§ 1. L’entreprise funeste de la métaphysique cartésienne : Ernst Cassirer .... 48
§ 2. Sortir de doute, une entreprise vouée à l’échec : Dominik Perler ........... 50
4
Chapitre III. Une double quête du fondement ................................................... 52
§ 1. La nécessité d’une réponse métaphysique à l’argument du Dieu trompeur :
Pierre Lachièze-Rey ....................................................................................... 52
§ 2. Le besoin d’apposer un sceau définitif à l’évidence : Jean Laporte........ 54
§ 3. Le redoublement de l’assurance de l’évidence : Roger Lefèvre ............. 55
§ 4. Le Dieu trompeur, menace au second degré : Jean-Luc Marion ............. 56
Chapitre IV. L’ego premier principe ................................................................. 59
§ 1. L’autonomie de la raison dans les évidences présentes : Octave Hamelin,
Etienne Gilson, Henri Gouhier ....................................................................... 59
§ 2. La certitude, rempart contre le doute : Ronald Rubin ............................. 62
§ 3. L’assentiment contraint par l’évidence : Charles Larmore. .................... 64
§ 4. Le repli de Descartes sur une vérité de cohérence : Harry Frankfurt ...... 65
§ 5. Le renoncement cartésien à la vérité absolue : Jonathan Bennett ........... 67
§ 6. Le faux problème de la tromperie et de la véracité divines : Louis Loeb69
§ 7. Descartes, transition vers une philosophie sans Dieu : Michael Della Rocca
........................................................................................................................ 71
Chapitre V. Perspective de réexamen de la question ......................................... 75
§ 1. Relier un archipel de textes peu mobilisés séparément ou de concert ... 76
§ 2. Une approche internaliste ........................................................................ 95
Deuxième partie. Pour une lecture déflationniste du doute ................. 97
Chapitre I. Sur l’hypothèse d’une erreur généralisée des sens ........................ 104
§ 1. La grande affaire de la philosophie cartésienne .................................... 104
§ 2. Le doute et les choses matérielles ......................................................... 109
§ 3. Le doute du Discours et le doute des Méditations ................................ 117
§ 4. Sur l’avancement de la métaphysique et le doute en 1637 ................... 122
§ 5. Une inclination naturelle à nous tromper .............................................. 137
§ 6. « Une certaine fausseté matérielle » ...................................................... 145
5
§ 7. L’idée sensible comme signe, l’arbitraire du signe et sa véritable fonction153
Chapitre II. Sur l’hypothèse de la folie ............................................................ 162
§ 1. La controverse Foucault/Derrida ........................................................... 162
§ 2. Une hypothèse à prendre au sérieux ...................................................... 164
§ 3. L’impossible réfutation de l’hypothèse ................................................. 165
Chapitre III. Sur l’hypothèse de l’indistinction de la veille et du rêve ............ 169
§ 1. Remettre l’ouvrage sur le métier ........................................................... 169
§ 2. Sur la réversibilité de la veille et du sommeil : l’entrée dans l’hyperbole171
§ 3. Sur l’immunité de la raison ................................................................... 178
§ 4. La raison au secours du sensible ........................................................... 183
Chapitre IV. Sur l’hypothèse d’un Dieu trompeur .......................................... 187
§ 1. Une hypothèse écartée par la règle générale de l’évidence ................... 188
§ 2. Une hypothèse disqualifiée a priori ...................................................... 192
§ 3. Une hypothèse parfois absente ou abandonnée ..................................... 195
§ 4. Une hypothèse qui s’autodétruit ............................................................ 196
§ 5. Une hypothèse maintenue malgré sa faiblesse ...................................... 199
§ 6. Une faiblesse prise en compte par le texte français de 1647 ? .............. 201
§ 7. Une hypothèse surestimée ? .................................................................. 204
Chapitre V. Sur l’hypothèse du malin génie .................................................... 210
§ 1. L’interprétation canonique .................................................................... 210
§ 2. Le retrait du texte latin de 1641 ............................................................ 212
§ 3. L’incompréhensibilité de Dieu .............................................................. 213
§ 4. La capacité de résistance au malin génie .............................................. 214
§ 5. La doctrine traditionnelle de l’Église .................................................... 216
§ 6. Portée du doute cartésien....................................................................... 218
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