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tensions efficaces (AC RMS par cycle pour éliminer les éventuelles composantes continues) primaires
et secondaires ce qui vous donne simultanément à l’écran les tensions, courants et puissances primaires
et secondaires et le rendement.
Vous devrez ajuster les échelles en amplitude et de base de temps sur les quatre voies ainsi que
l’amplitude sur la voie de mesure qui est utilisée par la fonction puissance. Si vous comptez utiliser les
statistiques, pensez à remettre à jour la statistique à chaque changement de point de fonctionnement
(pour ça, allez dans « Meas »/ « Statistics » et choisir « Reset Satistics »).
La première technique est assez simple, mais les wattmètres dont nous disposons ont des calibres de courant
qui introduisent des erreurs systématiques ce qui donne des cassures sur les courbes de rendement. Par ailleurs,
la bande passante des wattmètres est limitée à 1kHz environ, ce qui ne pose pas de problème dans ce TP, mais
qui peut être parfois problématique.
La seconde solution demande d’être familier du module de mesure de puissance sur oscilloscope DSOX
3014T, mais elle permet ensuite d’avoir des résultats assez rapidement, sans les problèmes d’erreurs
systématiques liés aux changements de calibre. Il faut néanmoins optimiser les échelles de numérisation de la
tension et du courant sur l’oscilloscope afin de limiter les effets liés à la quantification sur 8 bits des grandeurs
numérisées.
● Etude du système en charge : formes d’onde, rendement...
- On alimente le transformateur sous une tension délivrée par un autotransformateur. Cette tension est
amenée à la valeur nominale. La charge résistive placée au secondaire du transformateur doit pouvoir
supporter les conditions nominales d’utilisation (attention au courant admissible…). On prendra deux
rhéostats afin de pouvoir, par une association série partir d’une valeur maximale de qq
100Ω supportant 3A. On place les wattmètres au primaire et au secondaire ainsi que les capteurs de
courant et les mesures par la sonde différentielle. Il peut être préférable d’avoir en permanence un
ampèremètre sur la sortie et éventuellement sur l’entrée pour vérifier qu’on ne dépasse pas le courant
supporté par le fusible du secondaire.
- Pour différentes charges (du transformateur à vide à la charge nominale voisine de 40W, par pas de 4W
environ), mesurer la puissance absorbée au primaire et la puissance restituée au secondaire, ainsi que
la valeur efficace des courants primaires et secondaires et la tension secondaire. Que dire de la forme
du courant primaire dans ces essais ? Calculer et tracer le rendement ainsi que les pertes dans le
système en fonction de la puissance dissipée dans la charge. On fera figurer les incertitudes sur les
résultats issus des pinces de courants et de la sonde différentielle (consulter les notices de ces systèmes
accessibles en ligne sur le site du département de physique).
- Tracer l’évolution de la tension secondaire avec le courant secondaire quand la puissance dans la
charge augmente. Que dire de cette courbe ?
● Caractérisation préliminaire : mesure de la résistance des enroulements.
- Pour des niveaux de courant adaptés au fonctionnement du transformateur, relever la valeur des
résistances de bobinage r1 et r2 des circuits primaires et secondaires. Pour cela, on utilisera une
alimentation stabilisée et on mesurera tensions et courants pour en déduire les résistances recherchées.
Commenter la différence sur les valeurs des deux résistances. Faire la mesure à l’ohmmètre en
regardant l’incertitude. Comparer aux valeurs précédentes.
● Etude du circuit magnétique : essai à vide (formes d’onde, puissance…).
Dans cette partie, nous allons essayer de caractériser le circuit magnétique du transformateur. On notera
que cette étude est équivalente à celle d’une inductance saturable, dans la mesure où seul le circuit primaire est
parcouru par un courant… Sur le primaire, on place un wattmètre ainsi qu’un capteur de courant donnant une
image de ce dernier à l’oscilloscope.
- Observer le courant primaire. Commenter sa forme. Pourquoi est-elle différente de celle de l’essai en
charge ?
- On augmente progressivement la tension fournie par l’autotransformateur par pas réguliers pour passer
de 0 à la tension nominale. Pour chaque valeur de tension, on relève la valeur efficace du courant
appelé ainsi que la valeur de la puissance absorbée. Tracer l’évolution des pertes fer en fonction du
carré de la tension d’alimentation. Conclusion ? En déduire la valeur des pertes ferromagnétiques dans
les conditions nominales.
- Connaissant r1, r2, la valeur des pertes fer sous tension nominale, ainsi que la valeur efficace des
courants i1 et i2, comparer la somme des pertes obtenue par décomposition (en pertes fer et perte Joule)