COMPOSITION
LA REPUBLIQUE ET LA RELIGION CATHOLIQUE
Le groupe propose une problématique, une introduction et un plan non détaillé sur ce sujet.
Problématique :
Pourquoi et comment ont évolué les relations entre la
République et la religion catholique depuis 1880 ?
La problématique proposée est une
problématique « bateau » pour un sujet dans
lequel se trouvent deux éléments reliés par un
« et ». Mais, pour une composition de niveau
lycée, il me paraît difficile d’exiger plus. En
revanche, essayez d’éviter les pronoms
interrogatifs multiples ; ici, le « comment »
suffit car il appellera forcément en route à
traiter du pourquoi.
Ajout après la réunion de « présentation » des
nouvelles épreuves : on ne parle plus de
problématique. Il suffit que l’élève ait une
question à poser par rapport au sujet.
Introduction :
Dès 1801, la religion et la République avaient des relations
difficiles car les catholiques étaient liés depuis toujours à
l’histoire de la monarchie, mais cette religion était la plus
majoritaire. La République va peu à peu se séparer de la
religion catholique à cause de plusieurs événements et de
l’évolution de la société française. Nous allons étudier
comment cette relation a évolué depuis le XIXème siècle et
les causes de cette évolution relationnelle.
Il y a beaucoup de maladresses dans cette
introduction.
- Elle ne définit pas les termes-clés du sujet
(c’est quoi une République ? c’est quoi la
religion catholique ?).
- Elle donne déjà trop d’informations
importantes (tendance des élèves à faire
la conclusion dès l’introduction).
- Elle cadre mal au cadre chronologique
annoncé (pourquoi parler de 1801 si le
sujet commence à être traité en 1880 ?
d’un autre côté, la dernière phrase parle,
elle, du XIXème siècle en général ce qui
est bien plus large et ne serait pas
traitable avec vos connaissances.
- Elle n’annonce pas le plan.
Ajout après la réunion de « présentation » des
nouvelles épreuves : on ne demande plus une
introduction en trois ou quatre temps.
L’introduction se limite à poser la question
retenue. On n’a plus à annoncer le plan et la
définition des termes du sujet n’a pas é
évoquée par l’inspectrice.
Plan :
I – Les relations et les problèmes entre 1880 et 1950
- laïcisation progressive
- lois de Jules Ferry
- pape Léon XIII
- Début XXème siècle, séparation de l’Eglise et de l’Etat
- Les deux guerres rallient les catholiques à la République
- Régime de Vichy ultra catholique
II – L’apparition de nouvelles sources de tensions
- loi Barengé 1951 -> aides pour les écoles primaires
catholiques ; loi Debré 1959 -> salaires des profs
- Tensions dans l’éducation
- François Mitterrand veut revenir à une laïcité stricte mais
grève
- Loi de François Bayrou « arrêtée » dix ans plus tard.
- Le voile (loi 2004)
- Nombre progressif d’athées
- Structure de dialogue entre les religions et la République
2003
J’ai modifié parce que sur la feuille remise,
le pape on XIII était devenu le pape Louis
XIII…
Le plan proposé est chronologique ce qui
est logique pour une problématique centrée
sur l’idée d’évolution.
Cependant, on peut considérer qu’on a deux
parties très déséquilibrées, il y aura beaucoup
de choses à dire dans la première.
Le problème c’est que deux grandes parties,
cela ne suffit pas à faire un plan. Il faut définir
des sous-parties et dans chacune des
paragraphes. c’est donc juste une amorce
de plan.
La proposition tombe dans le hors-sujet
parce qu’elle suit aveuglément le cours sans
effectuer l’indispensable tri des
connaissances : ni la question du voile (si ce
n’est peut-être parce que certains catholiques
poussent à lutter contre ce signe d’une autre
religion), ni le CFCM ne rentrent dans le cadre
du sujet.
Ajout après la réunion de « présentation » des
nouvelles épreuves : on ne parle plus de
parties mais de paragraphes ce qui tend à faire
disparaître l’idée d’une stricte organisation de
la réponse. Donc, à la limite, avec un plan
chronologique, vous pouvez faire deux grands
paragraphes comme ceux envisagés ici
Conclusion :
Il n’y a pas eu de proposition de conclusion
Ajout après la réunion de « présentation » des
nouvelles épreuves : la conclusion se limite à
une réponse à la question posée au départ en
quelques phrases rapides.
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