Traduction non officielle réalisée par le Centre Sud Original : espagnol COMMUNICATION DES PARTICIPANTS A LA 11e REUNION INTERNATIONALE D’ECONOMISTES SUR LA MONDIALISATION ET LES PROBLEMES DU DEVELOPPEMENT Les 1500 participants, issus de 52 pays du monde, qui se sont rassemblés lors de la 11e Réunion internationale sur la mondialisation et les problèmes du développement, ont convenu de transmettre à Miguel D’Escoto, président de l’Assemblée générale des Nations Unies, le texte de la déclaration qui suit, afin qu'il soit diffusé aux pays membres : « Etant donné la complexité de la conjoncture internationale actuelle, il est indispensable d’analyser en profondeur et avec rigueur la crise et son impact sur le secteur financier et l'économie réelle. La crise actuelle est mondiale ; il est par conséquent nécessaire de réorganiser l’ordre économique international et de réformer son architecture financière, en prenant en compte les intérêts de la communauté internationale dans son ensemble. Compte tenu que des centaines de millions de personnes dans le monde sont touchées par la crise et que leur situation ira probablement en s’aggravant, il faut empêcher que ne s'imposent des décisions concertées dans des cercles élitaires et fermés, dont les délibérations ne peuvent être, dans tous les cas, qu’un référent de plus au sein de ce grand débat. Ainsi, devant l’ampleur du problème, il faut être conscient du danger que représente la presciption de politiques et de mécanismes économiques et sociaux en marge de la majorité des gouvernements et des peuples. Le processus d’analyse et de recherche de solutions qui s’impose doit être inclusif et doit, plus particulièrement, inclure de façon active et de plein droit l’intégralité des pays en développement, ses gouvernements et ses mouvements populaires. Nous, participants à la 11e Réunion internationale d’économistes sur la mondialisation et les problèmes du développement, déclarons que l’Organisation des Nations Unies est l’unique forum qui dispose de la légitimité pour accomplir cette tâche ; c’est pourquoi, la conférence de haut niveau, convoquée du 1er au 4 juin 2009 par Miguel D’Escoto, président de l’Assemblée générale des Nations Unies, constitue le cadre propice. C’est dans ce contexte qu’il faudra promouvoir une sortie progressive de la crise qui prenne en compte la solution aux déséquilibres mondiaux à la fois des nations industrialisées et des économies émergentes, le renversement de la répartition inégale des revenus à l’échelle internationale, la réhabilitation du rôle du crédit dans la promotion du développement et la réforme des institutions commerciales et financières internationales dans le cadre d’une réorganisaiton de l’ordre économique actuel ». A La Havane, Cuba, le 6 mars 2009. Les participants à la 11e Réunion internationale des économistes sur la mondialisation et les problèmes du développement.