M15.05.1960 JEFFERSONVILLE, IN, USA 3
10 Toutes les infirmières, je leur ai parlé. Elles… Un matin, je sortais
de la salle de radiographie, et j’ai dit à… Je regardais une pauvre vieille
femme; elle avait l’air tellement malade. J’avançais, j’avançais, et
finalement je suis arrivé jusqu’à elle. Je la pensais mourante, alors j’ai dit:
“Je voudrais vous poser une question, sœur.”
Elle a dit: “Oui, monsieur?”
J’ai dit: “Êtes-vous chrétienne?”
Et elle a dit: “Je suis membre de telle église.”
11 J’ai dit: “Je voudrais me faire un peu mieux comprendre.” J’ai dit:
“Je–je voudrais savoir si vous êtes chrétienne, vraiment chrétienne. Si
vous deviez vous retrouver dans l’autre pays, de l’autre côté de la mer de
cette vie, L’aimez-vous?” J’ai dit: “Seriez-vous réellement sauvée?”
Elle a dit: “Oui, monsieur, je le serais.”
J’ai dit: “Que Dieu vous bénisse, alors. Peu importe de quel côté le
vent peut souffler, dans ce cas-là vous êtes tranquille. Tant qu’il en est
ainsi.” Et, quand on se promène un peu, on voit qu’il reste encore bien des
braves gens dans ce monde.
12 Aujourd’hui, là, j’arrive avec une vision, que je vais vous raconter
tantôt, mais j’aimerais d’abord prendre une portion de la Parole et en
parler, parce que je crois que la Parole est très essentielle, ce qu’il y a de
plus essentiel en ce moment.
13 Et je suis content de voir Charlie Cox et Frère… mes amis qui sont
debout ensemble, là-bas… Frère… je n’arrive pas à me rappeler…
Jefferies (je n’arrive pas à me rappeler son nom); beaucoup d’entre vous,
les autres précieux frères, de la Géorgie, de différentes régions du pays;
c’est mon vieux copain Bill, qui est assis ici, je crois, ce matin, et–et
beaucoup… le frère de la Géorgie, là, les gens qui m’ont offert ce complet.
Vous savez, c’est–c’est un des meilleurs complets que j’aie jamais portés.
Il est si confortable. Il est vraiment très beau et… Vous comptez tant pour
moi. Quand je vais vous raconter ce qui m’est arrivé ces derniers jours,
vous verrez pourquoi je trouve que ça compte tellement pour moi.
14 Maintenant, je crois que, si le Seigneur le veut, je veux continuer le
combat, avec plus d’acharnement que jamais auparavant dans ma vie,
parce que je vois maintenant… Naturellement, je pourrais mourir
aujourd’hui. Ça, c’est… on ne sait pas. Les électrocardiogrammes, et tout,
seize radiographies différentes, un examen médical complet a montré que
j’étais aussi normal qu’une personne peut l’être, un être humain sur cette
terre. Alors, j’en suis reconnaissant. Mais toutes ces choses, même avec
tout ça, toute ma reconnaissance et ma gratitude envers Dieu de voir qu’Il