Toucher le hardware et le soware
La polique choisie par la Région a été de mobiliser
ces femmes et hommes désireux d’innovaon en
les aidant à agir concrètement : aides nancières,
souen technique pointu, formaons et infor-
maons… Mais aussi producon de référenels,
créaon de réseaux et d’associaons profession-
nelles, etc. Il fallait travailler à la fois sur le hardware
- les bâments, les installaons techniques, les
matériaux, etc. -, et sur le soware : l’informaon,
la formaon des professionnels, le changement des
usages et des modes de consommaon, l’entreen
des lieux et des équipements, etc. Toutes ces
acons sont décrites dans les pages qui suivent.
Dans cee opque de smulaon, l’organisaon
de plusieurs appels à projets a permis l’émergence
d’iniaves exemplaires répares sur tout le
territoire régional, de l’échelle du bâment à celle
des quarers.
C’est ainsi que la mulplicaon des bons exemples
et leur eet “boule de neige” métamorphosent
Bruxelles, de manière de plus en plus visible.
Cee démarche a montré que les Bruxellois avaient
une grande capacité d’adaptaon. “Nous avions en
Belgique des architectes et des ingénieurs extrê-
mement bien formés, mais ils ne le savaient pas !
Passer de zéro bâment passif en 2007 à plus de
80.000 m² en 2009, sans parler des bâments
rénovés (…) rien qu’avec nos savoir-faire existants,
des gens du cru et sans grandes campagnes de
formaon, ça démontre la capacité du marché à
faire des choses extraordinaires [3] !”
Bruxelles est passée de 0 bâments
passifs en 2007 à plus de 80.000 m²
réalisés ou en projet en 2009.
Consolider et généraliser
Les résultats signicafs engrangés ces dernières
années ont permis de créer les bases d’une
mutaon majeure : Bruxelles s’est construit une
vision d’avenir et s’est donné les moyens de la
réaliser. Un Bruxelles neuf, made in green, est prêt
à émerger.
Se pose alors la queson de l’extension de ces
transformaons : s’il faut connuer à smuler
la demande, il faut également structurer l’ore
professionnelle.
La Région met aujourd’hui en place les éléments
majeurs de son acon pour les années à venir.
Comment ?
• en rendant exemplaire la geson de ses propres
bâments publics ;
• en élaborant des réglementaons telles que
le standard passif obligatoire pour toute
construcon neuve dès 2015 ;
• en insuant la dynamique des quarers
durables dans tout aménagement urbanisque à
Bruxelles ;
• en développant les lières économiques vertes
au travers de l’alliance Emploi Environnement qui
dynamisera l’emploi local ;
• en planiant une mobilité respectueuse de
l’environnement, basée sur les modes acfs
(marche, vélo, transport en commun) et qui
limite l’usage de la voiture individuelle.
En 2015, le standard passif sera
obligatoire pour toute construcon
neuve.
Demain, il pourra y avoir de meilleurs projets que
d’autres, de plus belles architectures que d’autres,
des quarers plus durables que d’autres, mais
c’est ensemble qu’ils donneront à Bruxelles l’élan
nécessaire pour sa transion vers la ville durable.
[1] B. Deprez et al, Vert Bruxelles ! Architectures à suivre,
Racine, Bruxelles, 2009, p.110.
[2] Ibidem, p.17.
[3] Extension du domaine du passif, in be.passive n°02, janvier
2010.
© ASBL Bonnevie
© Bernard Deprez
© Bernard Deprez
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