b)  Exercice facultatif permettant de vérifier si vos résultats sont exacts.  
c)  Le PIB nominal est calculé sur la base de prix des années courantes et ne tient pas compte 
de l’augmentation de ces prix ; cela explique pourquoi le PIB nominal a gonflé dans les 
mêmes proportions que la hausse des prix entre les deux années (de 20$ en 2015 à 40$ 
en 2016). Le taux de croissance économique est calculé à partir du PIB réel qui lui tient 
justement compte de cette hausse de prix en les dégonflant à l’aide de l’IIP. 
d)  Voir page 66 et suivantes ainsi que le document bleu remis en classe sur l’article de Claude 
Picher du quotidien La Presse : le taux de croissance économique permet de savoir si le 
pays s’enrichit (= essor économique) ou s’appauvrit (= récession ou déclin). 
Approche  multidisciplinaire  (pour  fins  pédagogiques  uniquement) :  On  peut  observer 
qu’entre 2013 et 2017, le taux de croissance économique au Canada n’a pas été constant. 
En effet, en 2014, l’économie du Canada avait enregistré un taux de croissance négatif, 
soit – 2,7%. Cela signifie que pour cette année-là, le Canada avait réellement (= en tenant 
compte de l’inflation) produit moins des biens et services par rapport à l’année précédente. 
En 2015, l’économie  canadienne  a  connu  un  rebond  dans  la  production  des  biens  et 
services comparativement à 2014. En effet, le taux de croissance du PIB réel avait atteint 
7,2% avant de se remettre à dégringoler de 7,2% à 5,6% en 2016 et à – 4,9% en 2017. 
Une telle évolution (décroissante) se traduit dans la réalité par une nette baisse de la 
richesse nationale (= Revenu National) avec son lot de désolation socioéconomique : perte 
d’emplois  (=  hausse  du  taux  de  chômage),  perte  de  revenu  pour  l’État  avec  des 
répercussions  négatives  sur  les  prestations  des  services  sociaux  à  la  population, 
notamment dans la santé et l’éducation. À long terme, si le gouvernement ne parvient pas 
à redresser cette tendance, cela pourrait mener à une grave crise sociopolitique : la perte 
de revenu pour les salariés (hausse du taux de pauvreté) associée à l’accroissement des 
inégalités de revenus entre riches et pauvres (clivage social), pourrait conduire à des 
manifestations (possibilité d’une crise politique), une hausse de la criminalité (phénomènes 
sociologiques) et une hausse des cas de déprime (= baisse d’estime de soi) et de taux de 
suicide (phénomènes psychologiques). L’histoire économique du Canada a été marquée 
au cours de 50 dernières années par deux grandes crises qui ont entrainé de graves 
répercussions sur la société : la récession de 1981-1982 (caractérisée par la stagflation = 
la  présence  simultanée  des  trois  maux :  stagnation  de  la  production  ou  récession, 
chômage et inflation) et la crise financière et économique de 2007-2010.  
Référence : Katshingu, R.: Économie globale, 4ème édition (2016), pages 94-96.