en Amérique. Il réfléchit sur la liberté et l’égalité avec l’idée que les individus ont un gout pour la
liberté mais une passion pour l’égalité. Il réfléchit aussi sur les dangers de la démocratie entre
égoïsme et individualisme : deux types d’individualismes (processus raisonné qi pousse l’individus à
se replier sur sa sphère familiale et amicale) : particularisme (en rupture avec le collectif) et
universalisme (il conserve une conscience de ses devoirs de citoyens et de participations à la vie
pub) ≠ égoïsme (passion excessive que l’individus à pour lui-même). Le risque c’est que l’individus
glisse vers l’individualisme particulariste, ce qui le conduirait à accepter des pertes de liberté
importantes, à la seule condition que sa sécurité lui soit assuré → despotisme démocratique.
Il y a l’idée que les intérêts individuels peuvent cohabiter avec les intérêts généraux, qu’à condition
que les agents conservent un esprit civique.
Fable de la fontaine : le chien et le loup : chien=particularisme.
Il faut privilégier l’individualisme universaliste, qui ne peut exister que s’il y a des corps
intermédiaires entre l’état et le peuple : association, église, institution permettant la mobilisation
de l’individus dans la vie pub. Il met en évidence des principes méthodologiques comment collecter
des permettant la compréhension du fonctionnement d’une collectivité. Il rédige des
questionnaires préétablit ac des questions uniques que l’on va poser à plusieurs membres de
communautés différentes pour analyser les différences. Il prône le principe qu’il faut écouter tout
le monde sans prendre parti → neutralité axiologique de weber
Il essais de mettre en évidence les grandes caractéristiques de la modernité.
Il a inspiré des sociologues qui se sont revendiqué de son travail, ça en fait un sociologue malgré lui
(il ne se considérait pas comme un sociologue).
Pour Boudon, Tocqueville est un initiateur de l’individualisme méthodologique. Il développe une
méthode qui se propose de saisir les raisons d’agir des individus. Pour Boudon, le principe de la
scientificité de la sociologie est cet individualisme méthodologique : ce qui est vraiment concret se
sont ces calculs.
C)L’affirmation de la sociologie par des objets et des méthodes spécifiques
Avec Durkheim, il y a le projet de fonder la sociologie en tant que science en la distinguant des
autres sciences humaines : Les règles de la méthode sociologique, 1895, 2 ans après la thèse de
Durkheim consacré à la division du travail social. Dans ces règles, il faut considérer les faits sociaux
comme des choses (≠ états subjectif des agents), une conscience collective. Il y a des règles qui
s’imposent à l’individus par un mécanisme de contrôle social. Il y a une déf de l’objet, et d’une
principe d’une sociologie holiste.
Holisme : Le mot holisme a été créé en 1929 par Jan Christiaan Smuts (1870-1950), homme d'Etat
sud-africain, à l'occasion de son ouvrage Holism and Evolution. Son auteur définit l’holisme comme
"la tendance dans la nature à constituer des ensembles qui sont supérieurs à la somme de leurs
parties, au travers de l'évolution créatrice." Ce concept lui permet de décrire la propension de
l'univers à construire des entités de complexité croissante : matière inerte, organisme vivant, être
vivant et pensant. L’holisme est un mode de pensée qui appréhende un phénomène ou un système
complexe comme une totalité, ses propriétés ne pouvant être expliquées à partir de ses seuls
composants. L’holisme s'oppose au réductionnisme qui cherche à expliquer un phénomène en le
divisant en parties et à l'atomisme. Il se décline dans de nombreux domaines : science,
métaphysique, sociologie, psychologie, politique, médecine, biologie, etc.
Ainsi, il met en place une méthode pour saisir les faits sociaux comme des « choses ». Il y a une
rupture entre le savoir ordinaire et la connaissance savante : le jugement que l’on porte sur les
chose à partir du jugement ordinaire est entaché de prénotions, de pré savoir. Pour avoir une
objectivité par rapport aux chose, il développe une méthode statistique, pour distinguer de ce qui
relève de la norme. Il met en évidence des relations causales (dans chap5), des règles relatives à