4. Les figures d’exagération
L’énumération
Succession de termes qui renforcent une caractéristique.
EXEMPLE :
« Le logis était propre, humble, paisible, honnête. » (Victor Hugo, « Souvenir de la nuit du 4 », Les Châtiments)
L’hyperbole
Exagération d’une caractéristique par un superlatif, des adverbes d’intensité ou un synonyme de sens
plus fort.
EXEMPLE :
« C’est un roc, c’est un pic, c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap… c’est une péninsule ! » (Cyrano de
Bergerac, Edmond Rostand).
L’anaphore (épiphore-anadiplose)
Répétition d’un mot ou d’une même construction en début de vers ou de phrase.
EXEMPLE :
« Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : Ils ont aimé ! » (Lamartine, Le Lac)
Si la répétition se fait en fin de vers ou de phrase, on parle d’épiphore.
EXEMPLE :
« Et toujours ce parfum de foin coupé qui venait de Bérénice qui résumait Bérénice, qui le pénétrait de
Bérénice » (Louis Aragon, Aurélien)
Une anadiplose est la reprise en tête d’une phrase d’un mot ou groupe de mots qui terminait la
précédente. (Lorsqu’il y a plusieurs anadiploses, on parle de concaténation.)
EXEMPLE :
« Elle est seule. Seule comme un astre éteint. » (Nathalie Sarraute, Le Planétarium)