RE 3
− Les diodes conduisant à tour de rôle,
tout le courant IC transite par la diode
conductrice. Ainsi, par exemple, iD1 = IC
lorsque D1 conduit et iD1 = 0 sinon.
− Les courants au secondaire du transfor-
mateur sont respectivement égaux aux
courants dans les diodes ( il est donc inu-
tile de les tracer ici ). Par contre, du fait
de leur forme, il faut, pour obtenir ip, uti-
liser les équations aux intensités du trans-
formateur en régime non sinusoïdal ( Cf.
annexe ). De ces équations on déduit que,
comme les courants is1 et is2 ont même
valeur moyenne, le courant primaire est
donné par ip = n(is1 − is2), en notant, pour
simplifier l'écriture, n le rapport des
nombres de spires ( nous utiliserons cette
notation dans tout ce qui suit − n est bien
sûr défini ici pour un demi-enroulement,
ce qui entraîne par ailleurs que E = nU en
appelant U la valeur efficace de la tension
d'alimentation up ).
Annexe: Courant au primaire d'un transformateur parfait débitant un courant périodique non
sinusoïdal
1er cas: Le transformateur comporte un seul enroulement au secondaire
Le transformateur étant supposé parfait, il est en particulier linéaire et
on peut, pour déterminer ip, utiliser le théorème de superposition. Dans
cette optique, on décompose le courant secondaire is en sa valeur moyenne
IsC, a priori non nulle, et en sa composante alternative isalt, de même pé-
riode que is et de valeur moyenne nulle. Pour obtenir ip, on raisonne alors
comme suit:
− La force magnétomotrice N2IsC étant constante, elle ne crée pas de variation de flux et n'est
donc pas compensée par un appel de courant au primaire.
− La force magnétomotrice N2isalt, variable dans le temps, appelle un courant au primaire tel
qu'il y ait en permanence compensation des ampère-tours correspondants, c'est à dire tel que
N1ip = N2isalt. En remplaçant isalt par is − IsC, on obtient donc N1ip = N2(is − IsC), soit, finalement,
()
iN
NiI
pssC
=−
2
1
N2
N1
s
p
gure 5
u
vD1
π 2π
π 2π
π 2π
π 2π
e
1 e2
D
1 D2 D1
IC
s1 =
D1
IC
s2 =
D2
−nIC
nIC
p
gure 4