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alcoolisées » (+8,8%), des produits énergétiques « eau, électricité, gaz et autres combustibles » (+3%)
et du transport (+4,5%), sous l’effet des tensions inflationnistes sur le marché international des produits
alimentaires et énergétiques.
En termes de compétitivité-prix, le niveau défavorable des prix intérieurs, combiné à
l’appréciation du taux de change effectif nominal (+0,9%), a induit des pertes de compétitivité évaluées
à 1% par rapport à 2010 sur les sept (7) premiers mois de l’année.
En 2012, les perspectives macroéconomiques tablent sur un taux de croissance du PIB
réel de 4,4% contre 4% en 2011 ; celui-ci devrait être tirée par le dynamisme des secteurs primaire
(+4,3%), secondaire (+6,2%) et tertiaire (+4,4%), sous l’hypothèse notamment d’une amélioration de
la fourniture d’électricité à la faveur du « Plan TAKKAL ». Par ailleurs, l’activité devrait tirer profit de la
mise en œuvre du Document de Politique Economique et Sociale (DPES). L’investissement resterait
vigoureux avec la poursuite des travaux de l’autoroute à péage et de l’Aéroport International Blaise
Diagne ainsi que de l’exécution des projets retenus dans le Millenium Challenge Account (MCA).
L’activité économique pourrait également bénéficier du regain de croissance attendue en 2012 au
niveau de l’économie mondiale (+4,3% en 2012 contre 4,2% en 2011).
L’inflation, mesurée par le déflateur du PIB, est projetée à 2,7% en 2012 contre une hausse de
3,3% attendue en 2011, sous l’hypothèse d’une légère détente sur les cours du baril du pétrole et des
autres matières premières de base.
Au cours de l’année 2011, la gestion budgétaire devrait être caractérisée par une bonne tenue
des ressources budgétaires et une hausse soutenue des dépenses publiques dans un contexte de mise
en œuvre du « Plan TAKKAL ». En effet, les ressources (recettes budgétaires et FSE) et les dépenses
totales et prêts nets devraient progresser respectivement de 12,9% et 17,6% en 2011 comparativement
à 2010. La pression fiscale ressortirait à 19,3% en 2011 contre 18,8% en 2010, soit une
progression de 0,5 point de pourcentage, reflétant l’amélioration de l’efficacité et de la modernisation
des régies financières et l’élargissement de la base taxable. Elle reste ainsi supérieure au plancher
communautaire fixé à 17%.
Globalement, le déficit public est attendu à 474,0 milliards (6,9% du PIB) en 2011 contre 333,7
milliards (5,2% du PIB) en 2010, du fait notamment des importantes dépenses prévues dans le secteur
de l’électricité (PLAN TAKKAL).
En 2012, la gestion budgétaire devrait refléter la poursuite des efforts importants consentis
par le Gouvernement en vue de satisfaire la demande sociale, de résoudre les difficultés dans le
secteur de l’électricité et de moderniser les infrastructures. Ainsi, les ressources budgétaires sont