LA PHISTOIRE DE LA COMMUNICATION : LE FIL
qLa transmission de l’écrit
Le télégraphe aérien de Claude Chappe (1793) resta en fonction jusqu’au milieu du
XIXesiècle. Puis Samuel Morse (1791-1872), inventeur de lalphabet Morse en 1832, donna
ses lettres de noblesse au légraphe électrique. Plusieurs fois amélioré par Charles
Wheatstone, Émile Baudot, et David Edward Hughes, legraphe donna naissance aux
léimprimeurs et types intégrant la commodité de la machine à écrire mise au
point par Christopher Sholes (1819-1890) en 1867. Le fil facilita enfin la transmission de
données à des centres de calcul (stockage de linformation).
qLa transmission du son
Cest en 1876 que l’Américain Graham Bell (1847-1922) effectua la première transmis-
sion de la voix. À l’émission, un microphone (imagi par D.E. Hughes en 1877) trans-
forme l’énergie sonore en énergie électrique qui est transmise dans lespace par une
ligne électrique. À l’arrivée, un écouteur transforme l’énergie électrique en énergie
sonore. Une fois leseau constitué, l’ère de laléphonie automatique est ouverte. Le
sysme né au XIXesiècle aborde gaillardement le XXIesiècle.
LA MODERNI EN COMMUNICATION : LE SANS-FIL
qLa radiodiffusion
Les ondes électromagnétiques transitent par des câbles, mais également par lair ou le
vide. En 1894, en utilisant léclateur de Hertz, lantenne de Popov et le cohéreur de Branly, le
physicien italien Guglielmo Marconi (1874-1937) envoie pour la première fois sans fil, un mes-
sage à distance. Cest la naissance de la TSF
(télégraphie sans fil), de la radiotélégraphie,
de la radiotéléphonie, de la radiocommuni-
cation ainsi que de la radiodiffusion.
qLa télévision
Transposer à lémission des images en
électricité et convertir des impulsions élec-
triques en images dans un récepteur ne fut
pas aisé. La caméra avec cellules photovol-
taïques balayant limage ligne à ligne dun
70
LE SIÈCLE
DE LA COMMUNICATION
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Les technologies de l’information et de la communication constituent le boulever-
sement du scle. Elles donnent un dynamisme nouveau à la culture milnaire de
l’écrit et permettent avec laide de l’électricité et des systèmes de conversion des
signaux, la transmission de données à la vitesse de la lumière, avec ou sans fil.
En France
Les premières émissions régulières de
radiodiffusion furent effectuées à partir
de l’émetteur de la Tour Eiffel en février
1921, trois mois après les essais de
Pittsburgh par la compagnie Westin-
ghouse. La même année fut mis en ser-
vice l’émet teur de Londres.
côté, la découverte du tube cathodique de
lautre (travaux de lAnglais William Crookes
et de l’Allemand Ferdinand Braun) et un
quart de siècle plus tard, les mises au point
de caméras de Vladimir Zworykin (ingénieur
américain dorigine russe également connu
pour ses travaux en électronique médicale,
1889-1982) permirent à la BBC de mettre en
service en 1936 la première chaîne de télévi-
sion publique (1937 en France).
qLa révolution du transistor
À la suite des diodes et triodes, 1947 voit la naissance dun nouveau semi-conducteur ampli-
ficateur : le transistor. Présent dans les postes de radio, de télévision, les magnétoscopes, etc., il
a fiabilisé, rendu plus autonomes et réduit (en volume) tous ces appareils. Synonyme de poste
de radio portable, le transistor a, dès 1960, contribué à lexplosion de linformation et représenté
le lien essentiel avec la modernité dans les villages les plus reculés du Tiers-Monde.
LA RÉVOLUTION DU NURIQUE
Le stockage de l’information. Rien navait été inventé depuis le livre et l’imprimerie.
Au XXesiècle, le disque, le microsillon, la bande magtique ont permis d’abord de
conserver les sons, puis les images. Aujourd’hui, le CD (disque compact) nurique (et
non analogique) utilise, pour leur restitution, le rayon laser et surtout un microproces-
seur (puce électronique).
Lordinateur, invention majeure. Imposante par la taille mais pas franchement impres-
sionnante par ses performances, était la machine à cartes perforées héritée du -
graphe, en service dans les administrations jusque dans les années 1970. Depuis, de
minuscules transistors agglomérés en circuits intégrés, eux-mêmes reliés en réseaux, et
les microprocesseurs permettant l’exécution des programmes, ont conduit aux micro-
ordinateurs domestiques que nous possédons. De plus en plus petits, portables, faciles à
utiliser (la fameuse convivialité) et dos de mémoires toujours plus grandes, les micro-
ordinateurs ont envahi les bureaux et les foyers du monde veloppé (10 millions de
foyers fraais étaient équis fin cembre 2003). Mais lordinateur repsente sur-
tout la possibilité dacder à Internet.
L’explosion d’Internet. Bientôt 1,3 milliard d’internautes! 182 millions aux USA. en
2006, 134 en Chine, 88 au Japon, 40 en Allemagne, 29 en France. Une indéniable révo-
lution culturelle bousculant les habitudes, les hiérarchies et permettant d’échanger du
courrier, de rejoindre des groupes de discussion, de consulter des bases de dones
réutilisables, de télécharger des fichiers et même de téléphoner, d’écouter de la
musique ou de regarder une vidéo. Globalisation et mondialisation nous touchent donc
au quotidien, et la Terre semble être redevenue un village global. Pourtant, plus on com-
munique et consomme de l’information, plus on semble mal se comprendre; plus on
intervient dans des forums, plus on cherche à rencontrer ses voisins d’immeuble; et
plus on croule sous les informations moins on se sent informé!
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La TV en couleurs
Elle résulte de l’utilisation de la trichro-
mie. Trois cathodes, une pour le rouge,
une pour le bleu, une pour le vert, com-
posent par addition une image en cou-
leurs. Aujourd’hui, on arrive au même
résultat avec des écrans à cristaux li-
quides. La TV en couleurs fut opération-
nelle en France, dans les années 1970.
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