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Le nombre de musulmans en France : Qu’en sait-on ?
La France, dit-on, se refuse à recueillir des informations sur les affiliations religieuses.
Si c’était vrai, ce serait un handicap insurmontable à la connaissance des affiliations et
pratiques religieuses. Or, ce n’est pas vrai et, malheureusement, dans ce pays, n’avoir aucun
dispositif de collecte ne paraît jamais un obstacle insurmontable.
S’il est exact que le recensement de population, tant qu’il est obligatoire, ne permet
pas le recueil d’informations sur la religion, toute enquête non obligatoire peut le faire. Et si,
jusqu’à présent et depuis 1872, date du dernier recensement dans lequel la religion était
encore mentionnée, la statistique publique a répugà ce type de questionnement ce n’est pas
parce qu’elle ne peut pas mais parce qu’elle ne veut pas. Les instituts de sondage privés n’ont
pas eu autant de « principes » et n’ont pas hésité à traiter des questions religieuses, surtout
depuis que l’islam a pris quelque importance dans les esprits. La loi Informatique et Liberté
n’interdit pas le recueil d’informations susceptibles de mettre en évidence les opinions
politiques, affiliations religieuses ou appartenances ethniques, pourvu que l’enquêteur reçoive
l’accord exprès de l’enquêté (art. 31). La répugnance à traiter ce type de questions reste
importante puisque l’INSEE vient de conduire avec l’INED une enquête sur la formation des
identités qui fait l’impasse sur les affiliations religieuses ou politiques ! Ces réticences sont un
gros handicap à la connaissance de l’importance des communautés religieuses et de leur
évolution. S’agissant de l’islam, cette difficulté ne peut être surmontée actuellement parce que
les pouvoirs publics, les médias... ont l’impression de savoir. Les chiffres « à la mode » ont
fini par faire consensus. L’Etat n’est pas incité à dépenser de l’argent pour obtenir une
information qu’il croît détenir et qui ne fait guère l’objet de contestation. Et la collecte coûte
extrêmement cher.
Islam : pas de méthode mais un consensus
Aujourd’hui, Le chiffre de cinq millions a la préférence des pouvoirs publics. On ne
citera pas la litanie des déclarations publiques de M. Sarkozy dans lesquelles il accrédite ce
chiffre. Mais les médias et les sociologues de l’islam ne l’ont pas attendu. De temps en temps,
l’un d’entre eux est soudain saisi d’un scrupule et rétrograde à « 4 ou 5 millions ». Il faut
reconnaître que le chiffre de cinq millions lui-même apparaît comme un retour à la raison par
rapport aux six millions qui ont eu une courte gloire en 2000-20011.
Quelle est la source statistique qui autorise une telle assurance ? Quelles évolutions
justifient de telles fluctuations ? Nous n’en savons rien. Personne ne s’oblige à « sourcer » les
chiffres cités. Le seul qui, à l’origine, ait vraiment fait quelque effort pour appuyer son
estimation sur un début de réalité, c’est Alain Boyer2 qui, en 1998, en estimait le nombre à
4,16 millions. Quelle était la méthode ? Il se fondait sur les pays d’origine en estimant « au
doigt mouillé » le nombre de Français et y ajoutait, c’était un exploit, un nombre de
demandeurs d’asile et clandestins musulmans mais aussi quelques dizaines de milliers de
convertis. Depuis, certains n’ont pas hésité à donner un coup de pouce à ce chiffre. C’est ainsi
1 Il n’empêche, c’est encore ce chiffre qui est repris dans un récent article du Washington Post. « For Jews in
France, a “Kind of Intifada” » , Glenn Frankel, July, 16, 2003. Ce chiffre a séduit par son côté un peu
« magique » - soixante millions de Français, dont six millions de musulmans et 600 000 juifs - les trois chiffres
étant liés par un diviseur commun, le chiffre 10 !
2 Alain Boyer, L’islam en France, PUF, 1998.
2
que, lassé des 4 millions, Franck Frégosi, au bout de quelques années a choisi le chiffre 53.
Par ailleurs, comment expliquer qu’il y ait cinq millions de musulmans et « six millions de
Maghrébins », téléspectateurs de BeurTV4 ?
Quelle est la définition du musulman sous-jacente à ce type d’ « estimation » ? Bien
qu’aucune explication ne soit jamais fournie sur ce que recouvre l’expression « cinq millions
de musulmans », on voit bien qu’elle repose sur une naturalisation du fait religieux. On naît
musulman et on meurt de même. Curieuse définition dans un pays la liberté individuelle
est sacralisée et tout semble permis, au nom des droits de l’homme, pourvu que ce soit
l’individu qui décide. Ces choix méthodologiques sont d’autant plus critiquables qu’ils
émanent de personnes qui, souvent, usent et abusent du reproche d’essentialisation ou
d’ethnicisation. Le Monde, notamment, qui n’hésite pas à jeter l’anathème sur d’autres alors
que lui-même « claironne », à longueur de colonnes, le message ministériel sur les cinq
millions de musulmans. Par exemple, Emmanuel Brenner commettrait le péché
d’ethnicisation lorsqu’il dénonce les attitudes, propos et actes antisémites de certains élèves
d’origine maghrébine dans nos écoles5. Pour Luc Bronner et Xavier Ternisien, l’auteur
prendrait le prétexte de « prêcher la bonne parole républicaine » pour ethniciser les conflits.
Ces deux auteurs ont même le front de faire, sous la garde républicaine de Michel Wieviorka,
la leçon à Emmanuel Brenner : « on assigne aux élèves concernés une identité de “ jeunes
maghrébins-musulmans ”, on les enferme dans une catégorie ethno-religieuse qui n’a plus rien
à voir avec la vision républicaine ».6
Avec leurs cinq millions de musulmans, Le Monde, et d’autres, adoptent une
conception islamique de la religion généralement peu soucieuse de liberté de conscience et du
droit à changer de religion. Il suffit, pour s’en convaincre, de reprendre les paroles de Tareq
Obrou, imam de Bordeaux qui a les faveurs du Monde7 et président de l’association des
imams de France. Dans un livre d’entretiens avec Leila Babès, il explique ce qu’il faut
entendre par « Pas de contrainte en religion »- verset dont on nous rebat les oreilles pour
nous démontrer que l’islam respecte le choix individuel. D’après les circonstances dans
lesquelles ce verset a été révélé, il ne concernerait que la conversion à l’islam. Une fois qu’on
a adopté l’islam, on serait obligé de s’y tenir : « l’islam n’impose pas la foi et l’homme reste
libre de croire ou de ne pas croire. Mais une fois qu’on a adhéré à la foi musulmane, qu’on
accepte la vélation et le dogme, il y a inévitablement des conséquences comportementales.
[…] Quitter sa religion est clairement interdit par le Coran. »8 En plus, d’après Tareq Obrou,
peu de choses suffisent pour se dire musulman : « le minimum de religiosité musulmane
requis est d’avoir une foi : une croyance même vague, sans être informé des détails et même
si on “ ne pratique rien ” de l’islam.[…] Tant qu’il a du bien dans son for intérieur, le
musulman est nécessairement pratiquant.»9 Ce n’est pas un hasard si la mention du droit à
changer de religion, dans la charte donnée à signer aux parties prenantes de la Consultation
mise en place par Jean-Pierre Chevénement en 1999 pour créer une instance représentative de
3 Franck Frégosi a justifié ce bond devant le HCI en 2000 d’une manière peu orthodoxe : « Ca fait longtemps
qu’on dit quatre ». Dans un rapport récent du FASILD sur la question, Fanck Frégosi, soudain saisi par le doute,
évaluait à “ 3 à 4 millions ” le nombre de musulmans. Cf. rapport du groupe de travail « Islam et intégration »,
FASILD, 2002.
4 Le Monde, 5 avril 2003
5 Les territoires perdus de la République, Emmanuel Brenner (dir), Mille et une nuits, 2002.
6 Le Monde, 12 avril
7 « Jours tranquilles à la mosqe de Bordeaux », 4 décembre 2002.
8 Ce que confirme Anne-Marie Delcambre, docteur d’Etat en droit et en civilisation islamique : « le “point de
contrainte en religion” ne les concerne pas ; il s’agit du respect des autres religions monothéistes. » L’islam des
interdits, Desclée de Brouwer, 2003.
9 Leila Babès, Tareq Obrou, Loi d’Allah, loi des hommes. Liberté, égalité et femmes en islam, Albin Michel,
2002.
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l’islam, a suscité une vive réaction de la part de l’Union des organisations islamiques de
France (UOIF) qui en a obtenu le retrait10. En fait, deux domaines restent fortement investis
par la charia, celui de la famille et de l’apostasie qui, tous deux, touchent à la transmission et
au maintien de la communauté. La famille parce qu’elle forme le cœur de la transmission des
traditions islamiques et l’apostasie qui interdit de quitter le groupe. On retrouve aujourd’hui
ces deux questions dans les avis juridiques européens, avec premièrement une mobilisation
sur la question du statut personnel et deuxièmement une réaffirmation de la sanction
d’apostasie, dont l’exécution est cependant reconnue impossible en Europe, faute d’un
gouvernement islamique pour prononcer et exécuter la sanction11.
On ne voit pas pourquoi la statistique devrait conforter ce genre de représentations.
Quid des enquêtes « représentatives » des musulmans menées par les instituts de
sondage privés
Si les instituts de sondage privés n’ont pas été aussi timorés que la statistique
publique, ils ne peuvent faire des miracles. Le B. A. BA de la technique d’enquête est qu’on
ne peut représenter une population inconnue. Dans les enquêtes par quotas, les instituts
cherchent à caler leurs échantillons sur des caractéristiques connues par ailleurs, généralement
fournies par l’INSEE : sexe, catégorie socio-professionnelle, type d’agglomération etc. Mais
comme l’INSEE ne sait rien des musulmans, il ne peut fournir aucune indication valide pour
construire des quotas pertinents. Toutes ces enquêtes, qui font les premières pages des
hebdomadaires ou des quotidiens, n’ont donc de représentatif que le nom. On ne peut pas non
plus, de ce fait, à quelques années de distance, interpréter les différences entre deux enquêtes
en termes d’évolution, comme on le fait régulièrement dans la presse française. Les
échantillons n’étant maîtrisés à aucun moment, ne peuvent être comparables que par « la
grâce de Dieu », qui n’est pas un argument statistique. Par ailleurs, lors des enquêtes par
quotas sur des populations rares, les enquêteurs sont toujours tentés de se porter sur des lieux
connus pour leur forte concentration au détriment des autres lieux, ce qui n’est pas sans effet
sur les affiliations et les pratiques : Le meilleur moyen pour trouver des musulmans c’est
encore d’aller dans des quartiers où ils sont nombreux à résider.
Enfin, lors d’enquêtes généralistes, les échantillons sont souvent trop petits pour qu’on
puisse en tirer grand-chose. Le Monde du 17 avril a publié les résultats d’un sondage réalisé
par le CSA. Xavier Ternisien y écrit que « les personnes se déclarant musulmanes passent de
2% à 6% » de 1994 (date d’une précédente enquête de CSA) à 2003, soit une multiplication
par trois en neuf ans. Une telle explosion n’appelle de sa part aucun commentaire. Pourtant les
effectifs correspondant à ces 2% et 6% dans la population française « grandeur nature » sont
10 « Le maintien de la mention initiale explicitée et isolée au droit à changer de religion a été considéré par
eux comme inutile et blessant. Cette objection a été jugée fondée. » déclaration d’Alain Billon, conseiller de
Jean-Pierre Chevènement, Islam de France, N°8, 2000. Si tel est le cas, pourquoi l’y avoir mise initialement ?
11 Le Conseil européen de la fatwa et de la recherche recommande ainsi aux musulmans d’Europe « d’œuvrer
inlassablement en vue d’obtenir des pays dans lesquels ils résident la reconnaissance de l’islam en tant que
religion, ainsi que l’exercice pour les musulmans en tant que minorité religieuse à linstar des autres minorités
religieuses de tous leurs droits relatifs à l’organisation de leur statut personnel en matière de mariage, de
divorce et d’héritage. » Il justifie ainsi la condamnation à mort pour celui qui « affiche son apostasie » : « Sa
mort vise en fait à protéger la religion et la société [il faut entendre communauté] de ses méfaits. […] Les
intérêts de l’Etat et de la société [communauté] prévalent sur l’intérêt individuel personnel. Cette question est en
vérité similaire à ce que les lois modernes qualifient de “ haute trahison ”, à la suite des préjudices qui en
découlent pour l’intérêt général. Recueil de fatwas, Série n°1, suf Al-Qardâwî, préface et commentaires de
Tariq Ramadan, Tawhid, 2002. Le Conseil européen de la fatwa et de la recherche, basé à Londres, a été créé en
1997 à l’initiative de l’UOIE, équivalent européen de notre UOIF, dont Yûsuf Al-Qardâwî est le maître à penser.
4
910 000 et 2,77 millions ? Doit-on en déduire qu’on est pas d’une désaffection des
personnes de « culture » musulmane vis-à-vis de la religion à un fol engouement ? Doit-on y
voir un accroissement de la population dite musulmane qui défie tout bon sens
démographique ? Y a-t-il eu des conversions massives à l’islam ? Concrètement, l’effectif
absolu, d’une vingtaine de personnes se déclarant musulmanes en 1994, est de 60 en 2003.
Face à l’ampleur apparente de la croissance des adeptes de l’islam, le CSA aurait pu
s’interroger sur la variation de qualité, d’une enquête à l’autre. Y a-t-il eu plus de refus
sélectifs ? La méthode des quotas est-elle suffisamment fiable pour donner lieu au type
d’exploitation qui est pratiqué ? D’après cette enquête, sur un échantillon extrêmement court,
il y aurait 9 à 10% d’autres religions que les religions chrétiennes. Une autre enquête de CSA
réalisée pour La Croix à Noël 2001, ne s’est, hélas, intéressée qu’aux chrétiens. Mais
l’échantillon de 25 000 personnes donnait un pourcentage de 7% d’autres religions. Cette
évolution en moins de deux ans a-t-elle quelque réalité ? Si oui, elle mérite quelques
explications. Que croire ? CSA pour La Croix en 2001 ou CSA pour Le Monde en 2003 ?
Il n’y a donc guère d’échappatoire à la tenue, par la statistique publique, d’une grande
enquête aléatoire sur les affiliations et pratiques religieuses. Cela permettrait de sortir des
imprécisions et de se dégager de la conception islamique de la statistique qui est pour l’instant
la nôtre. On ne peut à la fois affirmer que la religion est un choix personnel, relevant de la
sphère privée, et continuer de s’appuyer sur la filiation, pour estimer le nombre de musulmans
en France. Mais, même en se fondant sur la filiation pour déterminer les contours d’une
population susceptible d’être musulmane du fait de ses origines, il faut avoir les informations
nécessaires que nul n’a eu jusqu’à présent.
Les contours d’une population susceptible d’être musulmane, d’après la filiation
Grâce à l’enquête conjointe au recensement de 1999 sur l’histoire familiale, nous
disposons d’informations permettant une estimation de cette population sur trois générations.
Pour les 380 000 adultes de 18 ans et plus enquêtés, on connaît le pays de naissance des
parents et diverses informations sur leurs propres enfants, mais aussi des caractéristiques
rapatriées du recensement. L’estimation des populations susceptibles d’être musulmanes n’est
pas simple mais se fonde, pour la première fois sur des informations réelles12. Elle est elle-
même le sous-produit d’une étude plus vaste dont les résultats et la méthodologie vont faire
l’objet d’une publication prochaine dans la revue de l’INED, Population.
D’après le pays d’origine des migrants et la filiation, le nombre de personnes
possiblement musulmanes serait de 3,65 millions de personnes13. Ce chiffre ne tient pas
compte d’origines très minoritaires ou des convertis dont le nombre est totalement inconnu. Il
faudrait donc supposer une sous-estimation de ce chiffre de l’ordre de 10% pour atteindre les
4 millions de musulmans « potentiels ». On est loin des cinq millions régulièrement
revendiqués par le ministère de l’Intérieur ou la presse. Ces 3,65 millions se décomposent en
1,7 millions d’immigrés, 1,7 millions d’enfants d’au moins un parent né en France (1ère
génération née en France) et un peu moins de 300 000 petits enfants d’immigré(s) (au moins
un grand-parent immigré, 2ème génération née en France). Contrairement à ce qu’on s’imagine
souvent, la première génération née en France est loin d’être complète : les personnes âgées
de 40 ans et plus n’en représentent qu’à peine 5%. Et encore, leur nombre est surévalué du fait
de la présence de quelques milliers d’enfants d’Arméniens qu’il a été impossible de sortir de
12 Elle nécessite ainsi, pour les pays du Maghreb notamment, de séparer les descendants d’immigrés des
descendants de rapatriés. Ce que nous avons fait, moyennant quelques hypothèses.
13 Incluant quelques juifs de Tunisie et quelques Arméniens, mais surtout descendants d’Arméniens, qu’il n’a pas
été possible d’exclure. Par ailleurs, on a supposé qu’un originaire d’Afrique noire sur deux pourrait être
musulman par filiation.
5
l’effectif « turc ». La deuxième génération commence à peine et la majorité de ceux qui sont
déjà nés n’ont pas encore atteint, en 1999, leur majorité (tableau 1).
L’Algérie a été le plus gros contributeur à cette population susceptible d’être
musulmane (43%) loin devant le Maroc (28%) et, au total, le Maghreb en regroupe 82%. Le
courant migratoire algérien étant le plus ancien, plus de 45% de la première génération née en
France et 82% de la deuxième sont d’origine algérienne. Pour les personnes d’origine noire
africaine14 ou turque, qui ne forment chacune qu’environ 9 % de la population
« potentiellement » musulmane, plus de 80% sont des immigrés. La question musulmane est
donc encore largement une question maghrébine et pour longtemps encore.
Tableau 1.- Population susceptible d’être musulmane, d’après la filiation,
par origine, et de génération (en milliers).
Contribution de chaque origine à chaque groupe d’âges (%)
Lorsqu’on dit qu’il y a 3,65 millions de personnes en France susceptibles d’être
musulmanes, on y inclut les nourrissons qui auraient bien du mal à se prononcer sur leur
religion dans une enquête. Si l’on se limite aux adultes, le nombre de personnes qui pourraient
14 L’enqte n’ayant pas codé le pays de naissance précis, on a supposé que la moitié des Africains noirs venus
en France et de leurs descendants étaient susceptibles d’être musulmans. L’autre moitié étant plutôt de tradition
chrétienne ou/et animiste.
Afrique % % % % % %
Algérie Maroc Tunisie Total
noire Turquie Total
Algérie Maroc Tunisie Maghreb
Afrique
noire
Turquie
IMMIGRES
Moins de 18 ans 29 36 7 72 21 15 108 26,9 33,3 6,5 66,7 19,4 13,9
18-39 ans 179 215 57 451 101 96 648 27,6 33,2 8,8 69,6 15,6 14,8
40-59 ans 231 213 91 535 65 50 650 35,5 32,8 14,0 82,3 10,0 7,7
60 ans et plus 135 59 47 241 9 13 263 51,3 22,4 17,9 91,6 3,4 4,9
Total 574 523 202 1299 196 174 1669 34,4 31,3 12,1 77,8 11,7 10,4
1ère GENERATION
Moins de 18 ans 311 312 119 742 119 105 966 32,2 32,3 12,3 76,8 12,3 10,9
18-39 ans 418 132 73 623 21 18 662 63,1 19,9 11,0 94,1 3,2 2,7
40-59 ans 47 7 4 58 2 8 68 69,1 10,3 5,9 85,3 2,9 11,8
60 ans et plus 7 0 1 8 0 8 16 43,8 0,0 6,3 50,0 0,0 50,0
Total 783 451 197 1431 142 139 1712 45,7 26,3 11,5 83,6 8,3 8,1
2ème GENERATION
Moins de 18 ans 180 30 17 227 227 79,3 13,2 7,5 100,0
18-39 ans 40 1 1 42 42 95,2 2,4 2,4 100,0
40-59 ans
60 ans et plus
Total 220 31 18 269 269 81,8 11,5 6,7 100,0
TOTAL
Moins de 18 ans 520 378 143 1041 140 120 1301 40,0 29,1 11,0 80,0 10,8 9,2
18-39 ans 637 348 131 1116 122 114 1352 47,1 25,7 9,7 82,5 9,0 8,4
40-59 ans 278 220 95 593 67 58 718 38,7 30,6 13,2 82,6 9,3 8,1
60 ans et plus 142 59 48 249 9 21 279 50,9 21,1 17,2 89,2 3,2 7,5
Total 1577 1005 417 2999 338 313 3650 43,2 27,5 11,4 82,2 9,3 8,6
Source : Estimation INED d'après l'enquête Etude de l'histoire familiale , INSEE, 1999,
Maghreb
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