Grands Petits Départs - Théâtre du Grand Rond

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Spectacle jeune public et public familial
dès 6 ans ou dès 8 ans (deux versions disctinctes)
marionnette et musique
D’après « Départs d’enfants » écrit par Nicolas Gerrier,
illustré par Gaëlle Charlot, Ed. L’atelier du poisson soluble
Création octobre 2014
Les voyageurs immobiles - www.voyageurs-immobiles.com
Grands petits départs : le spectacle
Cie Les Voyageurs Immobiles
D’après « Départs d’enfants » écrit par Nicolas Gerrier,
illustré par Gaëlle Charlot, Ed. L’atelier du poisson soluble
avec Magali Frumin (marionnettes) et Charlène Moura (musique)
Les Voyageurs Immobiles ont adapté quelques-uns des Départs d’enfants racontés par l’auteur Nicolas Gerrier. Les comédiennes nous entraînent sur les traces
de quatre personnages qui ont décidé de larguer les amarres. Bonnes ou mauvaises raisons, le voyage sera forcément une grande aventure.
Une valise remplie de destins… 500 ? 1000 ? Décidément une sacrée collection ! Des petits bouts de vie sur des petits bouts de papier. Il ne reste plus qu’à
choisir... Quelles histoires vont-elles être tirées au sort aujourd’hui ?
Elles sont deux pour nous raconter ce kaléidoscope dont les vies chamboulées sont contenues dans leurs valises. Des valises un brin magique qui contiennent
décors, marionnettes, instruments de musique et autres objets insolites. Tendresse et douceur émanent de ces bagages pour nous plonger au cœur de l’intimité
de ces enfants.
NB. Il existe deux versions du spectacle :
il peut s’adresser soit à un public jeune, dès 6 ans, soit à des enfants plus grands, à partir de 8 ans.
Mise en scène, jeu et manipulation: Magali Frumin Jeu et musique : Charlène Moura
Lumière : Christophe Deflorenne et Jérémie Alexandre
Articulations marionnettes : Vincent Bacuzzi
Mécanismes valises : Pierre Gosselin
Regards extérieurs: Séverine Coulon, Florence Bertagnolio, Nathalie Pagnac, Yannick Behaegel.
Les voyageurs immobiles - www.voyageurs-immobiles.com
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Note d’intention :
L’idée de ce nouveau spectacle m’est venue suite à la lecture de « Départs d’Enfants » de Nicolas Gerrier. L’écriture tout d’abord, puis les sujets abordés m’ont
touchée. Dans la parole de certains de ces enfants j’ai reconnu la petite fille que j’étais, pour d’autres récits j’ai été interpellée en tant qu’adulte.
Ce recueil de nouvelles nous emmène dans des tranches de vies qui puisent leurs racines dans un départ. Le phrasé de l’enfant nous est savoureusement bien
retranscrit et nous permet d’être au plus proche de tous ces petits personnages… En mettant des images sur les mots de Nicolas Gerrier, je souhaite rester fidèle à la poésie
et la finesse qui se dégagent de chacun des textes tout en y apposant mon point de vue et ma sensibilité. Je suis attentive à ne pas atténuer le propos car la force de cette
œuvre émane du fait qu’elle est représentative de la vie, avec ses bons et ses mauvais côtés.
J’ai choisi certaines nouvelles plutôt que d’autres pour diverses raisons: leur pertinence au niveau du thème, leur potentiel marionnettique, la possibilité d’intégration
dans ma mise en scène ou tout simplement car elles m’ont particulièrement touchée. Des sujets sérieux sont traités, d’autres plus anecdotiques (vu de nos yeux d’adultes),
mais tous sont vécus comme d’importantes étapes de vie pour les enfants qui les traversent.
Les adultes demeurent en toile de fond pour pouvoir mettre l’accent sur les enfants et leur point de vue. Comment traversent-ils la vie ? Quelles questions se posentils ? Comment arrivent-ils à surmonter des difficultés ou à apprécier ce qui se présente à eux… ?
La plupart des spectacles de la compagnie sont des créations sans parole qui ne s’appuient sur aucune œuvre pré-existante. C’est avec une certaine excitation
et un réel plaisir que je renoue avec le travail à partir d’un texte. La rencontre avec l’écriture de cet auteur m’a tout de suite projetée dans l’idée d’une nouvelle création,
comme une évidence. Le choix de la marionnette m’a semblé tout naturel, au vu de la multitude de personnages aux caractéristiques très diverses.
Très vite j’ai souhaité donner une grande place à la musique, en me rapprochant ainsi de la forme d’un concert: facilité à passer d’un morceau à l’autre, d’une
énergie à l’autre, d’un thème à l’autre... La musique et la marionnette s’associent pour faire partager au public ces histoires.
Magali Frumin,
metteur en scène
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Notes de l’éditeur, L’atelier du poisson soluble:
« (…) Des enfants. Petits ou plus grands
Parfois déjà un peu adultes.
Ils partent. Seuls, en famille, avec leurs copains.
Pour toujours ou juste pour quelques instants.
Dans un grand éclat de rire ou avec le ventre qui fait mal.
Toujours avec le cœur qui bat.
Des paroles, des sourires, des regards, des larmes,
Des espoirs, des peurs, des silences.
La vie.
Trente départ d’enfants, et à chaque fois,
une aventure. »
«Départs d’enfants» a reçu le grand prix du livre jeunesse 2012 de la SGDL
(Société des gens de lettres de France).
L’auteur Nicolas Gerrier :
Après des études d’ingénieur et onze ans dans l’industrie, Nicolas Gerrier se tourne vers l’écriture. Il écrit des nouvelles, des histoires pour enfants et adolescents, des
livres de français langue étrangère. Il habite depuis 2003 en Autriche.
« Départs d’enfants est un kaléidoscope: une trentaine de petits textes – de quelques lignes à quelques pages – pour dire les ruptures auxquelles l’enfance et l’adolescence
peuvent être confrontées; légères et anecdotiques, surprenantes, mais aussi plus marquantes, révoltantes (…).
Les textes privilégient les dialogues et les monologues intérieurs, on est capté par le style précis de Nicolas Gerrier, l’immédiateté de sa prose, sa façon pointilliste de faire
naître des représentations. (…) Un livre qui offre d’étranges et parfois accablants miroirs aux adultes qui ont la curiosité de le découvrir. »
www.letemps.ch
« Les mots des enfants, que leur attribuent l’auteur, touchent juste, l’émerveillement est là comme l’indicible. Les anicroches de la vie comme sa noirceur sont déroutées
par une perspicacité, une maturité, une sérénité même dans les moments les plus fous.
Nicolas Gerrier nous offre là de subtils focus et propose une vision de l’enfance spontanée, fraîche, impertinente mais aussi si pleine de sagesse. Les enfants y sont
quelques fois plus impressionnants que les adultes (…). »
www.paperblog.fr
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Deux versions pour une même proposition artistique :
Parmi les 30 nouvelles du livre Départs d’enfants de Nicolas Gerrier, nous en avons choisies sept. Le
spectacle met en scène quatre nouvelles par représentation.
L’histoire d’Aymeric est commune aux deux versions du spectacle:
Aymeric, 12 ans. « Départ vers autre part ».
Aymeric et sa famille sont en plein déménagement. Pas facile quand on a connu qu’un seul chez soi de
partir vers l’inconnu.
ESCALE N°1. La version qui s’adresse aux plus jeunes (dès 6 ans) aborde aussi les départs suivants:
Antoine, 9 ans. «Départ en anesthésie».
Un petit garçon qui se croit plus fort que tout et tout le monde et qui pense que son papa policier l’est
encore plus.
Julien, 6 ans. « Départ de grand ».
Julien entre à la grande école, c’est le moment de se séparer de son lapin. Même s’il sent que ce n’est
plus de son âge, cela reste difficile pour lui.
Louise, 6 ans. « Départ en lecture ».
Les premiers moments de lecture peuvent être fastidieux, mais pour l’enfant ou le parent qui l’aide ?
ESCALE N°2. La version qui s’adresse aux plus grands (dès 8 ans) aborde aussi les départs suivants:
Anna, 15 ans. « Départ en fugue ».
Un départ en fugue sans raison évidente, peut-être simplement pour se sentir vivante, dans un moment
de manque de confiance en elle et de besoin de reconnaissance.
Huang, 12 ans. « Départ au travail ».
A douze ans Huang travaille très dur pour fabriquer des nounours pour les autres enfants.
Elle, 16 ans. « Départ en noces ».
Il s’agit du mariage d’une jeune fille encore dans l’enfance. Elle se croyait prête à vivre ce grand moment, mais c’est difficile quand on ne
connait pas celui avec qui on va partager sa vie.
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La scénographie :
Des valises de toutes tailles, chacune renfermant une histoire
d’enfant ou d’adolescent. Dès que l’on ouvre l’une d’entre elles, à l’image
d’un livre pop-up, on découvre tout un monde, un univers singulier, théâtre
d’une nouvelle histoire qui va nous être jouée.
Le travail de la compagnie a consisté à trouver un langage visuel et
sonore accompagnant les mots de Nicolas Gerrier.
Les scénographies intégrées dans les valises, la lumière, le type
de marionnette, ainsi que l’instrument choisi viennent renforcer l’univers
particulier lié à chaque histoire tout en maintenant l’unité esthétique du
spectacle.
Les marionnettes, le type de manipulation et la musique :
La manipulatrice et la musicienne sont les personnages qui partagent le plateau et ouvrent
les valises renfermant les histoires. Si entre les scènes, ces récolteuses d’histoires jouent un rôle
à part entière, elles retrouvent vite leurs missions de marionnettiste et de musicienne et s’effacent
en grande partie pour laisser la place aux personnages des enfants.
La technique principale utilisée est la marionnette portée ou sur table. La taille des
marionnettes varie entre 3 cm et la taille humaine, en fonction du besoin que nous avons ressenti
dans la proximité avec chaque personnage : être au plus proche ou prendre du recul…
Certaines nouvelles font appel au théâtre d’objet. Ce choix s’explique à la fois par la
distance que nous souhaitons garder, la volonté de donner un caractère universel à ces histoires
et le fait que l’auteur ait choisi le point de vue d’un narrateur pour ces récits. Chaque nouvelle est
racontée de la façon la plus appropriée pour être en mesure de transmettre l’émotion ressentie au
moment de la lecture.
Une musique originale a été créée pour le spectacle, elle est jouée en direct et à vue. Les
instruments utilisés sont un saxophone, un accordéon, un bendir, un kazoo, un toypiano… mais
aussi des objets tels que des cartons ou des jouets. Chaque récit d’enfant fait l’objet d’un duo entre
la musicienne et la marionnettiste.
Les lumières:
Comme lors des précédentes créations de la compagnie, le travail de lumière participe à
l’esthétique du spectacle et vient souligner l’univers visuel caractéristique des Voyageurs immobiles.
Cette fois-ci un système de lumières embarquées dans les valises constitue la base de la
création lumière, afin de renforcer l’impression que tout un monde éclôt à l’ouverture de chacune
des valises.
© Jean Henry
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Résidence au Bouffou Théâtre à la coque, septembre 2014 © Jean Henry
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L’équipe de création:
Mise en scène, fabrication marionnettes, jeu et manipulation : Magali Frumin Jeu et musique : Charlène Moura
Lumière : Christophe Deflorenneet Jérémie Alexandre Articulations marionnettes : Vincent Bacuzzi
Mécanismes valises : Pierre Gosselin
Illustration/graphisme : Olivier Brenier
Regards extérieurs: Séverine Coulon, Florence Bertagnolio,
Nathalie Pagnac et Yannick Behaegel.
Magali Frumin
Metteur en scène, plasticienne, marionnettiste, comédienne
Un grand intérêt pour tout ce qui concerne les arts visuels et le spectacle vivant, l’ont amenée à faire des études de
théâtre et d’arts plastiques. Sa pratique n’a de cesse de faire des va-et-vient entre le théâtre, la performance, les installations,
le théâtre d’objet, la danse, la marionnette… Le monde de la marionnette est incontestablement celui où elle se sent le mieux,
même si elle considère que les cloisons ne sont pas si étanches. La construction de marionnette se trouve au carrefour de ses
centres d’intérêts: objets imaginaires dont la plastique nous parle, nous renseigne sur le personnage.
Suite à deux licences de théâtre et d’arts plastiques, des stages professionnels de marionnette réguliers lui permettent d’aborder différentes techniques de construction,
de manipulation et de façon plus informelle, de développer son imaginaire au contact de Claire Heggen, Gavin Glover, Uta Gebert, Christian Carrignon, notamment. Ces moments
privilégiés sont riches en termes de rencontres et d’échanges avec les autres participants et les artistes qui proposent ces stages. C’est à chaque fois l’occasion d’une réflexion sur
sa propre pratique, un moyen d’affirmer son univers.
Dans un premier temps elle intègre des compagnies: le Théâtre Mozaïque dans le spectacle « Des petits cailloux aux étoiles », puis le Théâtre Ovipare dans « Paradis
modeste » et « L’homme qui voulait rétrécir » pour ensuite créer sa propre compagnie en 2003: Les voyageurs immobiles. Elle y met en scène, construit, manipule et joue. Dix ans et
sept spectacles à son actif, la compagnie continue d’explorer les techniques, les publics, les univers…..
Les spectacles que Magali Frumin met en scène, souvent sans paroles, s’adressent au public par le biais d’images et d’un univers visuel très fouillé. Si la mise en scène a
une grande place dans sa pratique, c’est en jouant et manipulant qu’elle aime avant tout rencontrer le public. C’est le cas pour chacun des spectacles de la compagnie Les voyageurs
immobiles.
Ses spectacles sont de l’ordre de l’intime, tant par leur forme que par les sujets qu’ils abordent. Dans les créations pour les tout petits l’accent est mis sur l’univers dans
lequel elle veut immerger ses petits spectateurs, davantage que sur un récit, une histoire. Elle s’adresse aux sens en priorité et plonge les enfants dans une bulle mettant en éveil
leurs sensations.
Lorsqu’elle s’adresse aux plus grands, le travail est très différent, mais chaque création part d’une envie, d’un sujet, d’un texte qu’elle croise sur sa route…
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Charlène Moura
Musicienne et bruiteuse
Née dans l’univers d’Uzeste Musical, Charlène Moura est une enfant d’bal qui découvre le fifre au sein des ripataoulères gasconnes.
Le répertoire traditionnel lui offre le goût de la ritournelle comme une matière essentielle à ses compositions, un lien entre ses racines
et ses expérimentations.
Elle découvre le saxophone et ses airs enjazzés et se plonge dans l’improvisation avec l’envie d’y confronter son univers personnel et
ses influences musicales. Elle voit la musique comme outil d’échange et de questionnement et s’intéresse ainsi au mélange des arts
pour servir l’expression.
Après une formation théâtrale et musicale, elle parcourt de nouveaux chemins artistiques en participant à des projets liant voix, corps
et instruments divers.
Christophe Deflorenne
Créateur lumière
Il travaille principalement pour le théâtre, l’Opéra, la Danse Classique et contemporaine, et accompagne de son empreinte lumineuse
l’univers visuel des Voyageurs Immobiles depuis 2008. Goût immodéré pour la création sonore électronique. Lumière sous projecteurs
traditionnels, ampoule, BT, Néon et fluo.
Pierre Gosselin
Constructeur et scénographe
Autodidacte formé «sur le tas» au fil des rencontres artistiques, l’actuel directeur de l’UsinoTOPIE, lieu d’accueil en résidence à Villemur
sur Tarn (31) est un chercheur, bricoleur, décorateur, comédien et musicien.. bref une combinaison artistique changeante et aléatoire.
Ce perfectionniste du mécanisme et de l’emboîtement mène des projets culturels, met en scène les spectacles de la compagnie Le bruit
qui court entre 1991 et 2007, réalise différentes scénographies, constructions de décors et/ou de marionnettes pour des compagnies
telles que la compagnie 111 Aurélien Bory, Rouge les anges, Dominique Houdart, Jeanne Heuclin.
Vincent Bacuzzi
Constructeur mécanismes marionnettes
Son parcours artistique commence par le cirque en France, en Argentine et en Espagne, il continue par des études de théâtre visuel à
Barcelone (à l’Institut del Teatre) aux côtés de Alfred Casas, René Baker et Joan Baixas. Il use du jeu en rue, comme circassien dans
un premier temps, puis comme marionnettiste et parfois musicien, et rythme ses étapes sédentaires par des voyages, notamment à la
rencontre de marionnettistes en Europe de l’Est. Installé en France depuis 2011, il se joint aux Voyageurs Immobiles pour la création
d’Ainsi va l’ailleurs, et travaille avec d’autres compagnies telles que le Boustrophédon ou les Francs Glaçons, en temps que constructeur
de marionnettes et regard extérieur. Ils créé la compagnie Les Mains Libres en 2013.
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La compagnie Les voyageurs immobiles
Créée en 2003, la compagnie Les voyageurs immobiles est implantée à Revel en Haute-Garonne depuis 2009. Une équipe de comédiens, costumiers, graphistes, musiciens,
marionnettistes et personnel administratif accompagnent les différents projets initiés par Magali Frumin.
Une invitation au voyage dans les couleurs, pour les tout-petits de 6 mois à 6 ans avec Le bruit des couleurs ou aux côtés de trois personnages farfelus en quête d’un
ailleurs dans Ainsi va l’ailleurs, à partir de 8 ans… Grands petits départs, la dernière partition poétique, marionnettique et musicale de la compagnie est sortie à l’automne 2014 et
propose aux enfants dès 6 ans de découvrir une multitude d’histoires de départs. Enfin, la compagnie a actuellement deux spectacles en création dans ses valises : Maison Mounier,
exposition-spectacle tout public pour 10 spectateurs, et Chimère, création 2016 qui sera destinée aux tout-petits et sera disponible dès le mois de juin.
La compagnie produit et diffuse ses spectacles. Elle a déjà huit spectacles à son actif, dont quatre sont actuellement en tournée : plus de 80 représentations en moyenne
ont lieu chaque année. Ses spectacles sont diffusés dans la région Midi-Pyrénées, partout en France et à l’étranger, dans le cadre de festivals, de saisons culturelles, de F.O.L., de
rendez-vous spécifiques dans des crèches et des bibliothèques.
Les voyageurs immobiles proposent à tous un voyage pour l’imaginaire. Il suffit d’un brin de fantaisie, d’une goutte de sensibilité et d’un soupçon de curiosité pour entrer dans
ces univers biscornus mêlant poésie des images et des sons.
Le bruit des couleurs, 2006
Grands petits départs, 2014
Ainsi va l’ailleurs, 2011
Maison Mounier, 2015
création en cours
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